Affichage des articles dont le libellé est falzar. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est falzar. Afficher tous les articles

jeudi 5 décembre 2024

BD - Révélations pour Soda après une Résurrection sous la plume de Dan Verlinden


 Dix ans. Il aura fallu dix ans pour connaître la suite du tome 13 des aventures de Soda, le flic new-yorkais qui se déguise en pasteur pour ménager sa mère cardiaque. Intitulé Résurrection, il voyait l’arrivée d’un nouveau dessinateur : Dan Verlinden. L’épisode suivant, Révélations, était en cours d’écriture quand le scénariste, Tome, meurt subitement. Après quelques années de doute, les enfants de Tome confient les notes de leur père à Zidrou et Falzar pour écrire la conclusion de l’histoire.

Voilà pourquoi cette suite a mis dix ans à voir le jour. Dans un New York post-attentats du 11 septembre, la surveillance vidéo est devenue omniprésente. Caméras à tous les coins des rues, mais aussi drones. Soda n’apprécie pas spécialement mais continue son boulot et quand il apprend qu’un attentat va sans doute être commis dans le métro, il entre en action.

Dans la suite tant attendue, on découvre que les terroristes ne sont pas ceux que l’on croit, que le 11 septembre cache beaucoup de mensonges d’État. L’histoire semble un peu déconnectée de la réalité, mais on apprécie avant tout les dessins de Dan Verlinden. Ancien assistant de Janry, il a une maîtrise absolue de l’univers sombre imaginé par Tome. Et on constate qu’en dix ans, il a peaufiné son trait et ses mises en page.

Il aurait été un excellent repreneur, mais finalement, Soda va rester dans le giron de Bruno Gazzotti, le dessinateur de la série depuis le tome 3. Il a récemment relancé son héros avec le renfort d’Olivier Bocquet au scénario.
« Soda » (Résurrection & Révélations), Dupuis, 48 pages, 13,50 €

dimanche 16 avril 2023

BD - Les grands-parents, nouveaux jouets à la mode dans « Les ChicOufs » et « Mon Papy Titanic »

Falzar, scénariste belge, lance deux séries sur les grands-parents. Une première ouvertement comique, "Les ChicOufs", illustrée par Serge Carrère et une seconde plus tendre, "Mon Papy Titanic", dessinée par Marco Paulo.

Le titre de la nouvelle série de Serge Carrère est assez intrigante. Les ChicOufs C’est en fait le résumé des réflexions des grands-parents quand ils doivent s’occuper de leurs petits enfants : « Chic ! Les voilà. Ouf ! Ils s’en vont ! » Transformés souvent à leur corps défendant en baby-sitter, papy et mamy en voient de toutes les couleurs. Ils sont plusieurs de la même génération et habitant le quartier des Arbousiers dans cette série de gags écrits par Falzar.

Les très serviables Annie et Philippe, les tire-au-flanc, Maryse et Daniel, les modernes Chantal et Bruno et Papy Paul, veuf, jardinier passionné et totalement étranger au monde moderne de Tom, un ado qui ne jure que par sa playstation. Des personnalités différentes qui permettent une grande variété de situations comiques.

Les plus hilarantes restent celles mettant en scène Annie et Philippe. Ce dernier n’assume pas ce statut de grand-père et rêve de voyage et de visite d’exposition. 

A la place il doit jouer à cache-cache avec les rejetons de ses filles et annuler ses vacances à l’île Maurice pour cause de grève impromptue des enseignants.

Le ton est plus poétique dans Mon Papy Titanic, série d’histoires complètes dessinées par Marco Paulo et toujours écrites par Falzar.

Quand Rose, à peine 7 ans, en a assez des disputes entre ses parents, elle trouve refuge chez son Papy qui habite à deux maisons de chez elle. Un vieux monsieur, veuf, qui vit calmement entre ses chats et sa maquette du Titanic. 

Une jolie fable sur les relations entre deux générations très éloignées. Rose trouve calme et tendresse auprès de ce maquettiste patient. Le papy redécouvre le pouvoir de l’amour.

« Les ChicOufs » (tome 1), Soleil, 11,50 €

« Mon Papy Titanic » (tome 1), Bamboo, 11,90 €

mardi 10 mars 2009

BD - Jumeaux turbulents


Signe des temps, la famille modèle des BD humoristiques évolue. On est loin du classique Boule et Bill. Dans le genre, Edwin et les twins fait encore reculer les limites. 

Edwin est un père célibataire, encore très ado dans sa façon de vivre. Mais il a la charge de deux bébés, des jumeaux, véritables catastrophes ambulantes prêts à tout pour l'empêcher de passer une nuit devant sa télé à regarder des films d'horreur ou d'atteindre le niveau 7 de son jeu vidéo favori. Edwin qui n'est pas insensible au charme de Zoé, mais comment la draguer sans dévoiler l'existence des deux petits monstres ? 

Ecrite par Falzar, dessinée par E411, cette série est prépubliée dans le Journal de Mickey.

« Edwin et les twins » (tome 1), Vents d'Ouest, 9,40 €