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vendredi 19 janvier 2024

Bande dessinée - Les armes sont de sortie

Seconde sélection des westerns dessinés parus en cette fin 2023. Avec sans doute les trois meilleurs albums du moment : The Bouncer, Undertaker et Gunmen of the West.


Bouncer à l’épreuve

À la fin du précédent album, le lecteur a laissé le Bouncer, ce manchot taciturne, presque heureux et apaisé. Il riche, a des amis, une femme qu’il aime et une affaire prospère à Barro City. Mais c’est mal connaître Jodorowski, le scénariste, qui va rapidement apporter du noir dans ce tableau enchanté. Cela arrange Boucq, le dessinateur, qui excelle quand la tension est au maximum.

Les problèmes arriveront par l’intermédiaire de l’or ramené du Mexique. L’armée américaine vient le récupérer. Un détachement commandé par le colonel Carter, héros de la guerre, reconnaissable grâce à son œil de verre. Ensuite tout s’enchaîne rapidement. La fièvre de l’or… Bouncer va voir la mort frapper tout ce qu’il aime.

Le titre de ce 12e album, Hécatombe, est tout sauf mensonger. Une histoire au long cours, de 144 pages, planches d’une grande beauté et expressivité signée par un François Boucq qui est depuis quelque temps au niveau des plus grands, de Giraud à Hermann.


Undertaker retrouve Rose

Autre dessinateur de western qui vaut largement ses grands anciens : Ralph Meyer. Installé à Barcelone depuis quelques années, il poursuit les aventures graphiques de Jonas Crow, l’Undertaker ambulant, un croque-mort qui se déplace de ville en ville avec son corbillard et son animal de compagnie si symbolique : un vautour.

Jonas qui déprime sérieusement. Il a perdu la trace de la femme qu’il aime, Rose Prairie. Quand il reçoit une lettre de la petite d’Eden City au Texas, signée de sa belle, il reprend espoir. Patatras, si Rose a disparu, c’est pour retrouver… son mari, Mister Prairie, médecin. Et si elle a besoin de Jonas, c’est pour une sépulture particulière : celle du bébé d’une femme qui veut avorter.

La première partie de ce nouveau cycle toujours écrit par Xavier Dorison plante le décor : Texans arriérés, folie religieuse, envie de lynchage. L’Ouest sauvage légendaire, celui où les armes font office de code civil.


Haut les flingues !

Nouvelle livraison d’histoires courtes peaufinées par Tiburce Oger et illustrées par de grands dessinateurs. Cette fois il raconte le destin de quelques gunmen, ces hors-la-loi qui ont fait parler la poudre.

Certains très connus comme Billy The Kid (illustré par Bertail), d’autres plus anonymes comme la redoutable Black Evil (dessins de Vatine) à l’improbable Mary, vedette d’un cirque, pendue en place publique pour meurtre bien qu’elle soit… un éléphant.

« Bouncer » (tome 12), Glénat, 144 pages, 24,95 €

« Undertaker » (tome 7), Dargaud, 64 pages, 16,95 €

« Gunmen of the West », Bamboo Grand Angle, 112 pages, 19,90 €. Il existe une édition luxe en noir et blanc de 120 pages à 29,90 €


mardi 26 décembre 2023

BD - Bouncer à l’épreuve

À la fin du précédent album, le lecteur a laissé le Bouncer, ce manchot taciturne, presque heureux et apaisé. Il riche, a des amis, une femme qu’il aime et une affaire prospère à Barro City. Mais c’est mal connaître Jodorowski, le scénariste, qui va rapidement apporter du noir dans ce tableau enchanté. Cela arrange Boucq, le dessinateur, qui excelle quand la tension est au maximum.

Les problèmes arriveront par l’intermédiaire de l’or ramené du Mexique. L’armée américaine vient le récupérer. Un détachement commandé par le colonel Carter, héros de la guerre, reconnaissable grâce à son œil de verre. Ensuite tout s’enchaîne rapidement. La fièvre de l’or…

Bouncer va voir la mort frapper tout ce qu’il aime.

Le titre de ce 12e album, Hécatombe, est tout sauf mensonger. Une histoire au long cours, de 144 pages, planches d’une grande beauté et expressivité signée par un François Boucq qui est depuis quelque temps au niveau des plus grands, de Giraud à Hermann.

« Bouncer » (tome 12), Glénat, 144 pages, 24,95 €

lundi 3 décembre 2012

BD - Retour du Bouncer, le manchot justicier de Boucq et Jodorowsky



Trois ans d'attente. Trois ans sans avoir de nouvelles du Bouncer, ce héros manchot imaginé par Jodorowsky et Boucq. Du western pur et dur, avec poussière et sueur. Le justicier est de retour chez Glénat après 7 premiers tomes aux Humanoïdes Associés. « To Hell » débute par un massacre. Pretty John, fils du directeur du pénitencier de Deep-End, arrive en ville pour récupérer un condamné. 
Avec son escorte, il va dans le saloon et déchaîne son sadisme sur des prostituées. Le barman et sa femme, une Indienne, interviennent. Pretty John les assassine. Bouncer est chargé par les autorités de la ville de le ramener pour qu'il soit jugé. Mais ce fou, bossu et arborant un chapeau de femme, se réfugie chez son père. Comment le Bouncer va-t-il capturer un homme déjà derrière les murs d'un pénitencier ? Le western ultime à ne pas manquer.
« Bouncer » (tome 8), Glénat, 14,95 €


mercredi 13 décembre 2006

BD - La vengeance impitoyable du Bouncer


White Elk aura presque attendu toute sa vie pour se venger. Le vieil indien va faire payer à 6 hommes blancs le massacre de sa tribu. A la place, ils ont construit Barro City, ville typique du far west où Bouncer est chargé de faire respecter l'ordre dans le saloon. Dans les premières planches de ce 5e et à priori dernier album de la série de Jodorowsky et Boucq, la foule tente d'empêcher la pendaison d'un meurtrier. Le bourreau est une femme. Derrière sa voilette de veuve noire, elle sait se faire respecter. Bouncer n'est pas insensible à son charme viril. Mais la nuit, l' Indien revient et il tue. Pourchassé, il ne devra son salut qu'au Bouncer... son fils. Violente, épique, tragique, grandiose : une série devenue incontournable. 
« Bouncer », éditions des Humanoïdes Associés, 12,90 euros

BD - Bouncer et vengeance

White Elk aura presque attendu toute sa vie pour se venger. Le vieil indien va faire payer à 6 hommes blancs le massacre de sa tribu. A la place, ils ont construit Barro City, ville typique du far west où Bouncer est chargé de faire respecter l'ordre dans le saloon. Dans les premières planches de ce 5e et à priori dernier album de la série de Jodorowsky et Boucq, la foule tente d'empêcher la pendaison d'un meurtrier. Le bourreau est une femme.

 Derrière sa voilette de veuve noire, elle sait se faire respecter. Bouncer n'est pas insensible à son charme viril. Mais la nuit, l' Indien revient et il tue. Pourchassé, il ne devra son salut qu'au Bouncer... son fils. 

Violente, épique, tragique, grandiose : une série devenue incontournable.

« Bouncer », éditions des Humanoïdes Associés, 12,90 euros