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vendredi 30 décembre 2022

DVD et Blu-ray - "Fall", pas pour les cinéphiles qui ont le vertige

Certains thrillers jouent clairement sur nos peurs primaires. L’enfermement, le feu… Fall de Scott Mann, sorti directement en VOD et sous forme de DVD et blu-ray (Wild Side Vidéo), est le film à déconseiller si vous êtes sujet au vertige. À moins de vouloir vous faire peur. Très peur. Au point d’en être malade selon les retours de certains spectateurs. Becky (Grace Fulton) déprime. Passionnée d’escalade, elle est traumatisée depuis la mort de son mari en pleine ascension. 

Sa meilleure amie, Hunter (Virginia Gardner) fait tout pour la sortir du marasme. Et lui redonner l’envie de vivre des sensations fortes. Elle parvient finalement à la convaincre de reprendre un peu de hauteur. En fait beaucoup puisqu’elles vont grimper au sommet d’une tour de communication désaffectée. Hauteur totale : 600 mètres. Et beaucoup de rouille… 

Quand vous serez tout en haut, bloqué, plus personne ne vous entendra hurler. Effets spéciaux impeccables pour un film au suspense hautement crédible. 

mercredi 26 septembre 2018

DVD et blu-ray - Flics peu orthodoxes


Ancêtres de l’infiltration, les flics de la brigade secrète Seven Ups ont véritablement existé. Ils ont collaboré au scénario de ce film d’action américain produit et réalisé par Philip D’Antoni. Roy Scheider est à la tête de cette unité qui traque les mafieux new-yorkais. Le film de 1973 ressort avec un important livret sur ce qui reste un chef-d’œuvre du film policier avec une course-poursuite d’anthologie.

➤ « The Seven Ups », Wild Side Vidéo

mercredi 29 mars 2017

DVD et blu-ray : L’amour, la vie, l’avenir

Si les histoires d’amour finissent mal en général, qu’en est-il de l’Histoire de l’amour ? Réponse en regardant ce film de Radu Mihaileanu sorti l’an dernier et dont les versions DVD et blu-ray sont en vente aujourd’hui avec en bonus de nombreuses scènes coupées.
Une œuvre fleuve avec en toile de fond le drame de la seconde guerre mondiale, les séparations, les déportations massives des juifs, leur extermination méthodique, le retour des rares rescapés. Le réalisateur a fait le choix de mélanger les époques, sans transition, passant d’un monde à un autre.


Dans le New York du début des années 2000, Léo (Derek Jacobi), un serrurier à la retraite vit seul. Il n’a plus qu’un ami, Bruno, comme lui originaire de Pologne. La Pologne, des décennies plus tôt. Léo et Alma (Gemma Arterton) filent le parfait amour au village. Mais les nazis approchent. Ils se jurent fidélité, s’aiment une fois et la jeune femme va se réfugier à New York. Elle emporte deux promesses : que Léo n’aime personne d’autre qu’elle et qu’il lui écrive un roman. C’est la fameuse « Histoire de l’amour », roman volé, disparu puis retrouvé, fil rouge du film. Un manuscrit qui sera rendu à Léo par une autre Alma (Sophie Nélisse), jeune fille qui elle aussi rêve de devenir «la femme la plus aimée du monde».
Tourné en grande partie à New York, le film du réalisateur d’origine roumaine s’éclaire avec de multiples touches d’humour et des personnages drôlatiques comme le petit frère de la jeune Alma, persuadé qu’il est un des élus qui portent le monde sur leurs épaules. Bonne excuse pour ne pas faire les courses ou la vaisselle... 
➤ « L’histoire de l’amour », Wild Side Vidéo, 14,99 € le DVD, 19,99 € le blu-ray. 

jeudi 23 février 2017

DVD : avec "Nocturama", la nuit, la jeunesse se meurt



Déconcertant. Abrupt. Sombre. Il n’y aura jamais assez de termes pour décrire la première impression à la fin de « Nocturama », film de Bertrand Bonello qui sort en DVD. Parler du terrorisme est particulièrement risqué ces dernières années. Le projet, dans les tuyaux depuis 2011, a mis longtemps avant d’être bouclé. Et entretemps il y a eu le 13 novembre 2015... Cela n’a pas empêché le réalisateur de Saint-Laurent et de l’Apollonide d’aller jusqu’au bout de son idée. Un film dual, en deux parties bien distinctes. La première heure se déroule dans Paris. Sept jeunes, sans un mot, se déplacent rapidement. Ils prennent le métro, vont dans des parkings souterrains, récupèrent des sacs plastiques. La tension est permanente, la caméra les suit dans cette course effrénée qui ne laisse que peu de temps de respiration au spectateur pris dans cette maestria effrénée.
■ Attentats
Une longue mise en place qui finalement aboutit à une série d’attentats simultanés dans divers lieux de la capitale. Un directeur de banque est abattu à bout portant, des bombes font exploser un étage d’une tour dans la Défense, des voitures et même une salle de réunion du ministère de l’Intérieur. On comprend aux cibles que ces jeunes sont en rébellion contre la société, mais il n’y a pas de message frontal dans Nocturama. Au contraire, le réalisateur raconte dans un entretien en bonus au DVD qu’il est parti du constat que la France est devenue une « cocotte-minute » prête à exploser. Et d’estimer que « de temps en temps dans l’Histoire, il y a une insurrection, une révolution. Un moment où les gens disent stop. Il y a un refus. » C’est ce que portent ces jeunes issus de tous les milieux. Avec quelques symboles forts comme cette gamine de banlieue qui badigeonne la statue de Jeanne d’Arc d’essence avant d’y mettre le feu.
Une fois les attentats perpétrés, ils se donnent tous rendez-vous dans un grand magasin juste avant la fermeture des portes. Un ami, employé comme vigile, neutralise le système de surveillance. La seconde partie du film passe de la vitesse à la lenteur, de la lumière à l’obscurité. Ils attendent, sans nouvelles des événements à l’extérieur. Ils sont coupés du monde et décident, pour passer le temps de profiter de toute cette société de consommation triomphante. Musique à fond, beaux habits, maquillage et bijoux, ils s’offrent une parenthèse. Comme pour oublier qu’ils sont devenus depuis quelques heures des meurtriers.
Ce portrait de la jeunesse insurgée sonne juste. Le réalisateur a fait un savant mélange en jeunes acteurs et amateurs, recrutés directement dans ces milieux d’extrême gauche toujours à la limite de la lutte armée, du terrorisme. Un film parfaitement maîtrisé au niveau de la réalisation, à la bande son très soignée, la première partie directement écrite par le réalisateur pour amplifier la tension, la seconde composée de reprises comme « My Way » ou la musique d’Amicalement vôtre. C’est virtuose, même si on regrette une fin un peu pauvre en propositions, sans la moindre surprise pour le spectateur.
 ➤ « Nocturama », Wild Side Vidéo, 14,99 € le DVD


mercredi 15 février 2017

DVD et blu-ray : Un "Toro" fougueux et dangereux


Non sorti en salles, ce film espagnol de Kike Maillo vaut pourtant largement nombre de films d’actions français ou même américains. Ce jeune réalisateur, originaire d’Andalousie, a décroché son diplôme à Barcelone et a déjà réalisé une série pour la télévision catalane TV3.

Pour cette histoire de deux frères pris dans les filets de la mafia et qui tentent de s’en sortir, il a sorti l’artillerie lourde côté cascades, bagarres et paysages. Et la distribution aussi a de la gueule avec Mario Casas (beau gosse et gros biscotos), Luis Tosar (parfait en père aimant mais débordé) et José Sacristain (grand du cinéma espagnol à la carrière prestigieuse). Du très bon donc, avec en prime les paysages de l’Andalousie, plages et constructions modernes. Toro, plus jeune des frères Lopez, travaille pour Romano, le notable de la ville à qui tout (ou presque appartient). Et ce qui lui échappe directement, il le rackette avec l’aide des frères. Mais Toro en a assez. Il décide d’arrêter ces boulots violents.


Pour une dernière intervention, tout dérape. Poursuivis par la police, l’aîné est tué d’une balle perdue. Toro écope de cinq années de prison. On le retrouve à quelques mois de sa sortie définitive. Il est en conditionnelle. Tous les jours il sort pour conduire les touristes de l’aéroport aux hô- tels de luxe. Avant de rejoindre sa cellule, il va roucouler avec sa fiancée, institutrice. Mais Lopez, son frère, endetté, n’arrive pas à rendre ce qu’il doit à Romano. Les sbires de ce dernier enlèvent sa fille. Acculé, il demande l’aide de Toro qui va abandonner ses rêves de tranquillité pour une course-poursuite sanglante et meurtrière. On apprécie particulièrement dans ce thriller les cascades très spectaculaires sur la plage d’Almeria ou les personnalités tortueuses des seconds rôles, avec une préférence pour Romano interprété par José Sacristain étonnamment crédible dans la peau de ce vieillard vicieux pourtant très croyant et attaché aux traditions.
Le DVD et blu-ray offrent en prime un long making of de plus de 30 minutes parsemé d’interviews du réalisateur et des acteurs.
 ➤ « Toro », Wild Side Vidéo, 14,99 € le DVD et 19,99 € le bluray (sortie le 22 février, en VOD le 17 février).


samedi 13 août 2016

DVD et blu-ray : Petit Pelé deviendra grand

pelé, brésil, footabll, suède, ginga, wild side vidéoEn plein jeux olympiques de Rio, pour oublier un peu les déboires tricolores, rien de tel qu'un petit biopic pour se changer les idées. Mais pour rester dans le ton, intéressons-nous à un sportif brésilien. "Pelé, naissance d'une légende" raconte la jeunesse du grand joueur de foot. Gamin, il joue au foot pieds nus dans la rue avec une pelote de tissus. Pauvre, il cire des chaussures pour aider sa famille. Mais il a de l'or dans les pieds et un recruteur le repère. Il ira au club des Santos et intègrera l'équipe nationale pour revenir de la Suède, à 17 ans, champion du monde. Sur près d'un tiers du film, Pelé n'est qu'un enfant, volontaire mais tiraillé entre l'envie de jouer au foot et de faire plaisir à ses parents. Il choisira le foot un peu plus tard, imposant au plus haut niveau ce jeu instinctif et magique que les Brésiliens désignent sous le nom de Ginga. Un peu trop académique parfois, le film devient plus palpitant durant la compétition en Suède. On retrouve avec plaisir dans le rôle de l'entraîneur brésilien Vincent d'Onofrio, acteur américain tout terrain capable de passer des vestiaires de foot à la police criminelle de New York sans oublier ses débuts en soldat névrosé dans "Full Metal Jacket". Un DVD accompagné d'un élégant livret de 48 pages reprenant les grandes unes de la presse sportive française sur la carrière du dieu vivant du football.
"Pelé, naissance d'une légende", Wild Side Vidéo, 19,99 € le DVD, 24,99 € le blu-ray.

dimanche 15 mai 2016

DVD : De « La fille du patron » tu ne tomberas pas amoureux...

loustau,fille patron,wild side vidéoLe cinéma français persiste et signe dans sa veine sociale. "La fille du patron", premier film d'Olivier Loustau, mélange deux univers : l'usine et le rugby. Pour corser le tout, il y greffe une histoire d'amour et de classe. L'ensemble est parfois confus et un peu foutraque, à la limite de la caricature, mais il se dégage malgré tout une poésie et une force indéniables. Notamment en raison de quelques scènes de groupe, véritables moments virtuoses, comme dans les vestiaires des ouvriers ou dans les tribunes du stade. Plus que dans les relations amoureuses entre les deux principaux protagonistes, c'est dans ces plans que l'on retrouve le métier d'Olivier Loustau, acteur depuis une vingtaine d'années et acteur récurrent d'Abdellatif Kechiche (L'esquive, Vénus noire et La graine et le mulet). S'il s'est réservé le rôle principal, Vital, ouvrier et entraîneur de l'équipe de rugby de l'entreprise au bord du dépôt de bilan, il a également demandé à nombre de véritables ouvriers ou joueurs de rugby amateurs de passer devant la caméra pour interpréter leur propre rôle. Cela donne ces moments de bravoure d'une rare sincérité.

Vital, marié mais dont le couple bat de l'aile, est le genre d'homme taciturne et froid qui se révèle excellent meneur d'hommes. Quand Alix (Christa Théret), une jeune ergonome, vient faire une étude dans l'entreprise, elle le choisit comme "cobaye". Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'Alix est la fille du patron. Quand le secret est éventé, elle peut difficilement faire son travail et Vital la rejette. Mais entre ces deux idéalistes, bien décidés à profiter de la vie, l'attirance est trop forte. Mais pour les collègues de Vital, quitter sa femme pour aller dans les bras de la belle et jeune fille du patron, c'est comme trahir sa classe sociale, passer à l'ennemi. En filigrane, l'interrogation de chacun sur ses pulsions, ses coups de foudre, sa déraison...
Dans les bonus, à ne pas manquer "Face à la mer" un court-métrage d'Olivier Loustau, tourné à Sète, sur le milieu des petits patrons de pêche.
"La fille du patron", Wild Side Vidéo, 14,99 euros le DVD