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mercredi 1 mai 2024

En vidéo, “Ces messieurs de la Santé”

Si Raimu a beaucoup fait pour populariser le cinéma de Marcel Pagnol dont on célèbre cette année les 50 ans de sa mort, il a également été un comédien de cinéma aux rôles multiples et variés. La preuve avec la sortie en vidéo de la version restaurée par Pathé de Ces Messieurs de la Santé, film de Pière Colombier.


En 1934, habitué des succès populaires, il adapte cette pièce de théâtre traitant des carambouilles d’un escroc de la finance. Le casting, grandiose, est mené tambour battant par ce monstre sacré du cinéma. Cette comédie satirique oubliée mérite d’être célébrée à sa juste valeur.


En supplément dans le DVD et le blu-ray, À l’ère des grandes affaires : entretiens autour du film avec Jean Garrigues, Didier Griselain et Isabelle Nohain-Raimu.

lundi 27 mars 2023

De choses et d’autres - La santé à l’épreuve du genre


Une récente étude sur les prises de rendez-vous sur Doctolib a démontré que les femmes prennent 85 % des rendez-vous. Cela ne dit pas que vous, mesdames, êtes plus souvent malades que nous, fiers membres du sexe dit fort. Non, c’est simplement la preuve éclatante que la charge mentale de la gestion de la santé de la famille repose entièrement sur vos (soi-disant) frêles épaules. Notamment celle des enfants.

C’est pour cette raison que désormais le compte Doctolib pour prendre rendez-vous pour les enfants peut être géré par deux personnes. Deux utilisateurs pourront réserver, modifier, annuler les rendez-vous. Et ils recevront tous les deux les comptes rendus. Les hommes n’auront plus d’excuse.

Du moins si leur compagne fait le nécessaire pour les mettre dans la boucle. Car il faut aussi reconnaître qu’en matière de santé, dans un couple, c’est souvent la femme qui porte la culotte et garde la tête sur les épaules. Pour preuve cette réaction d’un internaute qui se veut humoristique mais qui résume bien le risque de confier la santé des enfants à un homme : « Si on nous laisse gérer ça va être drôle. On inverse la charge mentale des rendez-vous médicaux des enfants avec ceux pour la révision de la voiture ? » Quel vilain cliché complètement idiot : à maman les bobos et à papa l’auto ?

D’autant qu’en creux cela voudrait dire qu’on accorde, nous les hommes, plus d’importance à notre bagnole qu’à notre descendance ?

Sur ce je vous laisse, mon petit-fils tousse, va sans doute falloir que je fasse la révision des 7 ans et changer la tête de Lego.

Billet paru en dernière page de l’Indépendant le mardi 14 mars 2023

jeudi 2 février 2017

De choses et d'autres : Marketing fumeux

tabac, santé, touraine, cancer, cigarettesOn ne plaisante plus dans la lutte contre le tabagisme en France. Après les paquets neutres et les fortes augmentations de prix, le ministère de la Santé s’attaque au marketing. Marisol Touraine a annoncé l’interdiction pure et simple de certaines « marques qui sont attractives, qui donnent le sentiment que fumer ces cigarettes c’est chic. » Sont visées les Fine, Corset, Allure et autres Vogue. Beaucoup plus longues et étroites que les classiques elles ne sont pas moins nocives, au contraire, mais plus classes, plus élégantes au bout des doigts des femmes modernes. Les cigarettiers avaient trouvé cette astuce pour dédiaboliser un produit accusé de causer des milliers de morts chaque année. Une trouvaille marketing décriée par le gouvernement qui sort l’arme fatale de l’interdiction. De la marque seulement, pas du produit. Mesdames vous pourrez toujours griller avec élégance votre clope « slim » mais elle portera un autre nom. Les équipes sont à la recherche d’autres appellations.
Je ne suis pas un très bon publicitaire mais pourquoi ne pas proposer des termes explicites, tout en rappelant avec délicatesse le bon goût et le luxe à la française. Craquez pour la « Goudron N° 5 », un maximum de saleté dans vos poumons, mais avec la délicieuse fragrance d’un grand parfum. Ou l’« Insane-Laurent », pour l’achat de dix cartouches vous aurez droit à une petite robe noire, celle que vous porterez dans votre cercueil, une fois morte d’un cancer. 

vendredi 4 novembre 2016

De choses et d'autres : Du tabac faisons table rase

tabac, addiction, santé
Gris, sombre et morose, novembre n’est pas le mois préféré des Français. Il pourrait cependant devenir le chouchou des milliers de personnes qui ont décidé d’arrêter de fumer durant l’opération nationale « Moi(s) sans tabac ». Depuis le 1er novembre plus de 150 000 fumeurs se sont inscrits et tentent de tenir un mois sans en griller une. 30 jours qui normalement donnent cinq fois plus de chance d’arrêter définitivement.
Mais c’est dur. Certains addictologues prétendent que le tabac a le même pouvoir de dépendance que l’héroïne. S’en défaire est pourtant vital pour la grande majorité des fumeurs. Cancers, problèmes cardiaques, insuffisance respiratoire : la cigarette est la meilleure façon de se suicider. A petit feu et dans de grandes douleurs.
Aux volontaires, le gouvernement distribue un kit pour aller au bout des 30 jours. Un livret de conseils, une application, un badge. Rien de bien transcendant. Mais le meilleur argument pour dire stop au tabac reste le porte-monnaie. Une petite roue permet de calculer les économies réalisées en arrêtant la clope. La somme atteint des centaines d’euros, voire des milliers sur un an. L’argent disparu en fumée (et en goudron dans vos poumons) aurait certainement été plus utile sur un compte épargne.
Fumeur, j’ai rejoint le mouvement et anticipé l’appel puisque je fête ce vendredi ma première semaine de sevrage. Souhaitez-moi bon courage !

lundi 12 septembre 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : « Ké ! Ké ! Ké ! Arglll... »

santé, rhume, actisoufre, ké
"Je regrette d'avoir acheté ce truc !" L'aveu, entre deux quintes de toux, est sans appel. Depuis trois jours, mon épouse est malade. Un bête refroidissement contracté alors qu'elle m'accompagnait à une visite... chez le médecin. De la salle d'attente hyper climatisée au bureau du toubib, on comptait bien 15 degrés de différence. Situation idéale pour lui obstruer le nez, la faire tousser et cracher ses poumons.
Samedi, direction la pharmacie. La responsable de l'officine lui conseille un produit fort et efficace . De retour à la maison, elle lit la notice et découvre une méthodologie pour le moins étrange. "Se placer devant un lavabo, renverser la tête en arrière et faire couler le produit dans une narine. Respirer par la bouche en prononçant de façon répétée la syllabe "ké"". "Ké" ? Kézaco ? Bonne élève, elle s'exécute. La scène vire au surréalisme. Ma chérie, consciencieusement placée devant l'évier de la cuisine, se remplit la narine et tente de prononcer le mot magique. Au bout de trois "ké", elle manque de s'étouffer, crache tout par la bouche et les narines en poussant un râle de fin d'existence. Elle tente l'autre narine. Encore moins concluant car, sans pitié, j'éclate de rire. Rire contagieux. Ses "ké" se terminent dans un fou rire entre crachats et reniflements.
Le pire ? Elle n'est pas guérie. Oublié le "ké", place aux inhalations d'huile essentielle d'eucalyptus. En silence et sous un torchon. Moins marrant mais plus efficace.
En bonus, du "Ké ! Ké ! Ké !" en live...

lundi 18 juillet 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Chasseurs inoffensifs (1/3)

pokemon go, jeu, virtuel, buzz, santé
Entre la fin de l'Euro et l'attentat du 14 juillet à Nice, excepté le « scandale » Jean-Marc Morandini (j'y reviendrai forcément à la rentrée), les journaux en mal d'idée originale en ont fait des tonnes sur le phénomène « Pokemon GO ».
C'est l'habitude dans ces lancements de jeu vidéo, il se dit tout et n'importe quoi. Comme si tout buzz, positif ou négatif, était bon à prendre quand de grosses sommes entrent en jeu. Car ces jeux vidéo restent avant tout de nouvelles machines à fric. L'application est gratuite, mais le bracelet payant et des achats sont proposés pour débloquer certaines situations. Rien de bien nouveau à ce stade.
La différence majeure de Pokemon GO consiste à demander aux joueurs de sortir de chez eux. Le chasseur, totalement inoffensif pour une fois, course dans le monde réel ces bestioles virtuelles appelées Pokemon. L'écran du smartphone se transforme en troisième œil capable de voir ces drôles de zèbres, invisibles sinon. Pour les capturer, il convient de les bombarder de « pokeballs », comme dans le jeu classique. Armes qu'on trouve dans des endroits stratégiques. Le smartphone et sa fonction GPS sont les véritables arbitres du jeu.
Les jeunes « gamers », dont les parents se désespéraient de les voir passer des journées affalés sur le canapé, abrutis devant leurs jeux, deviennent des marathoniens potentiels. Dans l'absolu, Pokemon GO améliore la santé physique. Par contre, côté santé mentale, de nombreuses dérives ont déjà été relevées.
Demain, ici même, le meilleur du pire.

lundi 7 septembre 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Plein les yeux

Les industriels ne manquent jamais d'idées pour pousser les acheteurs à la surconsommation. Dans le domaine des nouvelles technologies, le moindre progrès, après avoir été vanté comme la trouvaille du siècle qui vous simplifie la vie, se retrouve quelques années plus tard au banc des accusés. Souvenez-vous.
Avant le wifi, vous deviez connecter tous vos appareils à un modem. Terminé les fils emmêlés. Joie. Les ondes émises partout dans la maison vous bousillent les neurones. Malheur.
Le GPS permet de se déplacer sans s'égarer. Joie. Mais ces données sont publiques et tout le monde peut savoir où vous êtes. Fin de vos petits secrets. Malheur.
Passer des heures le nez collé devant un écran cathodique détruit vos rétines. Des filtres sont installés pour protéger les employés. Des écrans plats à base de LED apparaissent. Joie.
Quelques études scientifiques plus tard, la lumière bleue diffusée par ces diodes électroluminescentes (appellation scientifique française des LED) semble finalement pire pour nos yeux. Malheur. Dans ce dernier cas, certains constructeurs ont déjà trouvé la parade. Ils proposent des machines équipées de la technologie "Softblue". Plus chères évidemment, mais quel effort ne déploierait-on pas pour se protéger ? En attendant un futur article savant sur la nocivité de ces nouveaux écrans, à éviter au profit d'autres, plus récents. Encore plus onéreux.
Une évolution plus vicieuse que l'obsolescence programmée.

mardi 21 avril 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - La mauvaise image de la santé

Dans la catégorie « image la plus sexiste de l'année », le conseil général des Bouches-du-Rhône remporte la palme haut la main avec la couverture du carnet de santé remis à tous les jeunes parents du département. Un document tout ce qu'il y a de plus officiel, estampillé du logo du CG13 en bas à gauche. Et en couverture la photo de deux enfants. Le garçon, large sourire, regarde l'objectif, la main dix centimètres au-dessus de la tête, pour figurer une toise imaginaire. Un peu en retrait, une petite fille, yeux baissés, a l'air de s'arracher les cheveux en scrutant le centimètre de couturière passé autour de sa taille. Le premier semble dire « Je veux grandir », la seconde « Je ne veux pas grossir ». 
Incroyable que cette image, tout sauf innocente, ait passé toutes les épreuves de sélection d'une administration départementale.
On en arrive au triste constat que personne ne se sente concerné ni par la cause féministe, ni par les troubles alimentaires. Heureusement quelques « lanceuses d'alerte » ont soulevé le problème sur internet et une pétition circule. Donc, pour certains responsables, une fille en bonne santé en 2015 surveille son tour de hanche comme le lait sur le feu. On voudrait promouvoir l'anorexie (qui est une maladie grave, ne l'oublions pas), on ne s'y prendrait pas autrement.
Pendant que les mannequins trop maigres se retrouvent interdits de podium grâce à la loi récemment votée, d'autres élus font l'apologie de la maigreur. Comme si, dans les Bouches-du-Rhône, il était souhaitable que les garçons soient grands et forts et les filles, petites et menues.