Affichage des articles dont le libellé est oms. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est oms. Afficher tous les articles

vendredi 15 mai 2020

De choses et d’autres - Tout est à réinventer


L’OMS prévient : il se peut que le covid-19 soit durablement présent partout sur la planète. Alors, en attendant le vaccin, il est urgent de réinventer toutes les interactions sociales afin de limiter les contacts. Et d’anticiper, au cas où une seconde vague déferlerait sur la France. Pourquoi ne pas déjà penser à aménager les restaurants comme cet établissement néerlandais. 
Chaque table, de deux ou quatre, est dans une structure de plexiglas transparent. En terrasse, on peut profiter du paysage, sans risquer de contaminer les voisins. Dans la région, cela risque de se transformer en étuve, mais suer quelques gouttes ou être contaminé, il faut choisir. Des architectes espagnols ont déjà imaginé des cabines individuelles à placer sur le sable des plages. Les murs sont transparents là aussi, mais si l’on place des serviette autour, on peut en plus se changer en toute intimité. Pratique... 
Cette crise sanitaire devrait encore accélérer la robotisation de notre société. Un humain est contagieux, pas une machine. Comme dans les romans de science-fiction, les robots vont se multiplier, devenir vitaux. Notamment des robots de compagnie qui auraient été bien utiles pour briser l’isolement de certains.
 Dans les magasins, les caisses automatiques, encore plus que le drive, sont devenues très tendance. Mais il faudrait y ajouter une option voix, car un écran tactile tripoté par des centaines de clients, bonjour le nid à microbes et virus à la fin de la journée. 
Mais à ce rythme, dans 30 ans, on vivra tous dans une bulle de réalité virtuelle totalement aseptisée. Alors, entre deux périodes de confinement, profitez de la vie, notamment « le bruit et l’odeur » vilipendés à une époque par Jacques Chirac.

Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le vendredi 15 mai

dimanche 28 octobre 2012

BD - Hommes de compagnie d'après Stéfan Wul


Connaissez-vous Pierre Pairault ? Ce nom ne doit pas dire grand chose au grand public. C'est pourtant le véritable nom d'un des plus grands écrivains de science-fiction français. Il a 12 romans (chefs-d’œuvre plus exactement) à son actif sous le pseudonyme de Stéfan Wul. Un univers qui a inspiré des centaines d'auteurs contemporains et qui est remis au goût du jour par les éditions Ankama. Olivier Vatine a revisité « Niourk » alors que Morvan et Mike Hawthorne ont relevé le défi de « Oms en série ». Un défi car ce roman, certainement le plus connu, a servi de trame au long métrage d'animation de René Laloux « La planète sauvage ». La vision de cette histoire d'asservissement de l'homme par des extraterrestres bénéficie de la virtuosité du dessinateur américain, ayant fait ses premières armes chez Marvel et Dark Horse. 
Sauvage et violent, le scénario de Morvan est fidèle au texte de Stéphan Wul
« Oms en série » (tome 1), Ankama, 13,90 €