Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
mercredi 8 avril 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES - Centenaire électrique
Incroyable interview du second greffé d'un cœur artificiel ce week-end dans le Journal du Dimanche. Le genre de déclarations qui vous boostent tant elles sont positives et enthousiastes.
Cet homme de 68 ans, à qui les médecins ne donnent plus que quelques semaines à vivre l'été dernier, est le second malade à recevoir le cœur artificiel Carmat. De retour chez lui depuis janvier dernier, il déroule à nouveau normalement le fil de sa vie paisible de retraité passionné de bricolage. Seul souci permanent : penser à recharger les batteries. Pourtant sportif accompli, une insuffisance cardiaque l'avait transformé en papy fatigué. Des journées désormais dans un fauteuil, comme abandonné de toute force.
Quelques jours après la greffe, il retrouve tonus et clarté d'esprit. "En fait je ne me suis jamais senti aussi bien. Intellectuellement, je réfléchis plus précisément à un tas de choses, confie-t-il au JDD. C'est difficile à expliquer, je me sens plus rapide. Je n'ose pas dire plus intelligent... » En d'autres circonstances, on parlerait de miracle.
Les médecins lui conseillent de pratiquer le vélo d'appartement. Il refuse. N'envisage le vélo qu'en plein air. Il part donc dans la campagne nantaise, les batteries sur le porte-bagages, évitant quand même les portions trop pentues. La nuit, il dort comme un bébé, malgré le bruit du moteur de ce cœur qui lui redonne l'envie de vivre. Pour preuve, il projette sérieusement de vivre jusqu'à cent ans. Il incarne la preuve que le progrès, dans quelques décennies, nous permettra de tutoyer l'immortalité sans paraître fou à lier.
lundi 5 mai 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES - De l'importance d'apprendre à être perdant
samedi 19 novembre 2011
Billet - Le second scandale DSK
Les blagues de potaches sont rarement de bon goût. Celle-là fait de plus en plus parler d'elle. Des associations d'étudiants organisent à Nantes, le 24 novembre, une soirée dans une boîte de nuit. Intitulée Tonus DSK, l'affiche montre une charmante jeune femme en tenue de soubrette, l'œil aguicheur, demandant « Ben dis donc on te voit plus à l'hôtel... ? »
Pourquoi avoir associé DSK à cette soirée ? Simple, ce sont les étudiants de Droit, Santé et Kiné qui l'organisent. DSK en abrégé. Une séance de brainstorming plus tard, cela donne cette affiche qui circule à toute vitesse sur les forums du net. Certains syndicats étudiants se sont offusqués, d'autres saluent cette trouvaille qui ne fait que rebondir sur une actualité s'enrichissant chaque jour de détails croustillants. La boîte de nuit, elle, se frotte les mains : les réservations explosent.
Enfin, dernier détail qui tue, les transports en commun nantais proposent une navette de nuit. Le départ, cela ne s'invente pas, est prévu... Hangar aux bananes.


