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mercredi 8 avril 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Centenaire électrique


Incroyable interview du second greffé d'un cœur artificiel ce week-end dans le Journal du Dimanche. Le genre de déclarations qui vous boostent tant elles sont positives et enthousiastes.

Cet homme de 68 ans, à qui les médecins ne donnent plus que quelques semaines à vivre l'été dernier, est le second malade à recevoir le cœur artificiel Carmat. De retour chez lui depuis janvier dernier, il déroule à nouveau normalement le fil de sa vie paisible de retraité passionné de bricolage. Seul souci permanent : penser à recharger les batteries. Pourtant sportif accompli, une insuffisance cardiaque l'avait transformé en papy fatigué. Des journées désormais dans un fauteuil, comme abandonné de toute force.
Quelques jours après la greffe, il retrouve tonus et clarté d'esprit. "En fait je ne me suis jamais senti aussi bien. Intellectuellement, je réfléchis plus précisément à un tas de choses, confie-t-il au JDD. C'est difficile à expliquer, je me sens plus rapide. Je n'ose pas dire plus intelligent... » En d'autres circonstances, on parlerait de miracle.
Les médecins lui conseillent de pratiquer le vélo d'appartement. Il refuse. N'envisage le vélo qu'en plein air. Il part donc dans la campagne nantaise, les batteries sur le porte-bagages, évitant quand même les portions trop pentues. La nuit, il dort comme un bébé, malgré le bruit du moteur de ce cœur qui lui redonne l'envie de vivre. Pour preuve, il projette sérieusement de vivre jusqu'à cent ans. Il incarne la preuve que le progrès, dans quelques décennies, nous permettra de tutoyer l'immortalité sans paraître fou à lier.

lundi 5 mai 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - De l'importance d'apprendre à être perdant

« Une seule chose importe : apprendre à être perdant ! » Cet aphorisme de Cioran, devrait être enseigné par tous les professeurs de sport de la planète. Encore plus forte que « l'important, c'est de participer » de Coubertin, cette réflexion d'un philosophe qui n'a probablement jamais assisté à un seul match de rugby de sa vie devrait cependant suffire à redonner un peu de baume au cœur des supporters catalans. Après plus d'un siècle dans l'élite, redescendre ne peut que renforcer le club, lui donner une nouvelle expérience dont il ressortira grandi, plus solide.
De tous temps les perdants ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Prenez Raymond Poulidor, souvent second, il a toujours été plus populaire que les coureurs cyclistes qui le précédaient sur la ligne d'arrivée. Un échec, comme un succès, n'est jamais définitif. Ce n'est qu'un passage.
Et puis, il y a plus mal loti que l'USAP. Le Stade Rennais par exemple. Depuis 1971, le club n'a plus gagné un seul trophée. Samedi soir, en finale de la Coupe, face à Guingamp, bis repetita de celle de 2009. Rennes revient bredouille du Stade de France. L'autre club breton s'impose. Mais est toujours menacé de relégation en Ligue 2.
On monte, on descend, on gagne, on perd... La glorieuse incertitude du sport (mise à mal, il est vrai, par les millions du PSG) fait tout le sel de la compétition. Si tout était écrit d'avance, quel intérêt à se déplacer au stade, à regarder un match à la télévision, lire les analyses et décortiquer les classements dans le journal ?

Chronique "De choses et d'autres" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant

samedi 19 novembre 2011

Billet - Le second scandale DSK

Les blagues de potaches sont rarement de bon goût. Celle-là fait de plus en plus parler d'elle. Des associations d'étudiants organisent à Nantes, le 24 novembre, une soirée dans une boîte de nuit. Intitulée Tonus DSK, l'affiche montre une charmante jeune femme en tenue de soubrette, l'œil aguicheur, demandant « Ben dis donc on te voit plus à l'hôtel... ? »

Pourquoi avoir associé DSK à cette soirée ? Simple, ce sont les étudiants de Droit, Santé et Kiné qui l'organisent. DSK en abrégé. Une séance de brainstorming plus tard, cela donne cette affiche qui circule à toute vitesse sur les forums du net. Certains syndicats étudiants se sont offusqués, d'autres saluent cette trouvaille qui ne fait que rebondir sur une actualité s'enrichissant chaque jour de détails croustillants. La boîte de nuit, elle, se frotte les mains : les réservations explosent.

Enfin, dernier détail qui tue, les transports en commun nantais proposent une navette de nuit. Le départ, cela ne s'invente pas, est prévu... Hangar aux bananes.