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mardi 3 septembre 2024

BD - Nazis au frais dans le Valhalla Bunker


Action, humour et dérision : la série Valhalla Hôtel de Pat Perna et Fabien Bedouel avait marqué les esprits lors de sa parution (trois tomes en 2021 et 2022). Suite des aventures de ces très pittoresques chasseurs de nazis dans Valhalla Bunker, série elle aussi prévue en trois tomes.

Cette fois, Bedouel est seul aux commandes. Il conserve l'esprit de la première série et multiplie les gags en référence à la première trilogie.


Dix années après le carnage au motel de Flatstone dans le Nouveau-Mexique, le shérif, bête comme ses pieds, est devenu président des États-Unis. Très contrarié par sa couleur (blond vénitien tirant sur le jaune trumpien), il demande aux anciens de reprendre du service car une secte nazie est de nouveau sur le point de faire vaciller la démocratie américaine, ou du moins ce qu'il en reste...

El Loco, Betty, Meli et Lemmy vont donc mettre le cap sur l'Alaska et pénétrer dans les tréfonds d'un bunker grouillant de nostalgiques du IIIe Reich.

On rit beaucoup des dialogues surréalistes entre les héros, on apprécie les cascades, combats et autres cabrioles effectuées, sans doublures, par les héros. Et on retrouve avec plaisir des nazis rigides, racistes et complètement débiles.
« Valhalla Bunker » (tome 1), Glénat Comix Buro, 64 pages, 16,50 €

vendredi 11 mars 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Très cher nu

Erin Andrews pèse aujourd'hui 55 millions de dollars. Non, la journaliste américaine de Fox Sports, n'a pas coché les six bons chiffres du loto. Mais c'est tout comme, après avoir gagné son procès contre un hôtel et un paparazzi improvisé. 55 millions de dollars, soit les indemnités accordées par le juge.
Cette jolie blonde, qui en 2008 travaillait pour la chaîne de sport ESPN, est filmée évoluant nue dans sa chambre. Le voyeur soudoie un employé de l'hôtel où la jeune femme réside, obtient le numéro de sa chambre et demande à emménager dans la chambre juste à côté. Le réceptionniste accepte sans poser de question. Du balcon, le vidéaste d'occasion réalise un petit film de cinq minutes qu'il diffuse sur internet dans la foulée.
A l'issue d'une longue bataille judiciaire où la journaliste attaque le "cinéaste" mais aussi l'hôtel, elle touche le jackpot. Pas évident que le voyeur n'ait les moyens de payer l'amende, par contre la grande chaîne d'hôtel déboursera la moitié de la somme, soit près de 28 millions de dollars. Une nuitée fort peu rentable.
Décidément, mieux vaut éviter de descendre dans certains hôtels aux USA. Chacun se souvient des "indélicatesses" de Dominique Strauss-Kahn. L'affaire a également été portée devant la justice, un arrangement financier a cependant permis d'éviter le procès. Dans les deux cas, on ne peut que déplorer l'attitude de ces hommes sans scrupule.

samedi 7 juin 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Mal de cap final

Parfait. Le reste du séjour (voir l'Indépendant depuis lundi) dans cet hôtel de Catalogne Sud se déroule idéalement. Cerise sur le gâteau, les deux heures passées dans la salle de sport l'ont été en solitaire.
Cette tranquillité me donne enfin l'occasion de galoper sur un tapis de course. Jusqu'à ce jour, j'ai toujours évité cet instrument de torture de peur de chuter comme sur ces vidéos hilarantes vues sur internet. Finalement l'opération se révèle assez simple. Et par chance je ne suis pas tombé. Sinon j'aurais immédiatement exigé l'effacement de l'enregistrement car si la salle est vide, un objectif de caméra est braqué sur les tapis. J'ai pu aussi tester tous les appareils destinés à soulever des poids. Visiblement le précédent utilisateur s'appelle Musclor car la charge était toujours maximale. Tant et si bien qu'au début je crois à une défaillance mécanique. En fait il suffit de baisser le réglage. J'oublie le 15 (des tonnes?) et me contente d'un petit 5 (kilos sans doute!).
Croyant notre malédiction terminée, le dernier soir nous descendons au bar. Mon épouse pour écrire quelques cartes, moi pour consulter mes deux jours de mails grâce au wifi gratuit. Un moment d'inattention et nous replongeons dans l'horreur installés à côté de la tablée Monique, petit mari moustachu et consorts. L'apéro, très chargé, provoque une montée de décibels insupportable. Changement de place. Dans la précipitation je renverse mon cocktail. Au final nous remontons dans la chambre avec un « mal de cap » carabiné.
La prochaine fois ce n'est pas une chambre que je réserve, mais tout l'hôtel. Dès que j'ai empoché l'Euro Millions...  

jeudi 5 juin 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Le coup de la serviette

Les apparences sont trompeuses. Nous en avons fait les frais, mon épouse et moi, au second jour de notre escapade dans ce même hôtel quatre étoiles de la Costa Brava dont je vous parle depuis lundi. Principal motif de notre choix : la possibilité de profiter d'un sauna. Rien de tel pour éliminer toxines et fatigue récurrente qu'un séjour de 15 minutes dans une pièce à 70 °C. On en sort totalement détendu, comme débarrassé du stress accumulé depuis des mois.
Celui de l'hôtel est installé à côté des vestiaires de la piscine couverte. Mon épouse sort la première. Pose sa serviette sur un banc et s'apprête à entrer dans la douche. Arrive un jeune couple avec une fillette de moins de deux ans. Indécrottable, ma femme fait une risette à l'enfant qui lui retourne le sourire. La maman aussi. Je vois la scène de loin, derrière le brouillard formé par ma transpiration aussi intense qu'un arrosage automatique...
Ma femme sort de la douche... Sa superbe serviette Speedo bleue posée sur le banc a disparu. Pour moi, seule explication possible : le couple l'a emportée par inadvertance. "Impossible, réplique mon épouse. Je l'ai mise au bout du banc quand ils sont entrés, très loin de leurs affaires". Et elle pénètre d'un pas décidé dans l'enceinte de la piscine couverte.
Craignant le pire, je jette un œil persuadé de voir le bassin se remplir de sang (faut pas trop énerver ma femme...). Ouf, elle a récupéré sa serviette, effectivement bien planquée, et pas par inadvertance, vu la culpabilité affichée sur le visage de la maman kleptomane. Voler les serviettes de l'hôtel, je veux bien, mais pas touche à celles des clients !
À suivre.

mercredi 4 juin 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Bouffer à volonté

Notre séjour, mon épouse et moi, dans cet hôtel quatre étoiles de la Costa Brava (voir chroniques de lundi et mardi) prend enfin la tournure calme et farniente tant espérée. Après un cocktail siroté au bar de la piscine, retour à la chambre pour une mini sieste.
Trois heures plus tard, panique à bord. On descend en vitesse au restaurant en espérant qu'ils servent encore. Heureusement, nous sommes en Espagne. Même si la clientèle est composée à 90 % d'étrangers, les horaires restent très larges.
Nous préférons la véranda pour bénéficier du soleil couchant et allons à tour de rôle détailler le buffet. Très varié. Et très copieux. La pire des choses pour mon régime (obligatoire dans mon cas) et celui de mon épouse (totalement superflu, mais elle sait se sacrifier pour m'encourager). Plein de bonnes résolutions, je me compose une assiette de hors-d'œuvre à base de tomates, salades et concombres frais. Je mâchouille sans conviction mes crudités quand ma chérie revient avec des petits pâtés chauds, des toasts garnis et des friands à la viande "à partager", me dit-elle. J'avoue, je n'avais pas repéré cet étal, sinon ma volonté aurait fondu comme glace au soleil.
Chaque déplacement vers le buffet, à l'intérieur, nous provoque les mêmes sensations. Le bonheur d'un silence feutré en opposition au vacarme de la véranda. La structure n'est pas en cause, mais une tablée de huit personnes et quasiment du double de bouteilles de vin vides. Je reconnais Monique, ses amis et d'autres clients, d'humeur plus enjouée qu'à l'accueil tout à l'heure. Leurs rires résonnent tant et plus. Pour le dîner en amoureux, on repassera...
À suivre...

mardi 3 juin 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Étonnants touristes (1)

Jeune, j'ai beaucoup voyagé. Aujourd'hui, je me contente de faire un peu de tourisme. La semaine dernière, durant trois jours et en compagnie de mon épouse qui elle aussi en avait bien besoin, j'ai tout coupé pour un séjour dans un hôtel de la Costa Brava. Trois jours au calme, loin de l'actualité et des soucis du quotidien. En théorie.

Dans la réalité, notre chemin a croisé d'étonnants touristes. Français, bien évidemment... Premier choc à la réception de l'hôtel. Un groupe de quatre personnes, deux couples, accapare la jeune femme au sourire radieux. Elle a du mérite. Son badge nous apprend qu'elle s'appelle Svetlana. Zen, Svetlana, malgré les grimaces d'un petit moustachu en short et sandales ouvertes (avec chaussettes). « J'ai demandé vue sur la mer. Je n'ai pas la vue. Vous devez m'offrir le repas de midi en dédommagement ! ». Nous observons le pauvre homme monter dans les tours. Il devient rouge. Gare à la crise d'apoplexie. Discrètement, Svetlana demande à un responsable qui, fort de son expérience, renifle le vindicatif un peu lourd et donne son accord.
Il est tout fier maintenant le petit moustachu. Il appelle bruyamment sa femme restée en retrait. « Monique ! Monique ! ». La prend à témoin pour se vanter de son efficacité et de s'étonner auprès de ses amis : « Vous auriez dû négocier le repas du midi. Quand, même, on n'a pas la vue ! ». Nous avançons d'un pas, persuadés que notre tour arrive. Perdu, c'est Monique qui part à l'assaut de la pauvre Svetlana.
À suivre...