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mardi 10 novembre 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES : En avoir dans la culotte


L'expression "en avoir dans la culotte" (ou dans le slip) est spécifiquement masculine. Pourtant, les femmes pourraient en dire autant qui chaque mois subissent une semaine "d'indisposition" peu agréable. Incontournable surtout. Une réalité assez abstraite chez les hommes. Po
ur preuve, le récent débat à l'assemblée nationale sur une histoire de TVA. Tampons et serviettes hygiéniques sont taxés à 20 %.
Une députée a déposé un amendement pour ramener ce taux à 5,5 %, celui des produits de première nécessité. Réponse du gouvernement, pas question, ils sont classés dans la catégorie luxe. D'ailleurs, argumente Christian Eckert, ministre du Budget, les mousses à raser pour les hommes sont aussi taxées à 20 %. Certaines ont failli s'étouffer en entendant cette comparaison peu judicieuse. Malgré une forte mobilisation sur le net, les 15 millions de femmes qui chaque mois sont obligées de se protéger continueront à payer le prix fort.
Le même débat a eu lieu en Angleterre. Mais pour ramener la taxe à 0 %. La bataille sémantique fut épique, les hommes s'obstinant à utiliser le mot "produits" en lieu et place de tampons et serviettes.
Le rejet de l'amendement par une assemblée française très largement masculine peut sembler logique. Mais il aurait été autre "si les hommes avaient des règles…" comme Twitter s'en est amusé. Alors, "les tampons seraient distribués gratuitement", "un congé maladie spécifique serait créé" et, le meilleur et aussi le plus juste "tous les mois, il faudrait les emmener aux urgences car ils seraient en train de mourir".

jeudi 5 juin 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Le coup de la serviette

Les apparences sont trompeuses. Nous en avons fait les frais, mon épouse et moi, au second jour de notre escapade dans ce même hôtel quatre étoiles de la Costa Brava dont je vous parle depuis lundi. Principal motif de notre choix : la possibilité de profiter d'un sauna. Rien de tel pour éliminer toxines et fatigue récurrente qu'un séjour de 15 minutes dans une pièce à 70 °C. On en sort totalement détendu, comme débarrassé du stress accumulé depuis des mois.
Celui de l'hôtel est installé à côté des vestiaires de la piscine couverte. Mon épouse sort la première. Pose sa serviette sur un banc et s'apprête à entrer dans la douche. Arrive un jeune couple avec une fillette de moins de deux ans. Indécrottable, ma femme fait une risette à l'enfant qui lui retourne le sourire. La maman aussi. Je vois la scène de loin, derrière le brouillard formé par ma transpiration aussi intense qu'un arrosage automatique...
Ma femme sort de la douche... Sa superbe serviette Speedo bleue posée sur le banc a disparu. Pour moi, seule explication possible : le couple l'a emportée par inadvertance. "Impossible, réplique mon épouse. Je l'ai mise au bout du banc quand ils sont entrés, très loin de leurs affaires". Et elle pénètre d'un pas décidé dans l'enceinte de la piscine couverte.
Craignant le pire, je jette un œil persuadé de voir le bassin se remplir de sang (faut pas trop énerver ma femme...). Ouf, elle a récupéré sa serviette, effectivement bien planquée, et pas par inadvertance, vu la culpabilité affichée sur le visage de la maman kleptomane. Voler les serviettes de l'hôtel, je veux bien, mais pas touche à celles des clients !
À suivre.