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dimanche 20 novembre 2022

BD - Tueurs idéaux

Il n’existe pas un crime parfait, mais une multitude de morts dont personne ne soupçonne que ce sont des rimes. Sur ce concept, cher au roman policier, une dizaine d’auteurs de BD proposent des histoires courtes d’une dizaine de pages. 

Une anthologie criminelle qui débute par la danse de Ginette, fille de joie du Paris de la fin du XIXe siècle. Elle va se débarrasser de son maquereau, Momo la main lourde, avec une facilité déconcertante. Une première mise en bouche signée Gess. 

On trouve ensuite des récits de Moynot, Guérineau, Chabouté ou De Metter. La palme revient cependant à Rabaté qui imagine un étrange récit familial dans un train. Histoire qui finit mal… 

À noter à la fin de chaque histoire, la biographie du mort par Anaïs Bon.

« Le crime parfait », Philéas, 19,90 €


vendredi 27 mars 2020

BD - Des mangeurs d’hommes et un dragon encore plus affamé


L’adaptation des nouvelles de Robert E. Howard mettant en scène Conan le Cimmérien réserve de belles surprises. Car loin d’être une opération commerciale, la collection donne toute liberté à des dessinateurs de très grand talent. On atteint des sommets avec « Les mangeurs d’hommes de Zamboula » confié à Gess. Conan vient d’arriver à Zamboula, la grande cité marchande aux portes du désert. Il veut passer une nuit chez Aram Baksh, une auberge qui a mauvaise presse. Certains voyageurs disparaissent après avoir fait étape dans la demeure du riche commerçant. Armé de son épée et de sa musculature à toute épreuve, Conan déjoue sans problème l’attaque des mangeurs d’homme. 



Mais au cours du combat, il doit secourir une jeune femme entièrement nue. Une seconde aventure débute, avec magie, sortilège et trésor caché à la clé. L’album bénéficie d’un cahier graphique composé de recherches de Gess et de quelques hommages d’autres dessinateurs au héros de l’écrivain américain. 



Autre histoire fantastique mais cette fois avec un dragon au centre de l’intrigue d’un album à l’italienne signé de trois auteurs tchèques : Baban, Masek et Grus, ce dernier assurant le dessin en couleurs directes de cette longue histoire de plus de 150 pages. 



Dans une contrée boisée, un seigneur vient de chasser un groupe de brigands qui terrorisaient la région. Mais sur ces terres, un dragon sévit. Comment le vaincre ? Un récit médiéval fantastique d’une richesse graphique époustouflante. 
« Conan le Cimmérien - Les mangeurs d’hommes de Zamboula », Glénat, 14,95 €
« Le dragon ne meurt jamais », Casterman, 25 €



vendredi 14 août 2015

BD - La bataille des profondeurs

Les super héros ne sont pas tous américains. Superdupont fera son grand retour en septembre (toujours avec Gotlib au scénario) et d'autres personnages profitent de la vague des films à gros budget. « L'œil de la nuit » de Lehman (scénario) et Gess (dessin) ne porte pas de costume moulant. Il évolue dans une Europe steampunk héritée de l'univers de Jules Verne. A la base Théo Sinclair n'a rien d'un fier redresseur de torts. Cardiaque, malingre, il préfère le calme des bibliothèques aux combats nocturnes. 
Mais un accident va le transformer. Il devient nyctalope et bénéficie d'un cœur artificiel expérimental. Non seulement la machine lui redonne une seconde jeunesse, mais elle décuple ses forces. Théo abandonne son statut d'intellectuel pour endosser celui de justicier de la nuit au service de l'État français. 
Dans cette seconde aventure de près de 100 pages, il affronte un androbathe, homme des profondeurs issu des manipulations génétiques d'un savant fou. Un hybride entre homme et requin, unique de son espèce mais programmé pour éradiquer les hommes de la surface de la terre. Un délicieux air rétro transforme cette BD d'aventures en bel hommage aux feuilletonistes du XIXe siècle.

« L'œil de la nuit » (tome 2), Delcourt, 15,95 €

samedi 7 février 2015

BD - Pour les amis du mystère


Serge Lehman multiplie les séries BD depuis quelques années. Après « La brigade Chimérique » et « Masqué », il se lance dans une nouvelle aventure avec Gess au dessin : Théo Sinclair est « L'œil de la nuit ». Jeune aristocrate souffreteux, il est plus habitué aux bibliothèques qu'aux champs de bataille. Comment s'est-il alors transformé en justicier de la nuit ? Les auteurs le dévoilent en partie dans le premier (et copieux, 96 pages) tome de ce récit entre histoire et fantastique. 
Au début du 20e siècle, la France ne parle que de l'invasion martienne de 1898. Les écrivains de l'époque, Maurice Leblanc, Gaston Leroux ou La Forge, le meilleur ami de Théo, se transforment en journalistes pour raconter les voyages spatiaux. Théo, accompagné de sa fiancée, assiste à la conférence de Camille Flammarion au cours de laquelle il dévoile la momie d'une nouvelle race de martiens. 
Un prélude qui permet de planter l'ambiance avant de plus personnaliser le récit. Théo, pour tenter de sauver son père, un savant, va se lancer sur les traces de l'Internationale de la Terreur, une organisation clandestine menée par la redoutable (et « merveilleuse » de l'aveu de Théo) Sonia Volkoff. Un récit dense, plein de trouvailles et surtout de suspense digne des meilleurs feuilletonistes de la grande époque.
« L'œil de la nuit » (tome 1), Delcourt, 15,95 €

mercredi 26 août 2009

BD - Nouveau départ pour la série Carmen McCallum


Nouveau départ pour la série Carmen McCallum. Si Fred Duval reste aux commandes du scénario, Gess cède le dessin à Emem. Ce jeune dessinateur a accepté un sacré défi. Le résultat est encore un peu brouillon et figé, mais les progrès en cours d'album sont réels, les dernières scènes, dans le maquis corse, étant assez réussies. 

Reste l'histoire. Fidèle aux premiers titres. Carmen, une fois son visage reconstitué (et modifié, ce qui facilite le travail à Emem), n'a qu'une idée en tête : se venger. Elle va infiltrer la sécurité d'un palace pour atteindre son but et assassiner son tourmenteur, Dario Fulci. Un exploit qui ne plait pas à tout le monde. Carmen devra payer pour son geste. Si elle désire se retirer des affaires, elle devra honorer un ultime contrat : dérober des documents à son ancien patron, Pascal de Cambre, un riche industriel pour qui les vies humaines n'ont que peu de poids face à la possibilité de faire progresser son chiffre d'affaires de quelques points. 

Carmen va donc tenter de le déloger de sa villa corse. Une Corse modernisée, l'action se situe en 2056, mais qui a gardé ses vieilles traditions d'omerta et de vendetta.

« Carmen McCallum » (tome 9), Delcourt, 12,90 € 

jeudi 10 janvier 2008

BD - De l'OGM à l'EGM

Actuellement, des chercheurs font des expériences sur des organismes génétiquement modifiés (OGM). Dans quelques années, les descendants de ces mêmes chercheurs pourraient faire leurs expériences sur des êtres génétiquement modifiés (EGM). Ce postulat est en toile de fond de la série Carmen McCallum écrite par Fred Duval et dessinée par Gess. Dans ce futur pas si éloigné que cela, les multinationales, pour exploiter des astéroïdes dans l'espace, ont créé des hommes « améliorés » pour qu'ils travaillent mieux et à moindre coût. Mais ces êtres, sans parents ni passé, ont une conscience et sont en pleine rébellion. 

Alors que des humains acceptent la création d'une nation indépendante des Astéroïdes, les industriels font tout pour tuer la révolte dans l'oeuf. Carmen et ses amis seront "embauchés" pour tenter de ramener la paix et d'ouvrir les négociations. Une série de science-fiction au succès croissant (des séries dérivées ont même vu le jour, Code McCallum et Travis) qui a le grand avantage de nous faire deviner ce que pourrait être l'avenir de nos enfants si on ne prend pas garde à certaines dérives scientifiques.

« Carmen McCallum », Delcourt, 12,90 €