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mercredi 31 janvier 2024

Cinéma - « Argylle », parodie futée d’un film d’espionnage

 

On retrouve dans Argylle, nouveau film de Matthew Vauhn (Kick-Ass, la série des Kingsman), toute son originalité doublée d’une saine autodérision sur les poncifs du genre. Il s’attaque cette fois au film d’espionnage pur et dur. James Bond devrait trembler. S’il ne craint pas les méchants, il ferait mieux de se méfier des persifleurs. L’agent secret, l’espion en chef, se nomme Argylle.

Grand, baraqué, toujours avec un coup d’avance, il est interprété par un Henry Cavill décidément meilleur comédien que ne le laissent entrevoir Superman ou The Witcher. Un espion trop beau pour être vrai. Après une scène d’ouverture qui relègue Tom Cruise et ses Mission Impossible au rang de film français barbant, on découvre qu’Argylle est l’invention d’Ely Conway (Bryce Dallas Howard), romancière célibataire qui partage sa vie de perpétuelle stressée avec Artie, un chat « tromignon ».

Tout se complique quand elle est abordée dans un train par un véritable espion, Wilde (Sam Rockwell), qui lui révèle que les intrigues de ses romans improbables sont en réalité tout à fait vraies. Ely va alors mélanger dans des scènes d’action au fort potentiel comique Argylle et Wilde. La suite est rythmée par une dizaine de coups de théâtre, rebattant sans cesse les cartes sur les identités de tous les protagonistes de ce film d’espionnage qui dynamite joyeusement un genre se prenant trop souvent au sérieux.

Le duo Conway-Wilde fonctionne à merveille, les comédiens en font des tonnes mais à bon escient et au final, même si les ultimes péripéties sont un peu sirupeuses, Argylle permet enfin aux spectateurs critiques de rire aux déboires des gentils comme des méchants.

Film de Matthew Vaughn avec Henry Cavill, Bryce Dallas Howard, Sam Rockwell, John Cena, Bryan Cranston

 

vendredi 27 mars 2020

BD - Des mangeurs d’hommes et un dragon encore plus affamé


L’adaptation des nouvelles de Robert E. Howard mettant en scène Conan le Cimmérien réserve de belles surprises. Car loin d’être une opération commerciale, la collection donne toute liberté à des dessinateurs de très grand talent. On atteint des sommets avec « Les mangeurs d’hommes de Zamboula » confié à Gess. Conan vient d’arriver à Zamboula, la grande cité marchande aux portes du désert. Il veut passer une nuit chez Aram Baksh, une auberge qui a mauvaise presse. Certains voyageurs disparaissent après avoir fait étape dans la demeure du riche commerçant. Armé de son épée et de sa musculature à toute épreuve, Conan déjoue sans problème l’attaque des mangeurs d’homme. 



Mais au cours du combat, il doit secourir une jeune femme entièrement nue. Une seconde aventure débute, avec magie, sortilège et trésor caché à la clé. L’album bénéficie d’un cahier graphique composé de recherches de Gess et de quelques hommages d’autres dessinateurs au héros de l’écrivain américain. 



Autre histoire fantastique mais cette fois avec un dragon au centre de l’intrigue d’un album à l’italienne signé de trois auteurs tchèques : Baban, Masek et Grus, ce dernier assurant le dessin en couleurs directes de cette longue histoire de plus de 150 pages. 



Dans une contrée boisée, un seigneur vient de chasser un groupe de brigands qui terrorisaient la région. Mais sur ces terres, un dragon sévit. Comment le vaincre ? Un récit médiéval fantastique d’une richesse graphique époustouflante. 
« Conan le Cimmérien - Les mangeurs d’hommes de Zamboula », Glénat, 14,95 €
« Le dragon ne meurt jamais », Casterman, 25 €



lundi 27 mars 2017

De choses et d'autres : Pour et contre les allergies


Grande découverte scientifique : un laboratoire français vient de mettre au point un patch contre l’allergie aux arachides. Mine de rien, les cacahuètes sont redoutables. Dans la série télévisée américaine « The Big Bang Theory », un des personnages, Howard, redoute plus que tout le moindre résidu d’arachide dans ses plats préparés. Si par malheur il en ingurgite un soupçon, le choc anaphylactique le transforme en bonhomme Michelin, lui qui d’ordinaire pèse 40 kilos tout mouillé.
Une source de gags inépuisable, aujourd’hui compromise par la découverte française. Il restera aux scénaristes l’autre allergie de la série, celle de Leonard, intolérant au lactose. Pas de risque de mort rapide dans son cas mais des flatulences incontrôlables. Effet comique assuré pour qui sait rire de tout.
Personnellement, je préférerais un produit qui rend allergique. Comme dans Tintin et les Picaros : le capitaine Haddock ne peut plus ingurgiter la moindre goutte d’alcool sans avoir envie de recracher tant cela lui semble infect. Moi qui me bats sans cesse contre les kilos en trop, si la charcuterie prenait le goût du céleri cru, je fondrais à vue d’œil.
Mais le top serait d’inventer un remède contre le mensonge. Un perturbateur endocrinien qui vous oblige à dire la vérité. Certainement dévastateur pour nombre de Français dans leur vie quotidienne, mais au moins on bénéficierait d’une campagne électorale beaucoup plus digne. 
En bonus, Howard aux urgences (en vo) :