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mercredi 13 décembre 2023

Polar - Un policier trop surveillé veut « Rester le chasseur »

Quand il découvre qu’une de ses informatrices vient d’être sauvagement assassinée, Alex Dumas, flic à Saint-Brieuc, enquête malgré les réticences de sa hiérarchie. Un polar breton signé Denis Lépée.


Dans la galerie des flics de papier (héros de romans policiers), Alex Dumas imaginé par Denis Lépée fait figure de dernier des Mohicans. Il a l’honneur chevillé au corps. Sans doute un reste de son expérience militaire, avant de devenir responsable des stups à Saint-Brieuc. Inflexible, droit, rigoureux, il n’hésite pourtant pas à prendre parfois des libertés avec les règlements qui ont tendance à lui compliquer la vie.

Après avoir monté un dossier officiel d’informateur pour une éducatrice qui baigne dans le milieu de la jeunesse défavorisé, il a regretté qu’elle n’ait pas bénéficié de ce statut avantageux.

Mais a quand même continué à échanger avec elle. A son grand regret quand il découvre qu’elle vient d’être sauvagement assassinée, après avoir été torturée. Alex Dumas craint que cela ait un rapport avec son enquête très officieuse sur un trafiquant de drogue local de plus en plus ambitieux.

Car « Il n’y a pas que les cadres qui rêvent de vivre en province. Les trafiquants de drogue aussi ont compris l’intérêt du développement du business dans les villes moyennes ». Ceux qui ne restent pas sous-traitants « peuvent se tailler des empires très rentables ». Ce serait le cas d’Alan Kerdec, « un vrai givré » selon l’avis de Dumas. Mais Kerdec semble être protégé en plus haut lieu. Pire, Dumas a l’impression qu’on le surveille, permettant au gros dealer d’avoir toujours un pion d’avance sur lui. La paranoïa est puissante quand on menace directement sa femme et ses enfants.

Ce premier polar de Denis Lépée, plutôt spécialisé dans les romans historiques, est très réaliste. On suit pas à pas l’enquête du héros, ses doutes, sa façon de rebondir et surtout de déjouer les nombreuses chausse-trapes déposées sur son chemin avant un final explosif.

« Rester le chasseur » de Denis Lépée, Fayard Noir, 268 pages, 19 €
 

vendredi 9 décembre 2016

DVD et blu-ray : La Reine des glaces, mère éplorée


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Joli conte que ce « Chasseur et la Reine des Glaces », film du réalisateur français Cedric NicolasTroyan avec en vedette Emily Blunt, Chris Hemsworth, Charlize Theron et Jessica Chastain. Sorte de prolongement de l’histoire de Blanche Neige, il met en vedette Freya, future Reine des Glaces et sœur de la redoutable Ravenna. Freya (Emily Blunt), contrairement à sa sœur, dure, méchante et impitoyable, s’adoucit quand elle tombe amoureuse d’un beau jeune homme. Elle a une petite fille, mais le père, tue le nourrisson. Freya découvre alors son pouvoir glacial, s’exile dans le Nord et forme des guerriers impitoyables.

Parmi eux, Eric, le Chasseur, et Sara, experte en maniement des arcs. Ils forment un couple de guerriers impitoyables. Ils s’épaulent dans les batailles et se découvrent une attirance mutuelle. Mais dans le royaume de Freya, l’amour est banni. Les tourtereaux tentent de s’échapper, la vengeance de la Reine sera implacable. Cependant, comme dans tout conte, l’histoire n’est pas terminée. Le Chasseur, quelques années plus tard est réquisitionné par Blanche Neige (devenue reine à la place de l’infâme Ravenna) pour retrouver le miroir magique. Il sera accompagné par deux nains interprétés par Rob Brydon et Nick Frost. Un duo de comiques transformant le film d’aventure en comédie totalement loufoque. Un excellent moment, pour petits et grands, avec effets spéciaux réussis.
Le DVD et le blu-ray offrent en plus de la version cinéma, le montage long, quelques scènes coupées, un bêtisier réjouissant (Charlize Théron sait sourire, c’est rassurant) et un making of très complet.
➤ « Le Chasseur et la Reine des Neiges », Universal Vidéo, 17,05 € le DVD et 20,05 € le blu-ray

mardi 11 août 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Chat sachant chasser des chaussettes


La France compte 12 millions de chats domestiques. A quel point influencent-ils la biodiversité ? Des chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle lancent une vaste étude sur nos amis ronronnants. S'ils équipent quelques matous d'une balise GPS (pour suivre en direct leur parcours de chasseurs), le gros de l'étude sera fourni directement par nous, les maîtres. Un site internet permet de renseigner le type de proie que nos « chatminous » ramènent. Sur le formulaire, plusieurs options : mammifère (souris), reptile (du simple lézard à la vipère) ou oiseau (moineau ou plus rare troglodyte mignon). Nous avons trois chats à la maison. La plus âgée a beaucoup chassé dans sa jeunesse. Aujourd'hui elle se contente de dormir 23 heures sur 24. 
Les deux plus jeunes ne semblent pas constituer des exemples très représentatifs. Ils ont toujours un instinct de chasse assez poussé, mais n'influent plus sur la biodiversité. Marcel, beau mâle de 8 kilos, toujours affamé, ne chasse plus que les sachets de croquettes. Même en haut d'une étagère, il est capable s'escalader cette dernière pour déchiqueter l'emballage. Sa sœur Jane, gentille petite femelle, se révèle encore plus bizarre. Tout ce qu'elle chasse, elle le ramène à nos pieds. 
Cependant, elle dédaigne les petits animaux au profit des... chaussettes sales. Elle attaque régulièrement la panière et déterre ces bouts de tissu qu'elle ramène fièrement en miaulant de plaisir. J'ai bien cherché dans le formulaire des chercheurs, il n'existe pas de catégorie « habits ». Donc, nos chats sachant chasser des chaussettes sècheront la recherche.

jeudi 6 août 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Indignations fluctuantes

L'été est propice aux indignations. Cette année n'échappe pas à la règle. Depuis quelques jours, les sujets ne manquent pas, comme si les gens, en vacances, n'avaient rien d'autre à faire que de juger leurs voisins. Indignations à géométrie variable, pas toujours compréhensibles. Ainsi tout le monde s'émeut de la mort de Cécil, le lion à la crinière noire, abattu par un chasseur américain. Ils sont moins nombreux à lancer des pétitions sur le net ou réclamer la peau des responsables pour les centaines d'Africains noyés en tentant de rejoindre l'Europe ou tués dans leur fuite vers l'Angleterre via le tunnel sous la Manche. Étrange monde qui ressent moins d'empathie pour les migrants que pour un fauve. 
Dans la même veine, il semble ne pas y avoir photo entre le sort d'un enfant rom de cinq ans et Hitchbot, un robot auto-stoppeur canadien. Le premier a trouvé la mort mardi soir dans une rue de Paris. Le conducteur de la camionnette n'a même pas daigné s'arrêter... Quelques voix s'élèvent, mais rien qui émeuve vraiment. 
Par contre tout le monde verse une larme sur Hitchbot. Ce bidule, inventé par des chercheurs canadiens, sillonne les routes d'Amérique du Nord en stop. Les automobilistes le prennent à bord et le déposent un peu plus loin. Il a traversé le Canada (6000 kilomètres sans encombre) et tenté de rejoindre la Californie. Fin du voyage à Philadelphie où il vient d'être retrouvé vandalisé et démembré au bord de la route. « Pauvre petit robot... » se lamente le chœur des pleureuses. Pauvre Humanité plutôt ! 

mercredi 22 avril 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Accident de chasse

Peut-on rester insensible face à la mort de quelqu'un ? Au risque de passer pour un être dénué de toute humanité, j'ose répondre oui dans ce cas particulier.

Ian Gibson est décédé accidentellement la semaine dernière. Cet homme a rendu son dernier souffle lors d'une chasse fermée au Zimbabwe. Grand chasseur devant l'éternel, il a rencontré l'animal qui aura vengé ses centaines de victimes. Ian Gibson proposait ses services à de riches amateurs de ce genre de « loisir ». Il était chargé de traquer un lion. Il n'a pas trouvé le félin mais sa route a malencontreusement croisé celle d'un éléphant. Un pachyderme en colère. Gibson a bien tenté de se défendre, mais son fusil, pour une fois, n'a pas suffi à stopper la charge. Sa dernière vision aura été une patte d'éléphant. Deux secondes plus tard il expirait, piétiné par le mastodonte sans doute missionné par les esprits des « trophées » qui fomentaient cette vengeance depuis des lustres. 
Non, la mort de Ian Gibson ne m'émeut pas. Pas plus que celle des toréadors qui se font embrocher. Ils connaissent les risques du métier.
Ces safaris d'un autre âge sont encore monnaie courante dans certaines « réserves » africaines. 
Le plus incroyable reste l'arrogance du tueur qui pose tout sourire, un pied sur le cadavre. Régulièrement ce genre de cliché déclenche des polémiques sur internet. Dernier exemple avec cette ravissante pom-pom girl américaine, à la dentition parfaite, si fière sur la nouvelle photo de son profil Facebook qui la montre en compagnie de la girafe qu'elle vient d'achever. Une girafe, si belle, si gracieuse. Si inoffensive surtout.