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jeudi 26 mai 2022

BD - Bulles d’espoir dans le désert de Liu Cixin


Nouvelle adaptation en BD d’un texte de Liu Cixin, écrivain chinois qui bénéficie d’une collection à son nom. Valérie Mangin (scénario) et Steven Dupré (dessin), proposent Pour que respire le désert, un texte autour du réchauffement climatique. Dans un futur proche, la Chine s’étouffe. L’eau devient rare. 

Des utopistes tentent de créer une nouvelle ville au Nord-Ouest, mais la sécheresse fait capoter le projet. 

Pensant que son père tente de trouver des solutions pour sauver la ville nouvelle, sa fille, Yuanyuan préfère jouer à faire des bulles de savon. Jusqu’à devenir une scientifique réputée et utiliser ces bulles pour sauver le climat. 

Un récit inventif et optimiste. 

« Pour que respire le désert », Delcourt, 17,95 €

vendredi 25 mars 2016

BD : Notables dépravés dans le "Club des prédateurs"

mangin, dupré, prédateurs, londres, casterman
Londres à la fin du XIXe siècle. La révolution industrielle permet à de riches propriétaires de faire encore plus fructifier leur fortune. Les usines marchent à plein, la main-d'œuvre facile à trouver dans les bas-fonds de la capitale. Quand on a faim, un simple verre de lait attire les enfants. Même si dans la foulée ils doivent travailler dix heures dans la foulée. Jack, un gamin des rues, refuse cette situation. Il préfère voler, déguisé en petit ramoneur. Il croise la route de Liz, fille d'un notable membre d'un club sélect. Leur amitié va être mise à rude épreuve quand ils rencontrent le Bogeyman, un croquemitaine à la réputation sulfureuse. Il enlèverait les enfants... L'album écrit par Valérie Mangin et dessiné par Steven Dupré débute comme une critique sociale de l'Angleterre victorienne. Mais l'intrigue bascule dans le grand-guignol, avec une dernière case à la limite du soutenable.
"Le club des prédateurs" (tome 1), Casterman, 13,95 euros

lundi 10 septembre 2012

BD - Péripéties nordiques dans le second tome de "Midgard" de Steven Dupré


Midgard, dans sa première partie, était déroutant. Un album double, à lire dans les deux sens, racontant la rencontre du peuple viking avec un représentant extraterrestre. Si les Vikings pillent, Oon, jeune extraterrestre délinquant s'enfuit d'un vaisseau prison et est poursuivi par toute la police des environs. Oon se posera (pas sans dommages) près du village irlandais que les Vikings sont en train de piller. Les deux histoires se rencontrent et n'en font plus qu'une. Mais Steven Dupré, dans ce second tome, poursuit sa narration à plusieurs niveaux. Une partie des vikings, après avoir massacré des moines et volé joyaux et nourritures, reprennent la mer. Dans leur butin, avec les moutons, Oon, trop bleu pour être un homme. Un troll peut-être ? 
L'autre partie du récit s'intéresse au destin de Snorri, un des vikings abandonné sur terre. Il va tenter de retrouver son village, mais à pied, flanqué d'un gamin orphelin, débrouillard mais un peu collant. Un épisode de 80 pages format comics, en noir et blanc, délaissant un peu le côté science-fiction, mais très instructif sur les croyances des peuples nordiques.
« Midgard » (tome 2), Casterman, 13 €


vendredi 7 octobre 2011

BD - Vikings contre aliens dans le double « Midgard » de Stephen Dupre


Stephen Dupré fait partie de ces trop rares dessinateurs maniant avec bonheur tous les genres. Il excelle dans le réalisme tout en sachant parfaitement y introduire du « nez rond » ou de la caricature pour alléger le récit. Il s'est fait connaître avec l'adaptation (très réussie) de la série télé Kaamelott et se lance cette fois en solo sur une ambitieuse série racontant la rencontre du peuple viking avec un représentant extraterrestre. 

Le premier tome peut se lire dans deux sens. D'un côté 110 pages présentent les héros vikings, de l'autre comment Oon s'évade d'un vaisseau prison. Si la partie vikings est tout ce qu'il y a de plus classique (pillage, vol et batailles sanglantes), l'autre est très originale. Les petits êtres bleus sont à la recherche d'air pur. 

Oon, jeune délinquant, semble avoir trouvé un filon dans des réserves secrètes. Mais elles sont bien gardées. Poursuivi par toute la police du vaisseau, il est obligé de voler une navette. Il se posera (pas sans dommages) près du village irlandais que les Vikings sont en train de piller. C'est là que la rencontre a lieu et que Midgard commence véritablement. Mais ce sera pour le prochain album...

« Midgard » (tome 1), Casterman, 15 € 

vendredi 26 novembre 2010

BD - La police est partout

Cette nouvelle série écrite par Alcante et dessinée par Dupré, pourrait donner l'impression que ces 56 pages ne sont que le prétexte à vanter les mérites d'Interpol, la collaboration de polices du monde entier pour traquer les gangsters. 

En surface, c'est cela. Mais en grattant un peu la couche de peinture enjolivante recouvrant l'ensemble, on découvre d'autres messages. Le « méchant », Patrice Hellers, n'est pas le tueur que l'on croit. Accusé injustement de viol dans sa jeunesse, il a plaqué son milieu bourgeois pour prendre sa revanche sur la police, les juges et les politiques. 

Au final, il n'aspire qu'à une vie tranquille en compagnie de sa femme et de son fils. A l'opposé, la « victime », un politicien belge Wallon, a mené sa carrière en attisant les haines entre communautés, s'enrichissant personnellement au passage en magouillant sans vergogne. Les policiers, eux, sont loin de ces considérations. 

Certes le commissaire Dambre, dans les premières pages se plaint des budgets en baisse votés par le gouvernement, mais il mènera quand même son enquête au bout. Efficace, bien dessinée, pas trop manichéenne : cette série est prometteuse.

« Interpol » (tome 1), Dupuis, 11,50 € 

jeudi 7 décembre 2006

BD - Le roi Arthur et sa bande en BD

L'adaptation de séries télé en bande dessinée a rarement été à la hauteur de l'originale. On se souvient de Caméra Café, acceptable, on oubliera les annonces d'Elie, peu convaincantes. Pour Kaamelott, c'est carrément le créateur et acteur principal, Alexandre Astier, qui a pris en charge le scénario. Et plutôt que de récrire des épisodes déjà vus, il a fourni à Steven Dupré un scénario original entrant dans le cadre très précis d'un 48 pages. Le résultat est en demi-teinte. 

Rien à redire sur l'esprit des personnages. D'Arthur à Bohort en passant par l'inégalable Perceval, on retrouve tout le ressort comique d'acteurs regardés chaque soir par 4 millions de téléspectateurs sur M6. En introduisant une armée de morts-vivants et quelques créatures fantastiques gigantesques, Alexandre Astier utilise parfaitement la possibilité de faire du très grand spectacle à moindre coût. Reste que les véritables passionnés de la série TV resteront sur leur faim.

 Les amateurs de BD devraient eux apprécier cette histoire bourrée de gags et de bons mots, à l'intrigue soignée et au dessin efficace. (Casterman, 11,95 €. Une édition de luxe de 64 pages comprenant croquis et entretiens avec les auteurs est en vente au prix de 19,95 €)