vendredi 12 février 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Amour, toujours

valentin, amour, poésie
La Saint-Valentin, jolie fête des amoureux, pâtit d'une image par trop commerciale. Tout est bon pour faire du chiffre, l'amour comme la mort. Dans mon village, la Saint-Valentin a conservé sa raison d'être. Pas de repas en amoureux à vendre ni de séance au spa et encore moins de jouets sexuels à petits prix (bien que ma commune soit la mieux achalandée de la région en matière de boutique plaisir, j'y reviendrai certainement un jour ici même).
Non, chez moi, la fête des amoureux se transforme en printemps des poètes. Sur chaque lampadaire, un gros cœur rouge est accroché quelques jours avant le fameux 14-février et des maximes, aussi belles que romantiques, sont proposées aux regards des passants curieux. Juste pour le plaisir, la beauté des mots. Ainsi, de la fenêtre de ma cuisine, depuis mardi, je peux lire de jour comme de nuit, "Je ne sais où est mon chemin, mais je marche mieux quand ma main est dans la tienne."
A trois mètres de la porte du garage, j'apprends que "Dieu a créé la nuit pour que je puisse rêver de toi".
On pourrait rire de cette poésie un peu simpliste. Mais franchement, entre ces petites phrases pleines de douceur et de tendresse et les tags incompréhensibles, insultants, orduriers voire racistes qui fleurissent sur le mobilier urbain, le choix est vite fait. D'ailleurs, les cœurs "vierges" installés de ci de là à l'intention des poètes amateurs sont chaque année respectés. Aucun détournement ni vandalisme. Nouvelle preuve que l'amour restera toujours une valeur sûre des fondements de notre société.

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