samedi 13 septembre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Pas de pot, plus de pot

formule 1, formule E, chine, électrique
Ce matin, à 10 heures, débute ce qui adviendra très certainement du sport automobile. Dans les rues de Pékin, 20 voitures de course vont s'élancer pour une heure de grand Prix. Leur particularité ? Elles sont électriques. La Formule 1 pétaradante et polluante n'a plus qu'à numéroter ses abattis, la Formule E débarque. Bien sûr, au début, les amateurs de vitesse devront consentir un gros effort. Cette saison ils se plaignent du faible bruit émis par les Formule 1. La Formule E, au maximum de sa vitesse (230 km/h quand même), ne produit que 80 petits décibels. Plus besoin de bouchons d'oreille pour apprécier les bolides. D'ailleurs, ne cherchez pas les pots d'échappements et l'odeur d'essence, il n'y en a plus. Les voitures passeront quand même par les stands durant l'épreuve d'une heure. Pas pour changer de pneus. Ecologie oblige, Michelin, fournisseur exclusif, a mis au point des gommes qui résistent toute une course et adhèrent sur terrain sur tantôt sec tantôt mouillé. L'arrêt au stand servira à changer de véhicule. Il a bien été envisagé de recharger les batteries, mais comme faire le « plein » se révèle plus long que la course elle-même, la solution a été rapidement écartée par les télévisions (Sport + en France). Une autre Formule E, chargée à bloc, permettra de boucler la seconde demi-heure. Les arrêts sont programmés à l'avance : l'autonomie des batteries ne dépasse pas les 30 minutes... Reconnaissons-le, la Formule E en l'état manque d'attrait. Mais son heure viendra forcément quand l'essence coûtera plus cher que la voiture. A moins que la vapeur...

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