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dimanche 6 novembre 2022

BD - Eclaircie chez Margaux Motin

Dessinatrice talentueuse, star de l'illustration et conteuse hors-pair, Margaux Motin se dévoile dans le tome 2 de la série Le printemps suivant. Rien ne va plus dans son couple. 

Pacco, le père de ses enfants, fait la tête. Et un peu plus même : Margaux va-t-elle devoir vivre sans lui ? Comment le retenir ? Dans la première histoire, elle se souvient de ce barbecue en famille. La petite Margaux joue dans le jardin. Et quand elle se sent menacée par une guêpe (phobie qui la poursuit aujourd'hui encore), elle se réfugie sur les épaules de Papa. Papa qui déménage peu de temps après. Le divorce brise le coeur des petites filles. 

Des tranches de vie universelles dans des décors de toute beauté. 

"Le printemps suivant" (tome 2), Casterman, 22 €

lundi 1 juillet 2013

BD - Pacco est resté un papa gamin

Maé est souvent en retard à l'école. Maé, 7 ans, est surtout en retard à l'école quand c'est la semaine de son père. Pacco, papa divorcé et gamin, poursuit ses confidences sous forme de BD douce amère. Comment ne pas tout passer à une fillette espiègle et surtout assez intelligente pour comprendre que une semaine sur deux, c'est fête ? C'est le dilemme de ce grand adolescent, père par hasard. Geek, surfeur, fêtard, amoureux : l'auteur tente de se montrer sous tous ses angles. 
Il y parvient notamment quand il fait intervenir sa copine du moment, la fameuse Margaux, elle aussi auteur de BD. C'est là que la lecture croisée des deux bouquins devient passionnante. Pacco raconte sa vie avec Margaux Motin et Maé dans « Une semaine sur deux ». 
Margaux Motin donne son point de vue dans « La tectonique des plaques » (Delcourt). Le même trait précis et classe, le regard décalé, les scènes comiques parfois outrancières... Tout trentenaire se reconnaitra dans ces histoires d'amour. Et puis malgré l'humour omniprésent, Pacco parvient à injecter une bonne dose de sentiment. Malgré toutes ses bêtises, il l'aime sa petite Maé. Et rien que pour ce message le livre vaut d'être lu.

« Une semaine sur deux », Fluide Glacial, 14 €


mardi 11 juin 2013

BD - Margaux Motin, mère moderne

La BD aussi a ses stars. Des filles qui n'ont rien à envier à Madonna ou Lady Gaga. Pénélope Bagieu a ouvert la brèche, Margaux Motin a surenchérit. Dessinatrice adepte de l'autofiction, Margaux Motin a d'abord conquis ses lecteurs sur son blog. Puis dans les magazines féminins. Aujourd'hui elle se retrouve en tête des ventes avec un gros recueil intitulé « La tectonique des plaques ». Elle y raconte sa vie de femme abandonnée, d'amoureuse, de mère un peu fofolle. Des scènes plus ou moins longues, parfois hilarantes, mais avec une bonne dose de bons gros sentiments, notamment quand intervient sa fille, adorable Poupette fascinée par une maman qui de fait rien comme les autres.

« La tectonique des plaques », Delcourt Tapas, 22,95 euros

dimanche 30 septembre 2012

Billet - Succès confirmé pour le Festiblog


La BD bouge encore. Pour preuve le succès du Festiblog dont c'est la 8e édition ce week-end à Paris (cour de la mairie du 3e arrondissement). L'idée de ce festival est à mettre à l'actif de Yannick Lejeune. Il constate l'incroyable vitalité des blogs BD, propose aux plus célèbres de participer à une séance de dédicace en pleine rue. Quelques tentes, des auteurs en devenir n'ayant pour la plupart encore rien publié : le pari était risqué. Mais les milliers de visites virtuelles se transforment en milliers de visiteurs, en chair et en os.

Depuis, les pionniers sont devenus des valeurs sûres de la BD. Boulet explose les ventes avec ses « Notes », Laurel enchaîne les projets, Pénélope Bagieu vend des milliers de « Joséphine », Margaux Motin est incontournable dans les magazines féminins. Ces stars ne dédicacent pas au Festiblog de ce week-end. Place aux jeunes : dans le numérique, une génération ne dépasse pas 5 ans... Le festival s'est étoffé. Les partenaires se bousculent car le public est au rendez-vous.
Mais comme partout, les réussites font office d'arbre qui cache la forêt. La simplicité de mise en œuvre d'un blog BD ne garantit pas la qualité. Et Bastien Vivès, le premier, a osé une BD critique sur le phénomène. « La Blogosphère » chez Delcourt se moque de ces gribouilleurs tentés de reproduire les recettes des plus originaux. Une sorte de consécration pour un phénomène de mode de plus en plus concurrencé par les réseaux sociaux.

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue samedi en dernière page de l'Indépendant