Affichage des articles dont le libellé est collector. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est collector. Afficher tous les articles

vendredi 27 décembre 2024

Un livre de poche - « 1Q84 » de Murakami

Le roman, gigantesque, « 1Q84 » est sans doute l’œuvre la plus ambitieuse de Haruki Murakami. Publié pour la première fois en 2009, son ampleur fait qu’il est proposé en trois parties. Un roman de plus de 1 600 pages, écoulé à des milliers d’exemplaires dans sa traduction française.

Pour cette fin d’année, une version collector est proposée par 10/18 avec trois couvertures signées Paiheme. Entre l’an 1984 et le monde hypnotique de 1Q84, les ombres se reflètent et se confondent. Unies par un pacte secret, les existences de Tengo et d’Aomamé sont mystérieusement nouées au seuil de deux univers, de deux ères… Une odyssée initiatique qui embrasse fantastique, thriller et roman d’amour.

« 1Q84 » (trois tomes), 10/18

jeudi 28 novembre 2024

Une saga - « Le seigneur des anneaux » en édition collector chez Pocket


Au rayon cadeaux de fin d’année, les livres collector sont toujours du plus bel effet. L’occasion d’offrir des classiques dans une édition originale. Pour les amateurs de fantasy, osez le Graal absolu : la trilogie du Seigneur des Anneaux.

La saga de Tolkien est à redécouvrir chez Pocket dans ce format poche de toute beauté, aux couvertures dorées et en relief. Trois tomes pour suivre les aventures des Hobbits face au redoutable Sauron, déterminé à conquérir le pouvoir absolu. Plus de 2000 pages au total, en trois volumes pour la somme totale de 34 €.
« Le seigneur des Anneaux », Tolkien, Pocket

vendredi 19 juillet 2024

Un collector - Double dose Agnès Martin-Lugand

Il y a dix ans, Agnès Martin-Lugand faisait une entrée remarquée sur la scène littéraire française. Son roman Les gens heureux lisent et boivent du café, sorti en autoédition, est repéré par Michel Lafon.
Des millions d’exemplaires plus tard, il est réédité chez Pocket dans cette version collector (couverture cartonnée) avec la suite des aventures de Diane, La vie est facile, ne t’inquiète pas. Ce summum de la résilience et de l’espoir (une femme perd son mari et sa petite fille, comment continuer à trouver de l’intérêt à la vie ?) bénéficie d’une préface et surtout d’une postface inédites.
L’autrice révèle pourquoi elle a voulu écrire ce roman et d’où lui sont venues ces idées.

« Les gens heureux lisent et boivent du café » et « La vie est facile, ne t’inquiète pas », Pocket, 464 pages, 12 €

jeudi 15 janvier 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - Spéculer sur des cadavres

Parmi les milliers d'acheteurs du Charlie Hebdo des survivants paru hier, combien n'ont pas fait le déplacement par militantisme ou soutien mais juste pour tenter de réaliser une «affaire » ? Déjà, au lendemain de l'attentat, certains vendaient sur ebay l'exemplaire des caricatures ou le dernier sorti (Houellebecq en couverture) à des sommes astronomiques. Ce sont sans doute les mêmes qui ont raisonné en bon petits spéculateurs prêts à se faire du fric sur des cadavres encore chauds. Si tout le monde veut l'acheter, la demande va forcément dépasser l'offre. Donc, selon un principe économique inéluctable, les rares vendeurs pourront faire monter les enchères et céder 30 ou 300 euros un journal qui normalement en vaut 3. 
Du capitalisme primaire, comme celui qu'exécrait Bernard Maris, chroniqueur économique de l'hebdo, lui aussi tombé sous les balles des fondamentalistes. « Mais c'est la loi du marché » répliquent les spéculateurs (personnes, selon moi, aussi répugnantes que les charognards). Peut-être. Mais là, on parle d'un journal satirique, la création d'humoristes, d'artistes, de journalistes. Même si « Je suis Charlie » a failli devenir une marque déposée, ce journal ne sera jamais un bien de consommation comme les autres. Et puis de toute manière, il en arrivera d'autres ce matin dans les kiosques. Et après-demain aussi. 7 millions au total. Non seulement les terroristes n'ont pas tué Charlie, mais ils lui ont permis d'être lu dans le monde entier.
Chronique "De choses et d'autres" parue le 15 janvier en dernière page de l'Indépendant.