Les détracteurs du net se délectent de cette histoire. Depuis quelques années, une certaine célébrité est promise à de jeunes blogueurs inventifs. Parmi cette meute de nouveaux visages, Zoella est une des plus célèbres en Angleterre. Mignonne, superficielle et marrante, elle distille ses conseils beauté à travers des vidéos qui franchissent régulièrement le million de vues. Au début, sa franchise a assuré son succès. Puis ce sont les placements produits qui ont gonflé son compte en banque. De blogueuse vidéo, elle s'est transformée en publicité perpétuelle incontournable. Déjà, à ce stade, la jeune Zoella devient beaucoup moins sympathique pour ceux qui, comme moi, n'aiment pas le mélange des genres. Cela n'a pas empêché une maison d'édition de tenter (et réussir) un gros coup avec la vedette du net. Zoella publie son premier roman « Girl online » et le vend à des centaines de milliers d'exemplaires. La success story reste quand même un peu louche. Faire risette devant une caméra est assez éloigné de la rédaction d'un livre de 80 000 mots. Certains soupçonnent l'intervention d'un « nègre ». Et ils trouvent même son nom, Siobhan Curham, qui s'est déjà illustrée dans ce genre de littérature. Zoella s'indigne. Pas longtemps... elle reconnaît avoir reçu de « l'aide ». En gros, elle a vaguement décrit les personnages, le reste n'est que le travail d'une équipe de « ghostwriters ». A l'arrivée, la littérature ne sort pas gagnante de l'aventure. Un signe supplémentaire pour craindre que le net, par certains de ses excès, se transforme en fossoyeur de l'écrit. Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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mardi 23 décembre 2014
DE CHOSES ET D'AUTRES : Le fric du net
Les détracteurs du net se délectent de cette histoire. Depuis quelques années, une certaine célébrité est promise à de jeunes blogueurs inventifs. Parmi cette meute de nouveaux visages, Zoella est une des plus célèbres en Angleterre. Mignonne, superficielle et marrante, elle distille ses conseils beauté à travers des vidéos qui franchissent régulièrement le million de vues. Au début, sa franchise a assuré son succès. Puis ce sont les placements produits qui ont gonflé son compte en banque. De blogueuse vidéo, elle s'est transformée en publicité perpétuelle incontournable. Déjà, à ce stade, la jeune Zoella devient beaucoup moins sympathique pour ceux qui, comme moi, n'aiment pas le mélange des genres. Cela n'a pas empêché une maison d'édition de tenter (et réussir) un gros coup avec la vedette du net. Zoella publie son premier roman « Girl online » et le vend à des centaines de milliers d'exemplaires. La success story reste quand même un peu louche. Faire risette devant une caméra est assez éloigné de la rédaction d'un livre de 80 000 mots. Certains soupçonnent l'intervention d'un « nègre ». Et ils trouvent même son nom, Siobhan Curham, qui s'est déjà illustrée dans ce genre de littérature. Zoella s'indigne. Pas longtemps... elle reconnaît avoir reçu de « l'aide ». En gros, elle a vaguement décrit les personnages, le reste n'est que le travail d'une équipe de « ghostwriters ». A l'arrivée, la littérature ne sort pas gagnante de l'aventure. Un signe supplémentaire pour craindre que le net, par certains de ses excès, se transforme en fossoyeur de l'écrit. dimanche 23 septembre 2012
Chronique : Sexe et droit du travail envahissent internet
Le droit du travail fait une percée remarquée sur internet. Plusieurs avocats spécialisés ont ouvert des blogs pour donner des conseils et étudier des cas précis. Initiatives louables, mais en parcourant les différents sites on est interpellé par le nombre important d'affaires liées au sexe. Une façon comme une autre d'augmenter son audience via les moteurs de recherche. Sur le blog de Me Eric Rocheblave, ne manquez pas cette histoire incroyable. Un salarié est licencié pour faute grave au retour d'une mission en Thaïlande. Sur ses notes de frais, il a tenté de se faire rembourser ses achats de préservatifs, vaseline et même le prix des prostituées.
Autre blog, celui de Me Yves Nicol, mais même tonalité. Une note explique que « Exhiber son sexe est une faute grave ». Un salarié, pressé d'aller au petit coin, a sorti son sexe quelques mètres avant l'urinoir. Problème, une femme de ménage était dans les toilettes pour le nettoyage... Au Brésil, cette fois, c'est l'employé qui a fait condamner son patron. Au cours d'un séminaire de remotivation, il a dû regarder des films pornographiques et passer une soirée avec des prostituées. Harcèlement moral ont conclu les juges.
Ne soyons pas trop critiques, sur ces blogs il y a nombre d'informations sérieuses et utiles. Ces cas atypiques (licenciements pour avoir bouché les toilettes, émettre des éructations et des flatulences au travail, tenter d'étrangler un collègue) sont les preuves que, finalement, il y a toujours pire ailleurs...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce samedi.
Autre blog, celui de Me Yves Nicol, mais même tonalité. Une note explique que « Exhiber son sexe est une faute grave ». Un salarié, pressé d'aller au petit coin, a sorti son sexe quelques mètres avant l'urinoir. Problème, une femme de ménage était dans les toilettes pour le nettoyage... Au Brésil, cette fois, c'est l'employé qui a fait condamner son patron. Au cours d'un séminaire de remotivation, il a dû regarder des films pornographiques et passer une soirée avec des prostituées. Harcèlement moral ont conclu les juges.
Ne soyons pas trop critiques, sur ces blogs il y a nombre d'informations sérieuses et utiles. Ces cas atypiques (licenciements pour avoir bouché les toilettes, émettre des éructations et des flatulences au travail, tenter d'étrangler un collègue) sont les preuves que, finalement, il y a toujours pire ailleurs...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue en dernière page de l'Indépendant ce samedi.
mardi 2 février 2010
BD - Un lémurien en colo
Fabrice Tarrin, dessinateur surdoué digne héritier de Franquin (il vient d'ailleurs de « toiletter » quelques cases des Spirou du maître belge), semble vouloir s'éloigner des série classiques. Il fait partie de ces créateurs qui ont découvert toutes les possibilités offertes par les blogs-BD.
Régulièrement, il racontait son quotidien dans des histoires courtes où il se mettait en scène sous la forme d'un lémurien prénommé Maki. Le personnage a séduit les éditions Dupuis et devient héros de BD à part entière.
Son premier album est basé sur des anecdotes vécues par l'auteur. Maki tombe dans une colonie de vacances dont le budget est détourné par le directeur, où les moniteurs sont des tire-au-flanc alors que trois racailles sèment la terreur.
Heureusement, il rencontre la sublime Alice...
« Maki » (tome 1), Dupuis, 10,95 €
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