mardi 23 décembre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : Le fric du net

zoella, livre, blog, beautéLes détracteurs du net se délectent de cette histoire. Depuis quelques années, une certaine célébrité est promise à de jeunes blogueurs inventifs. Parmi cette meute de nouveaux visages, Zoella est une des plus célèbres en Angleterre. Mignonne, superficielle et marrante, elle distille ses conseils beauté à travers des vidéos qui franchissent régulièrement le million de vues. Au début, sa franchise a assuré son succès. Puis ce sont les placements produits qui ont gonflé son compte en banque. De blogueuse vidéo, elle s'est transformée en publicité perpétuelle incontournable. Déjà, à ce stade, la jeune Zoella devient beaucoup moins sympathique pour ceux qui, comme moi, n'aiment pas le mélange des genres. Cela n'a pas empêché une maison d'édition de tenter (et réussir) un gros coup avec la vedette du net. Zoella publie son premier roman « Girl online » et le vend à des centaines de milliers d'exemplaires. La success story reste quand même un peu louche. Faire risette devant une caméra est assez éloigné de la rédaction d'un livre de 80 000 mots. Certains soupçonnent l'intervention d'un « nègre ». Et ils trouvent même son nom, Siobhan Curham, qui s'est déjà illustrée dans ce genre de littérature. Zoella s'indigne. Pas longtemps... elle reconnaît avoir reçu de « l'aide ». En gros, elle a vaguement décrit les personnages, le reste n'est que le travail d'une équipe de « ghostwriters ». A l'arrivée, la littérature ne sort pas gagnante de l'aventure. Un signe supplémentaire pour craindre que le net, par certains de ses excès, se transforme en fossoyeur de l'écrit.     

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