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mercredi 29 mars 2023

BD - Des mousquetaires inépuisables

Le 5 avril prochain, le film de cape et d’épées français va renaître de ses cendres. L’adaptation sur grand écran du roman d’Alexandre Dumas, Les trois mousquetaires devrait relancer le box office et permettre à plusieurs générations de redécouvrir ce chef-d’œuvre. Mais avant cela, en plus de la version originale, vous pouvez préparer le terrain en lisant l’adaptation en BD des aventures du jeune Gascon d’Artagnan et de ses trois compagnons mousquetaires du roi : Porthos, Aramis et Athos.

Le roman fleuve de Dumas est adapté en un seul album de 64 pages, là où le cinéma prévoit deux films de deux heures. Une version courte et percutante que l’on doit à Arnaud Delalande et Hubert Prolongeau, deux spécialistes des BD historiques.

Le premier, également écrivain, a signé Le dernier Cathare et plusieurs biographies des Reines sanglantes. Le second, surtout connu pour son travail de journaliste d’investigation, met son sens de la narration au service de récits dessinés par les plus grands.

Pour ce monument de la littérature populaire française, c’est Laurent Bidot qui a relevé le défi graphique. Son dessin réaliste aux cadrages recherchés permettent au lecteur de plonger dans cette France de 1625. Un premier album qui paraît quasiment en même temps que la suite, Vingt ans après. Si les scénaristes sont les mêmes, c’est l’Italien Fabio Bono qui se charge des aventures des mousquetaires deux décennies après la mort de Milady.

Deux superbes BD qui devraient donner l’envie de lire le roman de Dumas ou d’aller savourer les films avec Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï et François Civil.

« Les trois mousquetaires » et « Vingt ans après », Plein Vent, 17,90 €

mercredi 29 octobre 2014

BD : Aller-retour temporel dans "Paradoxes" de Convard et Bidot


paradoxes, convard, Bidot, Glénat
Il est des BD plus exigeantes que d'autres. Si vous avez l'image de « petits Mickeys » pour gamins idiots ou asociaux bas du plafond, n'ouvrez pas le second tome de « Paradoxes », série écrite par Convard et dessinée par Bidot. Il y est essentiellement question de voyage dans le temps, avec anomalies liées à l'interférence du futur sur le passé. Le récit se déroule en fait sur plusieurs niveaux de réalité. Un présent de base montre le professeur Edwel Conrad, éminent chercheur en supra-physique, en train de découvrir le principe qui va révolutionner le monde. Mais en même temps, des hommes venus du futur tuent sa femme. Et un autre Conrad, plus âgé, vient le prévenir. Conrad en fait est omniprésent. Dans le présent pour faire sa découverte, dans le futur pour la développer et dans le passé du futur pour la glisser à l'oreille de son ancien double. Dire que c'est à la portée de tout le monde serait mentir. Il ne faut pas hésiter à faire plusieurs allers-retours pour saisir toutes les nuances de cette histoire en forme de spirale temporelle. Une fois cet écueil passé, c'est passionnant !

« Paradoxes » (tome 2), Glénat, 13,90 €

dimanche 11 mai 2008

BD - Saint à travers les âges


Dans la thématique des mensonges de l'Eglise, je demande le Saint immortel. Au sein de la collection Loge Noire, Laurent Bidot signe un très prometteur premier tome de « L'éternel ». Dans la lignée de sa précédente série, « Le Linceul », il surfe sur la mode des secrets du catholicisme. Thomas Landon est un historien peu banal. Il travaille pour le Vatican, chargé d'enquêter sur la réalité de certains miracles imputés à des religieux en voie de canonisation. Sur une route de montagne, en rejoignant un chalet en compagnie de son amie, il recueille un homme, muet, sale, barbu et épuisé. 

Après une nuit de repos, l'inconnu s'enfuit de nouveau. Thomas ne sait pas encore qu'il vient de croiser la route de Saint Scutaire dont on dit qu'il serait immortel. Quelques jours plus tard, Thomas est contacté par un riche écrivain de best sellers pour tenter de percer le mystère de ce saint « oublié » dans les riches heures de l'Eglise. L'histoire se déroule sur deux plans. 

D'un côté Thomas, sceptique, peu enclin à croire à ces sornettes, de l'autre l'errance de l'homme barbu, poursuivi par des tueurs sans pitié mais qui y laissent quelques plumes. Une mise en bouche parfaite avant l'apothéose finale, la série ne devant compter que deux tomes.

« L'éternel » (tome 1), Glénat, 12,50 €