Affichage des articles dont le libellé est Krassinsky. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Krassinsky. Afficher tous les articles

mardi 14 mai 2013

BD - Les chats mégalos sont eux aussi de "Sales bêtes"

Bestiole, hamster transgénique modifié et passablement raté, tente de survivre dans la famille de dingues qui l'a adopté. Dans le monde décrit par Mazaurette (scénario) et Krassinsky (dessin), on ne recueille plus les animaux à la SPA. On les commande à la Fabrique, une société de vente par correspondance qui élabore l'animal de compagnie parfait. Bestiole est un ratage, mais Clarky, le chat de la famille, semble idéal. Rose, dodu, recouvert de petits cœurs, il est si « kawai »... Pourtant, sous cette apparence si douce et chaleureuse se cache le pire des comploteurs. Les chats, génétiquement modifiés et donc encore plus intelligents, élaborent un vaste complot pour prendre le pouvoir sur terre. Ils veulent lobotiser les humains et transformer la planète en un immense « charadis ». Bestiole va tenter de contrecarrer leurs projets. Pas pour l'amour des Humains (il est aussi teigne que les matous), mais juste pour ennuyer Clarky, le tyran du foyer. Une BD comique mais surtout diablement intelligente.
« Sale bête » (tome 2), Dupuis, 10,60 €

mercredi 15 février 2012

BD - Hamster drame ou la vie d'une sale bête




Amis des animaux, passez votre chemin. Dans cette série écrite par Mazaurette et dessinée par Krassinsky, le héros est un hamster génétiquement modifié. Dans ce futur proche, vous pouvez commander sur internet votre animal de compagnie, en définir sa couleur, son tempérament et même prendre une option comme « fait la vaisselle »... Pour le cadeau d'anniversaire de la cadette, un couple d'horribles bobos achète un hamster, comme celui de Britney Spears. En cours de fabrication, la chaîne se dérègle et le hamster se transforme en sale bestiole, laide et méchante. Cette BD, c'est comme la Bestiole, on l'aime ou on la déteste. Si vous riez à son mauvais esprit, sa duplicité et ses mauvais coups vous allez l'adorer.

« Sale bête » (tome 1), Dupuis, 10,45 €

lundi 9 mai 2011

BD - "La saga des brumes", l'Islande rude et solitaire


L'Islande aux Xe siècle, ses pêcheurs, ses moutons, ses clans, ses histoires d'amour. Jean-Paul Krassinsky (scénariste) et Marc Védrines (dessinateur) nous plongent dans une longue saga de 180 pages pleine de fureur et de sang. Olaf, colosse taciturne, n'apprécie pas que sa femme le trompe. Il tue l'amant. 

Cela déclenche une réaction en chaine, le frère de la victime devant prendre une vie dans la famille d'Olaf pour être vengé. Olaf, sa femme et son frère Einar (qui n'a rien demandé) se réfugient sur une île déserte et balayée par le blizzard. 

C'est cette vie, loin de tout, en totale autarcie, qui est au centre de ce roman graphique brut de décoffrage au point de vue des sentiments.

« La saga des brumes », Glénat, 22 € 

mercredi 3 mars 2010

BD - Poubelle symbolique


Publié dans la collection « Poisson Pilote », ces récits complets de Krassinsky auraient fait les beaux jours de Pilote, version mensuel sous la direction de Guy Vidal. Les fables de la poubelle car « toutes les belles histoires ont déjà été racontées. Il reste les autres. » L'humour noir règne en maître dans ces pages où tout un chacun peut se reconnaître. 

Du voyageur incommodé par les cris d'un bébé dans un train au baigneur prenant son pied en faisant pipi dans les piscines, les personnages imaginés par l'auteur, tout en étant extrêmes, ont une vérité qui dérange. Allant de une à dix pages, ces fables ne finissent pas forcément mal. 

Dans le lot, avouons une préférence pour celle des tomates ou « comment devenir végétarien en taquinant son épicier de quartier ».

« Les fables de la poubelle » (volume 1), Dargaud, 10,95 €

samedi 17 octobre 2009

BD - Bienvenue à Sable Noir, deux fois...


"Vampyres Sable Noir" est un vaste projet autour de l'univers des vampires à travers trois modes d'expression : la littérature, le cinéma et la bande dessinée. A la base, six écrivains ont fourni des nouvelles à partir du pitch suivant : « Dans le village de Sable Noir, la malédiction s'abat le 3 novembre... » Ensuite, des cinéastes s'emparent de ces écrits pour les adapter à l'écran pour la chaîne Ciné Cinéma Frisson. Tr

oisième étage de la fusée, cette année, des duos scénaristes-dessinateurs proposent leur propre vision. Cela donne deux gros albums contenant chacun trois récits de 25 pages. Et pas mal de surprises car les talents sont au rendez-vous : des textes originaux de Thierry Jonquet, Ann Scott, Brigitte Aubert ou Pierre Pelot, des adaptations d'Alcante, Krassinsky, Filippi ou Ricard sans oublier les dessinateurs (par ordre d'entrée en scène), Laumond, Redolfi, Lieber, Matteo, March et Durand.

Du contemporain à l'ancien, du romantique au gothique, vous aurez du vampire à toutes les sauces. Avec cependant une constante : la couleur rouge du principal ingrédient.

« Vampyres » (tomes 1 & 2), Dupuis, 16 € 

samedi 4 juillet 2009

BD - Souvenirs émus de la toute première fois


Pour vous, la première fois, c'était à quel âge, où, dans quelle condition et avec qui ? Ces interrogations sont toutes comprises dans le concept de ce recueil d'histoires courtes dessinées par Krassinsky sur la base de récits authentiques d'amis ou d'anonymes. On parle beaucoup de sexe dans cet album, mais jamais de façon vulgaire. 

Par contre, ces premières fois sont souvent originales et comiques. Et sont tout à fait crédibles malgré leur incongruité. Ainsi le témoignage de Juliette qui se souvient : « pendant tout le temps que ça a duré, j'avais cet air dans la tête. Tata Yoyo. Impossible de penser à autre chose ». Ou Charlotte qui se focalise sur la personnalité de son partenaire : « Avec le plus beau mec du lycée. Qui se trouvait être aussi le plus con. » 

Cela touche à l'intime, mais approche de l'universel. Des situations à déguster avec gourmandise car si personnellement on n'a qu'une seule et unique première fois, dans cet album il y en a des dizaines.

« Toutoute première fois », Fluide Glacial, 9,95 € 

vendredi 11 juillet 2008

BD - Les petits canards sont-ils plus utiles que les hommes ?


Rose-Mary, petite secrétaire boulotte londonienne, élevant seule sa fille Sandy, se sent de plus en plus seule. Elle a bien quelques aventures, mais sans lendemain. Sa meilleure amie, pour son anniversaire, lui offre un petit canard jaune. Il va dans l'eau et a des fonctions cachées : « il vibre et a six vitesses... » C'est bien beau mais Rose-Mary estime qu'un canard ne remplace pas un homme. Et son amie de répliquer « Mais un homme ne remplacera jamais un canard ! ». 

La blonde héroïne, en plus des soucis causés par sa fille, fugueuse et allergique à l'école, va tomber amoureuse de deux beaux mecs en même temps. Un collègue de bureau et un neurochirurgien rencontré dans une soirée costumée. Elle va aller de l'un à l'autre, souvent déçue, se consolant parfois avec le petit canard. 

Ce troisième tome de la série de Krassinsky, «Les cœurs boudinés », n'est constitué que d'une seule longue histoire. Une rupture dans la série qui était jusqu'à présent formée de petits récits complets multipliant les personnages. Rose-Mary tire toute la couverture à elle. Le lecteur ne le regrettera pas, d'autant que pour une fois, cette histoire d'amour finit bien...

« Les cœurs boudinés » (tome 3), Dargaud, 13 € 

vendredi 10 août 2007

BD - Le singe, les fleurs et l'amitié

Etre différent. Sortir du moule. Ce n'est jamais facile à vivre. Encore moins quand on est un singe nasique dans une forêt de Bornéo. Vernish aime être seul. Vernish aime surtout les fleurs. Il les cueille, les transforme en guirlandes odorantes et colorées. 

Vernish est devenu le souffre-douleur de la tribu. Les plus jeunes se moquent de lui et lui jettent des excréments à la figure. Vernish est au bord de la dépression. Il va chercher un peu de réconfort et de compréhension auprès de Koola, un vieux mâle vivant à l'écart, dans une carcasse d'avion juchée à la cime des arbres. Pour devenir l'ami de Koola, Vernish va prendre d'énormes risques. 

Il dérobe une bouteille de Coca-Cola à des militaires américains (l'action se déroule durant la seconde guerre mondiale). Un cadeau qui va totalement modifier les rapports entre les deux singes solitaires. 

Jean-Paul Krassinsky, après avoir conté les peines d'amour des « Cœurs boudinés », signe une fable animalière douce amère. Il est bien sympathique ce Vernish avec ses idées poétiques, mais ce n'est pas avec des fleurs qu'il s'en sortira, ni chez les singes, ni chez les hommes... 

("Le singe qui aimait les fleurs" Dargaud, 9,80 €) 

samedi 9 septembre 2006

BD - Grosses amourettes des coeurs boudinés de Krassinsky


Elles sont un peu rondes mais très appétissantes. Les trois héroïnes de ce deuxième tomes des « coeurs boudinés » de Krassinsky. Fanny, Martha et Mimi sont au centre de ces trois récits complets se déroulant dans le Sud de la France, New York et la région parisienne. Dans la première histoire, Ricky Duffaux, célèbre chanteur pour midinettes, tombe sous le charme de Fanny, jeune journaliste rondouillarde. Il devient rapidement la risée de la presse à scandale car il était plutôt abonné aux top-models. Martha est serveuse le jour, grande prêtresse d'une communauté gothique la nuit. Quand son patron lui refuse une augmentation et lui fait des remarques sur son embonpoint, elle se venge en demandant l'aide de ses amis disciples « vampires ». Enfin Mireille, récemment larguée, se lance dans des opérations de séduction tous azimuts tout en adoptant un chien. Mais à trop lancer de lignes, elles risquent de s'emmêler. Des nouvelles rafraîchissantes, parfaitement racontées et dessinées par Krassinsky. (Dargaud, 13 €)