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dimanche 22 mars 2020

Série télé - Histoire d’éternité au centre de « Ad Vitam »


Avec un minimum d’effets spéciaux mais des scénarios originaux et inventifs, les auteurs français arrivent à se faire une place dans le genre très prisée de la série de science-fiction. Nouvel exemple avec «Ad Vitam» de Thomas Cailley et Sébastien Mounier. Une série Arte que l’on peut voir actuellement sur Netflix. Dans un futur proche, un système permet de vivre éternellement. Il suffit de se faire régénérer régulièrement dans des self-services pour bénéficier de plusieurs dizaines d’années de bonne santé assurée. Darius (Yvan Attal), policier depuis plus d’un siècle, hérite d’une étrange affaire : dans ce monde de potentiels immortels, sept jeunes sont retrouvés morts. Selon toute vraisemblance, ils se sont suicidés. 
Les six épisodes d’une heure sont parfois un peu lents, mais bénéficient de décors soignés et d’une interprétation digne de grands films de cinéma. On apprécie notamment tous les «jeunes», souvent des espoirs du 7e art français, Garance Marillier (épatante dans le film d’horreur Grave) en tête avec aussi Rod Paradot (La tête haute) et Anthony Bajon (La prière et Au nom de la terre).

jeudi 27 juillet 2017

DVD et blu-ray : « Grave », le film qui pourrait vous convertir au véganisme



Qui, dans sa vie, n’a pas sucé son doigt légèrement coupé. Un réflexe inconscient. Dans « Grave », film de Julia Ducournau, le personnage principal, Justine (Garance Marillier) aussi suce un doigt d’où une goutte de sang perle. La suite est moins commune. Au point que jamais plus vous ne sucerez votre doigt sans vous remémorer cette scène. Celle-là et d’autres. Car « Grave », présenté au dernier festival de Cannes dans le cadre de la semaine de la critique, fait parti de ces rares long-métrages qui marquent durablement les spectateurs. Culte avant même sa sortie en salles. Car à Cannes, quelques privilégiés ont eu la bonne (ou mauvaise idée) de ne pas supporter le côté crescendo de l’histoire. Pourtant tout commence calmement. Les parents de Justine la conduisent à l’Ecole vétérinaire pour son entrée en première année. 
Accueillie par sa sœur qui l’a pré- cédé d’une année, elle n’échappe pas au bizutage. Violent. Jet de sang frais d’animaux, sortie nocturne en petite culotte et surtout ingestion d’un rein de lapin, cru. Or Justine est végétarienne. Depuis toujours. Comme sa sœur. Normalement. Mais en une année les choses changent. Après avoir fait une allergie, elle prend goût à ce nouveau met qu’est la viande. Surtout le côté cru. Mais entre aimer et adorer, il y a une nuance. 
Le film, souvent glaçant, est d’une froideur abyssale. On suit pas à pas la dérive de Justine vers ses mauvais penchants, une malédiction familiale impossible à conjurer. Un grand film d’horreur dont on a toutes les clés grâce au long entretien avec la réalisatrice proposé en bonus.
➤ « Grave », Wild Side Vidéo, 19,99 € le DVD, 24,99 €