L’Enfer s’est modernisé. Dès les années 50, les démons chargés de recruter les âmes des damnés ont révisé leurs méthodes. Exit les signes ostensibles pour un simple costard cravate d’un employé de bureau. Maxime Murène étrenne son nouvel uniforme pour sa première mission en tant que RDA, représentant démoniaque assermenté.
A la demande d’un certain Duras, il doit tout faire pour retrouver sa fille, une certaine Julie. Le contrat dûment signé, Murène se met en chasse. Il doit dans un premier temps remuer tout un tas de paperasserie, car dans les enfers comme ailleurs, la bureaucratie a pris le pouvoir. Des heures à chercher pour finalement découvrir que le dossier de Julie est verrouillé car il s’agit d’une VAS, vierge en attente de sainteté. Et là tout se complique car on quitte le domaine de l’humain pour celui du sacré. La vieille guerre entre démons et anges reprend le dessus, le fantastique aussi.
Premier titre de Jarry et Nouhaud, ce Maxime Murène détonne par son ton décalé et son graphisme léché. Il n’y a pas de suite annoncée. Pour une fois, c’est bien dommage…
("Maxime Murène", Delcourt, 12,50 €)
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