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mardi 7 mars 2023

De choses et d’autres - Ce vaccin si utile

Plus personne ne parle du Covid19. Encore moins du vaccin. Pourtant, il est toujours recommandé de se vacciner pour éviter les formes graves du dernier variant. Ne me demandez pas lequel, j’ai un peu lâché l’affaire après l’omicron. Pourtant, il y a encore dans le monde quelques olibrius qui continuent leur combat contre le vaccin ou l’utilisent pour de très mauvaises raisons.

Prenez par exemple un certain Zane Robertson, coureur à pied néo-zélandais. Médaillé olympique (bronze) en 2016 à Rio sur le 5 000 mètres, il vient d’être suspendu pour dopage à l’EPO. Huit ans. Il a été pris par la patrouille au Kenya, le pays où il s’entraîne avec son frère jumeau. Mais d’après lui c’est une regrettable erreur. En réalité, il serait allé dans un centre médical, a demandé à être vacciné contre le Covid 19, mais à la place on lui a injecté un produit contenant… de l’EPO. Dans le genre explication vaseuse, difficile de faire pire. Cela explique peut-être la sanction particulièrement élevée.


On se souvient qu’au moment des vaccinations de masse de la population, quelques antivax se démenaient sur les réseaux sociaux pour tenter de dissuader les Français de se faire piquer. Certains, très pessimistes, ont même prédit des millions de morts dans l’année de l’injection.

Bon, au final, la vaccination n’a pas empêché la pandémie de progresser, mais les hôpitaux ont été moins surchargés et le nombre de décès en nette diminution. Quant à la vague de mortalité due au vaccin, on l’attend toujours.

Par contre, rien n’est terminé côté injection : le 20 mars dernier, 136 personnes ont reçu leur première dose. Il était temps… Et à ce rythme, tous les Français de plus de 12 ans seront vaccinés le 15 avril… 2077.

Billet paru en dernière page de l’Indépendant le jeudi 23 mars 2023

mercredi 9 novembre 2022

De choses et d’autres - Un peu de covid pour finir l’année ?

Cela fait plusieurs mois que je ne vous ai pas parlé, dans cette chronique, de la pandémie de covid. Pourtant, la crise sanitaire est loin d’être terminée. Souvenez-vous, tout avait débuté en Chine. Un pays toujours obnubilé par sa politique zéro covid. En clair, dès qu’un cas est détecté, la réaction est démesurée, pour empêcher toute propagation.

Des millions de personnes confinées et des restrictions de liberté sans commune mesure avec notre propre confinement.

Cette semaine, une femme ayant le covid est passée par le parc d’attractions Disney de Shanghai. Résultat, les autorités ont bouclé la structure, avec à l’intérieur les 6 000 chanceux qui avaient acheté un billet pour profiter des animations mises en place pour Halloween.

J’imagine leur réaction. Dans un premier temps, ils sont contents. La journée d’amusement va se prolonger un peu plus longtemps que prévu. Et puis, l’inquiétude monte. Un vrai cauchemar. Car la police empêche quiconque de quitter les lieux. Combien de temps vont-ils devoir rester cloîtrés avec fantômes et autres monstres ? Et si la maladie était virulente ? Et si le virus avait muté, les transformant tous en zombies ?

Finalement, l’enfermement n’aura duré que 24 heures. Et il suffisait de faire un test et d’être négatif pour sortir libre.

Parfois, je rêve qu’une telle mésaventure arrive à un public que je ne tiens pas en haute estime. Genre les spectateurs d’une corrida, obligés de regarder l’agonie des animaux durant de longues heures, les supporters de l’OM ou du PSG, privés de ravitaillement en liquide mousseux, voire les députés de la majorité relative, contraints de voir l’opposition profiter du blocage pour faire adopter une motion de censure.

Billet paru en dernière page de l’Indépendant le vendredi 4 novembre 2022

mardi 11 janvier 2022

De choses et d’autres - Le fondement de la recherche médicale

 


Après le retard annoncé du vaccin français de Sanofi contre le Covid, c’est une autre société tricolore qui a dû reculer le mois dernier face à la pandémie. L’Institut Pasteur menait un test pour déterminer si le médicament clofoctol avait un pouvoir d’inhibiteur de la réplication du Sars.

 

Un budget avait été voté pour un essai clinique sur la durée. Il fallait trouver entre 350 et 700 patients, âgés de plus de 50 ans, non-vaccinés et présentant au moins un symptôme du Covid-19. Mais après de longues démarches et recherches tous azimuts, l’Institut Pasteur n’avait recruté qu’une douzaine de patients volontaires. Une première raison de ce fiasco s’explique peut-être par la forme du médicament : un suppositoire. Un traitement de deux suppositoires par jour à prendre durant cinq jours. D’accord, ce n’est jamais très agréable le suppositoire, pas au niveau de la piqûre, mais plus que le comprimé à avaler.

Cependant, à bien regarder le profil des cobayes recherchés, on s’aperçoit que des Français de plus de 50 ans non-vaccinés, en décembre dernier, ce ne peut être que des personnes qui ont délibérément fait le choix de sauter la case Pfizer ou Moderna.

Alors vous pensez bien que trouver parmi les antivax des volontaires pour que la science s’immisce en eux par la voie basse, c’était peine perdue.

Persuadés sans doute, comme le prétend une des fake news qui tourne en boucle depuis des mois, que le suppositoire est plus pratique pour enrober et cacher la fameuse puce de géolocalisation que les géants d’Internet cherchent à implanter à l’ensemble de la population mondiale.

Chronique parue en dernière page de l’Indépendant le mercredi 12 janvier 2022