Affichage des articles dont le libellé est pasteur. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est pasteur. Afficher tous les articles

vendredi 14 juillet 2023

BD - Soda, le retour de Gazzotti

Retour gagnant pour Soda, le flic américain qui fait croire à sa mère, cardiaque et émotive, qu’il est pasteur. Une série à succès, abandonnée par Gazzotti, le dessinateur accaparé par son autre série, Seuls, puis par le scénariste, Tome, mort trop jeune. Soda revient dans une histoire écrite par Olivier Bocquet et de nouveau Gazzotti aux illustrations.


Le policier est dans une mauvaise passe. Il dort mal. Un cauchemar récurrent le réveille en sursaut. Il se voit en train d’étrangler sa brave mère. Or, ce matin-là, il est envoyé sur une scène de crime. Une prostituée a été agressée dans une ruelle. L’assassin l’a laissée pour morte. Mais quand elle reprend ses esprits, elle panique et désigne Soda comme son agresseur.

Cette histoire, qui est en dehors de l’arc habituel de la série, a des airs de paranoïa absolue pour le héros. Il commence à douter de sa santé mentale. Au point de ne plus vouloir dormir. Un album intitulé Le pasteur sanglant (Dupuis, 14,50 €) et qui inaugure la nouvelle présentation, en version grand format, d’une série de très grande qualité qui n’en finit pas de conquérir des lecteurs depuis le premier tome, paru en 1987 et dessiné par Warnant.

mardi 11 janvier 2022

De choses et d’autres - Le fondement de la recherche médicale

 


Après le retard annoncé du vaccin français de Sanofi contre le Covid, c’est une autre société tricolore qui a dû reculer le mois dernier face à la pandémie. L’Institut Pasteur menait un test pour déterminer si le médicament clofoctol avait un pouvoir d’inhibiteur de la réplication du Sars.

 

Un budget avait été voté pour un essai clinique sur la durée. Il fallait trouver entre 350 et 700 patients, âgés de plus de 50 ans, non-vaccinés et présentant au moins un symptôme du Covid-19. Mais après de longues démarches et recherches tous azimuts, l’Institut Pasteur n’avait recruté qu’une douzaine de patients volontaires. Une première raison de ce fiasco s’explique peut-être par la forme du médicament : un suppositoire. Un traitement de deux suppositoires par jour à prendre durant cinq jours. D’accord, ce n’est jamais très agréable le suppositoire, pas au niveau de la piqûre, mais plus que le comprimé à avaler.

Cependant, à bien regarder le profil des cobayes recherchés, on s’aperçoit que des Français de plus de 50 ans non-vaccinés, en décembre dernier, ce ne peut être que des personnes qui ont délibérément fait le choix de sauter la case Pfizer ou Moderna.

Alors vous pensez bien que trouver parmi les antivax des volontaires pour que la science s’immisce en eux par la voie basse, c’était peine perdue.

Persuadés sans doute, comme le prétend une des fake news qui tourne en boucle depuis des mois, que le suppositoire est plus pratique pour enrober et cacher la fameuse puce de géolocalisation que les géants d’Internet cherchent à implanter à l’ensemble de la population mondiale.

Chronique parue en dernière page de l’Indépendant le mercredi 12 janvier 2022