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lundi 17 mars 2025

BD - Les horribles découvertes de Randolph Carter

Randolph Carter, intrépide héros américain engagé dans la Légion étrangère française, imaginé par H. P. Lovecraft, bénéficie d'une adaptation de ses péripéties en bande dessinée. Au scénario, Simon Treins, pseudonyme d'un auteur qui a déjà quelques centaines d'albums à son actif. Les dessins ont été confiés à Jovan Ukropina, auteur Serbe au trait enlevé et dynamique, parfait dans la retranscription des horribles cauchemars sortis des pires situations imaginées par Lovecraft. 

La seconde partie est orientale. Carter, après les tranchées françaises de la première guerre mondiale, rejoint Beyrouth. Il est recruté par un militaire français qui veut espionner les forces turques. La situation politique et militaire dans ce Moyen Orient déjà très agité est très incertaine. Les clans locaux doivent faire avec les vues impérialistes des Français et des Anglais. 

En pénétrant dans le désert, la petite troupe tombe sur des créatures, des goules, assoiffées de sang. Et en se réfugiant dans des cavernes, Carter et ses amis découvre des monstres gagnant en méchanceté et en grandeur. Bref, ce voyage "Par-delà les portes d'ivoire et de corne" (titre du second volume de la série), restera longtemps dans la mémoire des rares survivants. L'histoire est assez obscure et compliquée, mais on ne peut qu'admirer les dessins d'Ukropina.

"Randolph Carter" (tome 2), Soleil, 56 pages, 15,95 € 

samedi 7 novembre 2015

BD : La France qui se bat


Encore une histoire d'uchronie. Encore une réécriture de l'Histoire de la seconde guerre mondiale. Souvent, les scénaristes partent du postulat que les Nazis remportent la guerre. Cette fois Jean-Pierre Pécau (scénario) préfère imaginer une France qui ne capitule pas. « Et si la France avait continué la guerre » se déroule durant cet été 40. Alors que les divisions nazis déferlent sur le pays, le gouvernement de Paul Reynaud, replié dans un château de la Loire, décide de respecter la parole donnée aux alliés britanniques. Pétain, chef de file des tenants d'un armistice, est arrêté pour haute trahison, De Gaulle est nommé chef des armées, la première bataille est perdue mais la France ne capitule pas. Le tome inaugural, dessiné par Ukropina, est essentiellement politique. Les événements sont racontés par l'intermédiaire d'un aviateur et de sa compagne, jeune franco-américaine qui n'a pas froid aux yeux. Aux commandes de son avion peint en rose, elle va servir de messagère. Le tome 2 la verra arriver à Toulouse pour tenter de coordonner la contre-offensive tricolore. Passionnant.

« Et si la France avait continué la guerre » (tome 1), Soleil, 14,95 €