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vendredi 25 mars 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : De l'image du Belge

tarzan, belgique, warner
Une nouvelle adaptation de la légende de Tarzan en 3D sort au cinéma le 6 juillet. Une super production de la Warner avec Alexander Skarsgård dans le rôle-titre.
Rien de bien exceptionnel si ce n'est cette petite phrase dans le résumé du film dont la bande-annonce spectaculaire a été dévoilée hier : "Tarzan est convié au Congo en tant qu'émissaire du Commerce. Mais il est loin de se douter du piège qui l'attend. Car le redoutable Belge Léon Rom est bien décidé à l'utiliser pour assouvir sa soif de vengeance et sa cupidité... » Vous avez bien lu : le "redoutable Belge". Comme si les pauvres sujets du roi Philippe n'avaient pas assez souffert depuis le 22 mars, voilà qu'ils sont décrits comme de vils colonisateurs "assoiffés de vengeance et cupides" dans le film qui s'annonce comme le gros succès mondial de cet été.
Je m'insurge. Interdit de toucher aux Belges durant quelques mois. Les majors américaines devraient montrer un peu plus de respect au peuple qui a engendré des génies tels que Brel, Hergé, Magritte ou Jean-Claude Van Damme. Je suggère d'ailleurs au prince de "l'aware" d'aller dire deux mots aux scénaristes hollywoodiens spécialistes en clichés éculés. Il devrait trouver des arguments suffisamment percutants pour obtenir le changement de la nationalité du "méchant" dans la version finale.
D'ailleurs, Léon Rom est interprété par Christoph Waltz (alias Spectre dans le dernier James Bond). Et Waltz, jusqu'à preuve du contraire, n'est pas Belge mais Autrichien. Alors pourquoi pas le "redoutable Autrichien assoiffé de vengeance" ?
En bonus, la fameuse bande annonce. 

mercredi 15 octobre 2014

BD : Le dernier cri

deveney, jouvray, glénat, tarzan
Inspiré en partie de la véritable vie de Johnny Weismuller, « Johnny Jungle » est un roman graphique signé Deveney et Jouvray. Le premier maitrise à la perfection ce mélange d'anecdotes véridiques et de délires junglesques. Le second dessine ce bestiaire avec une précision et une finesse du plus bel effet. Dans la seconde partie de ce biopic imaginaire, Johnny Jungle raconte la suite de sa carrière. Pas forcément la plus glorieuse. L'effet de surprise retombe (les aventures exotiques d'un homme singe ne passionnent plus les foules), les scénarios tournent en rond, les moyens diminuent et le grand amour avec Jane s'étiole. Un enfant, trouvé dans la jungle, relance leur amour. Mais la mauvaise habitude de Johnny d'épouiller ses partenaires met à mal le couple. Ensuite c'est la dégringolade, les apparitions comme portier à Las Vegas et la ruine définitive par les actions en justice de ses nombreux enfants illégitimes. Jusqu'à l'enfermement dans un hôpital psychiatrique. Une histoire qui vous fera souvent rire et finalement pleurer dans les dernières planches au son du dernier cri de Johnny Jungle.

« Johnny Jungle » (tome 2), Glénat, 17,25 €

mardi 22 janvier 2013

BD - Johnny Jungle, acteur sachant nager...


Johnny Weismuller avant d'incarner Tarzan des années à l'écran, était champion de natation. Sur cette biographie connue, Jean-Christophe Deveney (scénario) et Jérôme Jouvray (dessin) imaginent l'enfance de cette légende d'Hollywood. Un télescopage total car les auteurs prétendent que le jeune Johnny est un gamin de la jungle, élevé par des singes. 
S'il sait parler l'allemand, c'est grâce au seul Blanc de la région, un missionnaire bavarois amateur de bière et de belles histoires. Il est coupé du monde, entouré d'animaux, respecté. Son destin bascule quand il tombe sur une équipe de cinéma en plein tournage. Il tombe amoureux de l'actrice principale et accepte de la suivre aux USA. 
En chemin, il est débarqué en France. Par chance, il intègre l'équipe des USA de natation et glane nombre de médailles. Ensuite, il passe un casting et devient célèbre avec son slip léopard.
Entre délire absolu, conte moderne, romance tragique et peinture de l'Amérique des années 40, cette BD joue sur plusieurs tableaux.
« Johnny Jungle » (première partie), Glénat, 17,25 €