Affichage des articles dont le libellé est starlette. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est starlette. Afficher tous les articles

vendredi 16 mai 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - Voir ou être vu, le dilemme de Cannes

Le festival de Cannes, ses milliers de journalistes et dizaines de chaînes de télévision en direct chaque jour sont le miroir de notre société. Certains s'y rendent pour voir. D'autres pour être vus. A la base, les réalisateurs et les acteurs des films sélectionnés se partagent la vedette. Mais le barnum médiatique entraîne des centaines de personnes en mal de reconnaissance ou de gloire (même éphémère) à se donner rendez-vous sur la Croisette. Pas la peine de leur parler de l'œuvre de Turner (le peintre au centre du film de Mike Leigh) ou de la situation géopolitique de l'Afrique subsaharienne (Timbuktu, film coup de poing d'Abderrhamane Sissako). Non, l'unique appétit de ces festivaliers réside dans les invitations aux soirées et les meilleurs plans pour se montrer près des stars, les vraies.
On retrouve dans le lot l'ancienne candidate de téléréalité Ayem Nour qui a décroché une émission sur MCM, chaîne musicale du câble et du satellite. Pour se faire un peu de pub, mardi soir, elle arrive en Rolls-Royce et robe longue fendue dans la zone des photographes. Tellement fendue qu'en sortant de la voiture, les reporters immortalisent sa petite culotte, montrée en long en large et en travers. Et voilà comment on lance le premier buzz d'un festival toujours avide de chair fraîche. Voulu ou pas, cet incident de parcours permet à Ayem d'exister à Cannes, au moins le temps d'une journée et sans monter les marches.
Signe des temps ? Non. Rien de nouveau sous le soleil : les starlettes à l'époque bronzaient topless sur la plage pour attirer les regards des producteurs.

lundi 31 octobre 2011

BD - Une starlette énervée dans "Du plomb pour les garces" de Mangin et Malnati

Qui aime bien châtie bien. C'est un peu l'impression que l'on a quand on referme cet album de BD. Valérie Mangin, la scénariste, semble bien connaître les mœurs parfois dissolus des stars d'Hollywood, celles qui ont des appâts ronds et volumineux. Mais ce ne sont pas elles qui s'en tirent le mieux. 

Toute la presse à scandales de Los Angeles est sur les dents. La jeune chanteuse Brittany Spice vient de se suicider en pleine rue. Quelques mois plus tard, les deux enfants de Virginia, la méga star internationale sont enlevés. Angela Falcone, chargée de l'enquête sur l'enlèvement, fait le rapprochement entre les deux affaires et très vite Virginia va changer d'attitude. Dans cette seconde partie, toujours dessinée par Malnati, elle troque son image de mère éplorée en chasseuse décidée d'en découdre. 

La scène finale se déroulera dans le désert, sous les objectifs des caméras des télévisions qui n'en demandaient pas tant pour leur audience. De la violence, du sexe, des scandales : un cocktail détonnant pour dénoncer une certaine marchandisation des sentiments.

« Du plomb pour les garces » (tome 2), Soleil Quadrants, 14,30 €