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jeudi 3 mars 2022

Série télé - L’équipe de Space Force de retour à la base


Après une première saison très mouvementée qui se passait en grande partie sur la Lune, Space Force est de retour sur Netflix pour un second opus qui se déroule exclusivement dans la base du Colorado. Ces huit épisodes permettent de retrouver Steve Carell (photo ci-dessus) au meilleur de son humour. Il récupère un rôle qu’il adore : petit chef d’une équipe complètement barrée. La similitude avec The Office est cette fois flagrante. La personnalité du général Naird est très proche du légendaire Michael Scott : irascible, un peu niais et souvent à côté de la plaque. 

Ensuite les divers membres de la Space Force ont tous de sérieux problèmes, du docteur Mallory (John Malkovich), trop distingué pour supporter d’être au service de militaires américains complètement abrutis à l’astronaute Angela Ali (Tawny Newsome), première femme noire à avoir marché sur la Lune, mais qui ne supporte plus d’être présentée comme une héroïne après son retour sur Terre, en passant par le responsable de la communication de la Space Force, Tony Scarapiducci (Ben Schwartz), incapable de rester plus d’une minute sans consulter son smartphone. 

Moins d’effets spéciaux, plus de vie quotidienne et surtout une avalanche de gags font de cette seconde saison un objet télévisuel plus classique. Mais finalement, on y gagne au change car Steve Carrell et Greg Daniels excellent dans ce genre. Et visiblement une saison 3 est en préparation vu le suspense insoutenable des dernières secondes du dernier épisode.  

mardi 2 juin 2020

Série Télé. Les plus grands du Big Bang de l’humour



Si certains rient des pitreries pitoyables de Bozo le clown, d’autres s’esclaffent aux aventures du boson de Higgs. Dans la seconde catégorie se reconnaîtront tous les fans de la série The Big Bang Theory. Une sitcom due au génie de Bill Prady et Chuck Lorre, lancée sans grand tapage sur CBS en 2007 et devenue au fil des saisons un véritable phénomène, devenant le programme le plus regardé aux USA plusieurs années d’affilée. 

Pourtant l’histoire n’avait rien qui permettait au plus grand nombre de s’identifier. L’action se déroule essentiellement dans l’appartement de Leonard (John Galecki) et Sheldon (Jim Parsons), deux universitaires chercheurs très geeks. Malgré leur doctorat et le fait qu’ils postulent au prix Nobel, ils jouent aux jeux vidéo, connaissent Star Trek par cœur et font des descentes régulières au magasin de BD. Un duo complété par Howard (Simon Helberg) et Raj (Kunal Nayyar), très intelligents eux aussi mais totalement incapables de parler à une femme.

a femme qui bien entendu va venir bousculer les petites habitudes de ce groupe aux habitudes bine ancrées. C’est Penny (Kaley Cuoco), serveuse se rêvant actrice, emménageant dans l’appartement en face. Les cinq premières saisons sont un feu d’artifice de gags et de trouvailles.

 Par la suite, les scénaristes ont mis en avant les vies sentimentales des uns et des autres, enlevant un peu de saveur à l’ensemble. Mais ils sont tous si sympathiques, qu’au final, on est presque heureux que tout finisse par des mariages et des naissances.


jeudi 20 novembre 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES : "Too manys cooks", la sitcom sans fin

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Amateurs de sitcom et autres séries américaines humoristiques, vous devez absolument visionner ce court-métrage en accès libre sur Youtube.

Devenu mondialement célèbre, en moins d'une semaine, avec 3,3 millions de vues, "Too many cooks" (trop de cuisiniers) débute comme un générique de ces séries montrant la vie d'Américains moyens. Un plan sur la maison, proprette, jardin ouvert pelouse fraîchement tondue et drapeau des USA en façade. Puis chaque protagoniste est présenté sur une musique entraînante. Le père en plein travail, la mère qui sort ses cookies du four, les enfants (une adolescente écoute de la musique, un garçon à franges s'exerce aux mini-haltères, une fillette à lunettes révise ses cours) enfin la grand-mère avec le petit dernier sur les genoux. Des scènes de quatre secondes où ils font comme si de rien n'était puis regardent la caméra et sourient alors que leur nom apparaît en incrustation jaune.
On croit que l'épisode va commencer, mais une dizaine d'autres personnages sont présentés. Le chapelet s'égrène sans fin avec même l'arrivée d'un chat en peluche. La séquence dure ainsi plus de 11 minutes et la sitcom change de genre. Style policier : une fliquette sexy et un chef de la police, gros et noir ; science-fiction : aliens à la peau verdâtre, jusqu'à l'arrivée d'un psychopathe, armé d'un grand couteau. Il découpe quantité de personnes puis les cuisine pour en faire un festin. De classique, le générique devient totalement barré et réservé aux adultes.
Ce succès prouve que si la majorité des Américains consomme ces programmes bêtes et affligeants, il en reste quelques-uns à s'en moquer.