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mardi 3 mai 2022

De choses et d’autres - L’année des « R »

Comme pour les animaux de race, il semblerait que les noms des partis politiques obéissent à des règles strictes en ce qui concerne leurs initiales. Il est clair que le « R » est la lettre de 2022. Tout a commencé par le fameux Remontada d’Arnaud Montebourg. Une belle idée qui est malheureusement Retombée encore plus vite qu’elle n’est Remontée.

Ensuite c’est Zemmour et son Reconquête qui a joué le jeu de la lettre R. Il s’est Ramassé une bonne Raclée. Et puis surprise du chef, jeudi, en dévoilant l’accord entre le parti présidentiel, le Modem et Horizons, La République en Marche annonce changer de nom. Ce sera désormais Renaissance. Encore un R. Même si après réflexion le mot Reset aurait été plus adapté. Mais un nom anglais pour un parti français, ça ne le fait pas.

Donc OK pour Renaissance. Mais me vient une question à l’esprit : comment va-t-on appeler les militants de cette nouvelle formation politique. Avant, on parlait des Marcheurs, devra-t-on dire à présent les Ressuscités ? Ou les Re-Nouveaux-Nés ? Ou plus simplement les Renés ?

Le débat n’est pas tranché, mais on fait confiance au cabinet de conseil qui a probablement trouvé le nom du parti pour demander une substantielle rallonge afin de résoudre cette énigme.

Par contre la gauche, toujours sous la coupe des Insoumis, n’a pas voulu respecter la règle de 2022 et a décidé de se renommer Nupes. Il était pourtant simple de rester dans les clous en nommant la coalition « Rassemblement de l’Union populaire, écologiste et sociale ». Enfin, si le R correspond à 2022, le N était donc de rigueur en... 2018. Toujours en retard d’une guerre ces gauchistes !

Chronique parue en dernière page de l’Indépendant le samedi 7 mai 2022

mercredi 3 octobre 2018

BD - L'humanitaire planétaire de "Renaissance" par Duval, Blanchard et Emem


On se demande parfois pourquoi l’Humanité n’aurait pas droit, elle, à l’erreur. Quand on voit ce que les Hommes sont en train de faire à leur planète, leur berceau, on est partagé entre le dégoût et le rêve d’une révélation pour que tout aille mieux. Cette ambivalence, Fred Duval l’a transformée en scénario d’une série de science-fiction ambitieuse. Dans un futur proche, le réchauffement climatique exponentiel a provoqué des dégâts irréversibles. La seine a débordé, Paris a les pieds dans l’eau. L’Oregon, allié au Nevada, a déclaré la guerre à la Californie. Au Texas, les pompiers tentent d’éteindre un feu gigantesque des dernières ressources pétrolières alors que des machines de guerre intelligentes et sécessionnistes attaquent les villes alentours. Rien ne va plus. L’Homme semble condamné. Non, car à des milliards d’années lumière de là, une fédération de civilisations extraterrestres débat sur l’opportunité d’intervenir. Quand la décision est prise d’envoyer un contingent pour « sauver » la Terre, la vie de Swänn, un soldat de la planète Nakhan, va basculer.


Le premier tome de cette série dessinée par Emem sur des designs de Fred Blanchard, est en trois partie. On découvre la catastrophe écologique, puis on voit le quotidien de Swänn sur sa planète d’origine et son inquiétude de partir si loin, sur un monde où la race dominante, nous, s’évertue à s’autodétruire avec violence en usant de mensonge et d’individualisme. Enfin on assiste au contact entre Terriens et Aliens. Ils arrivent en sauveurs, pacifistes et non-violents. Leur technologie leur assure une longueur d’avance. Mais c’est sans compter sur l’esprit de survie de certains Humains. 
« Renaissance » (tome 1/3), Dargaud, 14 €