Affichage des articles dont le libellé est keramidas. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est keramidas. Afficher tous les articles

vendredi 17 août 2018

BD - La philosophie à la mode Disney


L’album est beau, les dessins de Kéramidas superbes, la reliure en tissu classe, le papier faussement jauni par le temps du plus bel effet. Mais ce qui compte dans « Donald’s Happiest Adventures » reste le scénario. Un petit bijou ciselé par un Lewis Trondheim au meilleur de son inspiration. 48 planches autonomes, comme celles qui étaient publiées dans les années 50 dans les quotidiens du dimanche aux USA. Après un premier tome encore plus expérimental (les deux auteurs avaient imaginé une histoire mais n’avaient pas livré toutes les planches, laissant une grande part de vide et d’imagination aux lecteurs), ils offrent cette fois une histoire complète qui a d’ailleurs été prépubliée dans le journal de Mickey.



Donald, ce matin-là, se lève de mauvais poil (de mauvaise plume exactement). Des factures, un voisin énervant, des neveux farceurs et surtout un oncle qui ne cesse de l’utiliser pour augmenter sa fortune. Et Donald de se poser cette simple question : « Quel est le secret du bonheur ? » Immédiatement Picsou veut le connaître et se l’approprier. Résultat Donald ira par monts et par vaux, illustrant à chaque planche une petite réflexion philosophique. Génial et édifiant.

 ➤ « Donald’s Happiest Adventures », Glénat, 15 €

dimanche 17 février 2008

BD - Le grimoire de l'inventeur dans l'univers du Donjon


Dans le Donjon, tout est bon ! Surtout les épisodes de Donjons Monsters qui permettent à différents dessinateurs de se frotter avec l'univers quasiment infini créé par Lewis Trondheim et Joann Sfar. Pour ce 12e titre, c'est Keramidas qui se prête au jeu. Le dessinateur de Luuna, aux éditions Soleil, adopte un trait plus rond et souple, presque « disneyien » pour conter nombre de péripéties autour du grimoire de Vaucanson. 

Ce livre légendaire est très convoité car il permettra à son propriétaire de créer une armée d'automates pour gagner toutes les guerres possibles et imaginables. Si Guillaume de la Cour, redoutable marchand, n'y voit qu'une marchandise synonyme d'une montagne d'or, d'autres, comme le professeur Cormor (ou celui qui a pris son identité) y recherchent plus mystiquement la flamme de la vie. 

Tout cela s'anime un peu avec l'arrivée dans la course de Hyacinthe de Cavallère, le gardien du Donjon et ses sbires, Herbert, Melvin ou l'inénarrable Grogro. Un album assez sombre, avec une fin pleine de symbole, preuve que Sfar et Trondheim sont toujours bien aux manettes.

« Donjon Monsters », Delcourt, 9,80 €