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mercredi 17 octobre 2018

BD - Ouvrir la boîte de ses origines

Longtemps, les familles en mal d’enfant ont privilégié une adoption à l’étranger. La filière de Corée du Sud a laissé des traces en France et en Belgique. Parmi ces enfants déracinés il y a quelques décennies, plusieurs ont percé comme Fleur Pelerin, ancienne ministre, Jean-Vincent Placé, politicien ou Jung, dessinateur. Ce dernier revient sur le phénomène dans son nouvel album, « Babybox ». Cette box d’un genre particulier, c’est le sas inventé et placé dans la rue par un pasteur. A Séoul, il permet aux mères dépassées d’abandonner leur enfant en toute sécurité. L’héroïne de ce roman graphique de 156 pages, Claire, ne connaissait pas la babybox. 

Ses parents sont Coréens. Ils vivent en France depuis longtemps. Elle y est née comme son petit frère. Mais quand la mère meurt dans un accident de la route et que son père se retrouve dans le coma, Claire va devoir se plonger dans les papiers de la famille et découvrir qu’elle a été adoptée à l’âge d’un an. Elle a été trouvée dans une babybox. Pour faire le deuil de sa mère qui ne l’était pas, elle va en Corée pour tenter de retrouver sa véritable mère. Un récit initiatique peut-être encore plus fort que les mémoires dessinées de Jung, « Couleur de peau : miel ».
« Babybox », Soleil Noctambule, 18,95 €

jeudi 17 octobre 2013

BD - Racines introuvables pour Jung dans "Couleur de peau : miel"


Retour au pays natal pour Jung. Jeune orphelin de Corée du Sud, il a été adopté par une famille belge. C'était il y a 40 ans. Dans la troisième et dernière partie de cette autobiographie dessinée, il revient enfin en Corée. Le premier tome, en remportant un formidable succès critique et populaire, a ouvert de nouvelles perspectives pour le dessinateur. Il a développé, en parallèle aux albums, un documentaire sur sa quête d'identité. Ce retour en Corée du Sud est en grande partie lié à la réalisation du film. Jung avoue ne pas se sentir véritablement prêt. Mais production oblige, il s'embarque pour l'Asie et sur place une équipe l'attend, filme ses premiers pas, ses rencontres, son émotion, ses déceptions. Quelques chapitres sont essentiellement consacrés au « making of » du documentaire. D'autres racontent les doutes, la solitude dans un hôtel, cette perte de racines. Une nouvelle fois l'émotion est au rendez-vous. Jung a cependant décidé de refermer la page et c'est la dernière fois que vous pourrez assister aux dialogues entre Jung, gamin de 5 ans, et Jung, dessinateur de BD adulte en plein doute.

« Couleur de peau : miel » (tome 3), Soleil Quadrants, 17,95 €