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samedi 11 mars 2017

BD : Enfants tolérants, adultes hargneux



Dans l’Amérique des années 30, la ségrégation raciale est toujours très forte. Certes les Noirs ne sont plus esclaves, mais ils sont ostracisés par les Blancs et surtout, la nuit venue, chassés comme du bétail par les membres du Ku Klux Klan. Stéphane Louis (également dessinateur de Tessa) a imaginé cette histoire d’amitié et l’a confiée au dessinateur Lionel Marty. William, fils d’un riche patron, est costaud mais pas futé. Abelard, petit Noir vivant dans la misère, est au contraire très intelligent. Loin des clichés colportés par les adultes (selon les Blancs, les Noirs n’ont pas d’âme et sont des animaux, selon les Noirs tous les Blancs sont des esclavagistes haineux), ils vont devenir amis et s’entraider. Mais en cachette. Des années plus tard, William est à la tête de l’entreprise familiale. Abelard son employé. En réalité c’est ce dernier qui mène la barque. Toujours en cachette. Un modus vivendi acceptable jusqu’à l’apparition d’une jolie blonde qui tape dans l’œil de William. Amitié contre amour, la lutte sera violente.
➤ « L’amour est une haine comme les autres », Bamboo Grand Angle, 16,90 €

dimanche 18 novembre 2012

Billet - Quand l'ADN est au service de la haine


Redoutable ADN. Son analyse permet de résoudre des affaires criminelles très anciennes. Exemple avec l’arrestation hier à Nice d’un gendarme, convaincu du meurtre d’une étudiante en 1995 à Lille. Les enquêteurs ont remonté la piste grâce à l’analyse d’un poil pubien retrouvé dans une baignoire.

La technique n’apparaît cependant pas infaillible. Au Soudan, en 2007, Wael est suspecté du meurtre de Wasel. Les enquêteurs sont certains de sa culpabilité. Mais incapables de la prouver. Ils ne trouvent qu’une seule trace d’ADN sur la victime. La sienne. Qui s’avère être aussi celle de Wael : ils sont jumeaux. L’acquittement vient d’être prononcé. Une page Facebook en hommage à Wasel a même été créée... par Wael. Encore plus compliqué que « Faux-semblants», le film de David Cronenberg (photo ci-dessus).
L’analyse ADN est à la portée de tous. Moyennant finances. Quantité de sociétés sur le net vous assurent une analyse en toute «confidentialité». Car le marché le plus porteur concerne surtout des maris pris de doute. Contre quelques centaines d’euros et deux prélèvements ADN, vous obtiendrez un test de paternité incontestable. Mieux, une société propose un «test d’infidélité». Il faut se transformer en détective: la société analyse «les profils ADN contenus dans un élément suspect (sous-vêtement, préservatif, chemise, mouchoir etc.)» Même les cocus peuvent se prendre pour des Experts... Mais que c’est glauque quand l’ADN se transforme en haine!

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue samedi en dernière page de l'Indépendant