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mercredi 3 août 2022

BD - Vacances en rouge avec Métal Hurlant


Si vous n’avez pas envie de vous entasser avec les milliers de touristes qui s’agglutinent sur les plages de la région pour ce début août tant redoutée par les agoraphobes. Si même la présence de quelques vaches ou brebis dans les estives des montagnes désertes vous perturbent il ne vous reste plus qu’une solution : partir en vacances sur Mars. Compliqué si l’on n’a pas la fortune d’Elon Musk. Mais pour moins de 20 euros, vous pouvez découvrir les charmes cachés de la planète rouge en vous plongeant dans les 290 pages du numéro 3 de la nouvelle formule de Métal Hurlant.


Que des histoires originales pour cette livraison, avec pour thème, donc, Mars et ses attraits touristiques. Coordonné par Jerry Frissen, le contenu de la revue offre quelques belles surprises comme le retour à la BD de Marc Caro, la découverte de deux signatures féminines talentueuses (Virginie Augustin et Aimée de Jongh).

Seul bémol, c’est beau et intelligent mais manque d’audace et d’originalité, la marque de fabrique du Métal première génération. Exceptée la fresque de Jean Dalin intitulée : A la recherche du Mob.

« Métal Hurlant » (numéro 3), 19,95 €


mardi 18 juin 2013

BD - Le réveil des aliens


Une bonne petite série B, au ciné comme en bande dessinée cela ne peut pas faire de mal. Juste l'occasion de décrocher complètement de notre triste réalité, dépressogène et sans retour. Au moins, dans ce genre de production, même si cela va encore plus mal que dans la vraie vie, il y a toujours un petit espoir. La Terre, avant d'être peuplée et dominée par les humains, a servi de tombe-prison pour 9 entités extra-terrestres belliqueuses. Enfermées dans des sarcophages disséminés sur les différents continents, elles parviennent régulièrement à s'échapper. Heureusement Hélius, gardien robot les remet en prison. Jusqu'à ce jour où toutes les entités s'échappent en même temps et combinent leurs forces. Le combat contre les humains est trop facile. D'autant que d'autres aliens semblent manipuler les monstres. Un second tome spectaculaire, plein de rebondissements, de massacres et de baston de légende. « World War X » de Frissen et Snejbjerg connaîtra sa conclusion en septembre.

« World War X » (tome 2), Le Lombard, 12 €

dimanche 24 février 2013

BD - Guerre totale selon Frissen et Snejbjerg

Quand de méchants extraterrestres se réveillent après des millénaires de léthargie, c'est le monde entier qui entre en guerre. Un conflit total thème de cette série de SF écrite par Jerry Frissen (Lucha Libre) et dessiné par Peter Snejbjerg. Comme dans toute histoire s'inspirant ouvertement des romans de genre (avant on disait de série Z ou de gare), il y a les humains, faibles et dépassés, et les créatures supérieures, fortes et sans pitié. Si les méchants font penser à des démons décharnés, le « bon », Helius, a le physique d'un premier de la classe. Menton carré, regard déterminé, il va se battre contre les abominations. Mais rien ne sera possible sans l'aide des petits humains, courageux et idéalistes. Pas de second degré dans cet hommage au genre. Juste une histoire prenante et des personnages emblématiques le tout dessiné par un spécialiste des comics aux compositions spectaculaires.

« World War X » (tome 1), Le Lombard, 12 euros 

vendredi 13 avril 2012

BD - Art à déguster par Cornette, Frissen et Witko



Dans le genre déjanté, « Lard moderne », premier tome des aventures d'Alexandre Pompidou, écrase tous ses concurrents. Les deux scénaristes, Jean-Luc Cornette et Jerry Frissen semblent s'être renvoyé la balle pour compliquer des situations déjà sévèrement alambiquées. 
Alexandre Pompidou, fils de boucher, est très fier d'avoir obtenu son diplôme des Beaux-Arts. Il est un artiste et veut le prouver immédiatement au monde entier en exposant dans la célèbre galerie Aurochs-Lascaux. Mais il va multiplier les maladresses, vexant la fille du richissime galiériste et manquant de tuer sa femme en la faisant poser nue dans la chambre froide de la boucherie transformée en atelier.
Les péripéties se poursuivent en Tunisie, dans les piscines des hôtels de luxe et les souks. Witko, le dessinateur, est moderne et classique dans son trait, juste ce qu'il faut pour servir l'histoire sans trop la rendre banale. Souvent absurde, il y a quand même une réelle réflexion sur l'art contemporain et l'ego surdimensionné d'artistes ayant encore tout à prouver.

« Alexandre Pompidou » (tome 1), Le Lombard, 12 €