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mardi 7 janvier 2025

Cinéma - “Joli joli” : duo en chantant

Complètement tombé aux oubliettes durant plusieurs décennies, le genre de la comédie musicale connaît un surprenant revival depuis quelques années. Et même les Français se mettent à jouer avec cet exercice compliqué, magnifié par Jacques Demy. Après les frères Larrieu ou Jacques Audiard, c’est Diastème qui apporte sa contribution, avec la complicité d’Alex Beaupain à la musique. Sans oublier les débuts, sur grand écran, d’une des nouvelles étoiles de la chanson française : Clara Luciani.

Comédie musicale et histoire d’amour ont toujours fait bon ménage. Joli Joli ne fait pas exception à la règle. Un écrivain (William Lebghil) est en panne d’inspiration. La nuit du nouvel an, alors que 1977 va arriver dans quelques heures, il se lamente sur sa nullité. Et décide d’aller boire un verre dans un bar. Il croise une ravissante blonde (Clara Luciani), arrive à la faire sourire et ils tombent amoureux.

Après une nuit d’amour, elle part au petit matin. L’écrivain, coupé du monde n’a pas reconnu la star de cinéma. Par contre sa bonne Myrette (Laura Fulpin), secrètement amoureuse du romancier, l’a reconnue et voit d’un mauvais œil cette rivale trop glamour. Elle va tout faire pour briser le couple, casser cet amour.

Le film, tourné dans des décors superbement reconstitués, est un hommage au cinéma, à la romance, aux coups de foudre. Plus la relation du principal couple se complique, plus autour d’eux (réalisateur, producteur, comédien, infirmière…) Cupidon fait des ravages.

Un scénario ouvertement romantique, mais avec quelques touches d’humour (Thomas VDB ou Jean-Jacques Vanier) et moments de tension. Le tout en chansons, toutes interprétées par les acteurs et déjà disponibles dans un double album.

"Joli joli", comédie musicale de Diastème (musique d’Alex Beaupain) avec Clara Luciani, José Garcia, William Lebghil, Laura Felpin, Vincent Dedienne, Grégoire Ludig.


mercredi 30 mars 2022

Cinéma - “Le monde d’hier” face à la politique de demain

La présidente Léa Drucker. Photo Pyramide Films

À moins de deux semaines du premier tour de la présidentielle, Le monde d’hier, film politique de Diastème, fait froid dans le dos. Dans cette France imaginaire, l’Élysée est occupé, depuis 5 ans, par Isabelle de Raincy (Léa Drucker). Elle a décidé de ne pas se représenter. Officiellement, pour s’occuper de sa fille ado. En réalité, car elle est gravement malade et ne pourrait pas achever son second mandat. A quelques jours du second tour, entre le représentant de son parti et le candidat de l’extrême droite, son directeur de cabinet (Denis Podalydès), lui apprend qu’une vidéo compromettante allait annihiler toute chance de l’emporter pour le candidat républicain. Il faut, dans l’urgence, trouver une solution pour éviter que le pays ne tombe dans les mains d’un populiste. D’autant qu’au même moment un attentat terroriste à l’étranger provoque la mort de plusieurs Français et met la campagne entre parenthèse.

Présenté, en première mondiale, au festival international du film politique de Carcassonne, en janvier dernier, Le monde d’hier aborde, de façon très frontale, le problème de la montée des extrémismes dans une république.  Pour le réalisateur, le danger est très présent, aux portes du pouvoir. Il a bénéficié, pour écrire son scénario, des conseils avisés de Fabrice Lhomme et Gérard Davet, journalistes qui connaissent parfaitement les rouages de l’État. Le film, toujours très sombre, comme dans une nuit qui risque de s’abattre sur tout le pays, explique comment les politiques, parfois, doivent mentir, se renier, mentir et même trancher dans le vif pour éviter le pire. Une démonstration qui fait un peu froid dans le dos.

Film français de Diastème avec Léa Drucker, Denis Podalydès, Alban Lenoir




jeudi 17 novembre 2016

DVD : Vacances partagées et agitées en "Juillet Août"

juillet, aout, diatème, vacances, diaphana
Les familles recomposées sont une nouvelle fois au centre d’une comédie française. Comme si le divorce était devenu une étape obligée dans la vie d’un couple.


Diastème s’empare du sujet pour le transformer en une tranche de vie tendre et émouvante portée par des acteurs en état de grâce. Elles sont deux sœurs. Inséparables, mais à cette période de la vie où on a plus l’occasion de se crier dessus que de partager ses bonheurs. Joséphine (Alma Jodorowsky) a 18 ans, est sérieuse tout en étant bien décidée de profiter de ces dernières vacances d’été avant sa rentrée en fac de Lettres. Laura, 14 ans, aimerait en avoir quatre de plus. Gamine qui se veut femme, elle rejette en bloc cette enfance qu’elle ne supporte plus. Comme chaque année depuis la séparation de leurs parents, c’est juillet en Provence et août en Bretagne. Juillet avec la mère (Pascale Arbillot) et août en compagnie du père (Thierry Godard).
juillet, aout, diatème, vacances, diaphana
Côté relation familiales, le film est en deux parties distinctes. Farniente au soleil du sud, au bord d’une grande piscine et villa de rêve dans un premier temps. Puis cours de voile sous la pluie et le vent quand le temps est venu d’aller en Bretagne. Dans le Sud, les filles sont libres. Très libres. Joséphine rencontre sur les quais trois jeunes vivant sur un bateau. Ils sont cools, mais pas si honnêtes que cela. Ce sera le fil rouge un peu « policier » qui permettra de faire le lien entre le Sud et l’ouest.
■ Petite musique
A côté ce sont les petites choses de la vie qui rythment cette période hors du temps. La menace de se retrouver en pension pour Laura qui multiplie les bêtises, la grossesse non désirée pour la mère, 44 ans, qui a refait sa vie avec un éditeur, beaucoup plus âgé et au bord de la faillite. Pour le père, il est fou amoureux d’une serveuse de restaurant, beaucoup trop jeune à son goût. Des moments savoureux et justes, ponctués de petites chansons résumant l’état d’esprit des différents protagonistes.
On relèvera au casting la présence de Lou Chauvain dans le trio des « bandits branquignols », actrice originaire de Perpignan déjà vue dans la série Peplum et plus récemment au générique du télé- film à succès « La main du mal ». Le DVD offre sept scènes coupées commentées par Diastème qui explique, en dé- tail, pourquoi elles n’ont pas été retenues au final dans le montage définitif.
➤ « Juillet Août », Diaphana, 19,99 €