Si la BD japonaise prospère en France, l'inverse n'est pas vrai. La production franco-belge, pourtant pléthorique, n'arrive jamais au pays du Soleil Levant. A de rares exceptions. L'exemple de « La République du catch » de Nicolas de Crécy prouve pourtant qu'il existe des passerelles. Mais au lieu de simplement diffuser des œuvres déjà existantes, les éditeurs japonais préfèrent des histoires formatées pour leurs revues.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
samedi 1 août 2015
BD - La mafia du catch
Si la BD japonaise prospère en France, l'inverse n'est pas vrai. La production franco-belge, pourtant pléthorique, n'arrive jamais au pays du Soleil Levant. A de rares exceptions. L'exemple de « La République du catch » de Nicolas de Crécy prouve pourtant qu'il existe des passerelles. Mais au lieu de simplement diffuser des œuvres déjà existantes, les éditeurs japonais préfèrent des histoires formatées pour leurs revues.
dimanche 31 août 2008
BD - "Prosopopus" de Nicolas de Crécy, du grand art !
Quand des dessinateurs parlent de peintres cela donne des objets graphiques hors du commun.
La collection Aire Libre a donné carte blanche à Nicolas de Crécy. Résultat un gros album de plus de 100 pages, muet, déroutant et passionnant.
Prosopopus offre au lecteur un monde violent, artistique et fantastique. Dans une ville sombre et moderne, un homme est abattu alors qu'il allait monter dans sa limousine. Le tueur prend la fuite et rejoint sa maîtresse, une artiste peintre. Mais au même moment, un fluide s'échappe du cadavre. Un fluide qui va prendre forme et s'installer dans l'appartement du tueur. Un monstre énorme, au sourire large et niais.
Prosopopus est né et va hanter la vie du tueur. Des flash-back vont nous apprendre la raison de ce meurtre, ses dessous glauques, la déchéance des différents humains de cette histoire d'une fluidité éblouissante. Réflexion sur l'art, ce roman graphique de Nicolas de Crécy prouve que de jeunes auteurs peuvent encore innover.
"Prosopopus", Dupuis, 12,50 €

