Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
dimanche 17 mai 2020
BD - A la recherche des colons perdus
Grande fresque de science-fiction que cette Colonisation signée Filippi et Cucca. Dans un futur très lointain, l’Humanité a lancé de nombreuses nefs pour coloniser des mondes au-delà des galaxies. Certaines n’ont plus donné signe de vie depuis des siècles. Une nouvelle technologie de voyage permet à des équipages d’explorateurs de retrouver ces nefs et les colons installés sur des planètes vivables.
Milla Aygon et son équipage repèrent des signes de vie sur une planète abordée par une nef. Ils se rendent sur place et rapidement se trouvent aux prises avec deux clans qui se détestent. L’un est resté dans la nef en orbite, l’autre s’est mélangé aux autochtones à la surface.
Malgré le danger, Milla va devoir rapidement déterminer qui sont les bons et qui jouent les rôles des méchants. Si l’histoire n’a rien d’exceptionnel sur une thématique déjà vue et revue, on est par contre en admiration face aux planches colorées de ce monde imaginaire foisonnant.
« Colonisation » (tome 4), Glénat, 13,90 €
dimanche 15 août 2010
BD - Les ogres ont trouvé leur maître
Surfant sur la mode des jeux vidéos et de la magie, Michel Rodrigue, déjà dessinateur de Cubitus, ajoute une nouvelle corde à son arc en signant le scénario de cette nouvelle série destinée à un public compris entre 8 et 14 ans.
Le héros, Karl, est un jeune ado timide, passionné de jeu vidéo. Notamment du tout dernier sorti sur le marché : « Le maître des ogres ». Karl brille dans ce jeu de rôle entre quête mystique et combats violents. Dans la première partie de l'album, le lecteur suit le progression de Karnos, le roi des ogres (vert, armé d'un marteau, plus de 2 mètres au garot...) qui tente de libérer sa fille Phaline. Il est aidé par Karl qui endosse le costume d'un magicien. Mais au moment crucial, l'écran s'éteint d'un coup.
C'est la belle-mère de Karl qui vient de sévir, il est l'heure de manger. Après le repas, Karl retourne dans sa chambre. Il y découvre sa télévision explosée et deux personnages du jeu en chair et en os sur son lit : Karnos et Phaline. L'imaginaire va alors s'inviter dans la vie très banale de Karl. Karnos, toujours affamé, manquera de boulotter la demi-sœur de Karl avant de se contenter d'un vigile de supermarché. Assez peu discrets, ils auront rapidement la police aux trousses. Karl va sauver la situation... en renvoyant tout le monde dans le jeu, lui y compris.
En passant du réel à l'imaginaire, les personnages vont devoir d'adapter et surtout craindre une certaine Althéa, sorcière de son état derrière qui se cache un autre joueur. Cette BD plaisante est dessinée par Vicenzo Cucca, un Italien, aux influences très « disneyennes ».
« Le maître des ogres » (tome 1), Le Lombard, 9,95 €


