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mercredi 26 mars 2025

BD - Quittons Castlewitch à regret

Trois tomes. Trois tomes seulement pourrait-on dire. Les aventures des jeunes héros de Castlewitch prennent fin avec ce Nécromalificum, troisième et dernier titre de la série. Imaginé par Nicolas Jarry, dessiné par François Gomès, cet univers riche de possibilités fantastiques aurait pu connaître de nouveaux développements. On a l'impression en refermant l'album que les deux auteurs sont comme nostalgiques (voire déçus), de conclure le récit d'une façon un peu bancale. On se trompe peut-être. On l'espère du moins...

Castlewitch est une petite bourgade où la magie est forte. Elle se révèle par l'apparition dans le vrai monde pour quelques jeunes habitants d'amis imaginaires aux pouvoirs surprenants et presque sans limite. Dans les deux précédents albums, les cinq copains ont bataillé avec leurs totems pour combattre des Maléfics, des entités peu sympathiques. 

Le groupe est en partie dissout. Farah est partie habiter loin de la ville, Sam se retrouve en centre de redressement. Reste Tess, Malo et le plus jeune, Jules. Ils s'entraînent au cas où d'autres Maléfics reviennent. L'histoire raconte le début d'amitié entre une petite fille qui a pour ami un Maléfic. Elle arrive à canaliser ses humeurs. Mais jusqu'à quand ? 

Beaucoup de combats dans la dernière partie de l'album. Cela fera plaisir aux plus jeunes et permet au dessinateur de sortir des compositions un peu classiques du début. Certaines doubles planches sont d'une réelles beauté tout en étant d'une redoutable efficacité. 

A priori donc, l'aventure à Castlewitch s'achève, mais on retrouvera certainement ces deux auteurs dans d'autres projets tout aussi concluants.

"Castlewitch" (tome 3), Soleil, 56 pages, 13,50 €

vendredi 9 septembre 2011

BD - Sherlock Holmes revient d'entre les morts chez Soleil

Sherlock Holmes n'en finit plus d'inspirer les scénaristes de BD. Sylvain Cordurié, après avoir confronté le héros de Conan Doyle à des vampires, le met de nouveau face à son ennemi de toujours, le professeur Moriarty. 

Mais ce dernier est mort dans la dernière aventure du détective anglais. Qu'à cela ne tienne, le scénariste le ressuscite, le transformant en une sorte de zombie désirant récupérer l'intégralité de sa personnalité enfouie dans l'inconscient de Holmes. Cela semble un peu tiré par les cheveux, mais une fois dans l'ambiance, le personnage de Holmes semble tout à fait adapté à ces histoires fantastiques très à la mode au XIXe siècle. 

Un album dessiné par Laci, auteur serbe ne lésinant pas sur les décors d'époque. Efficace et prenant, la première partie vous donnera forcément envie de découvrir la fin du duel. Rendez-vous pour le tome 2 dans quelques mois...

« Sherlock Holmes et le Necronomicon » (tome 1), Soleil, 13,50 € 

vendredi 14 mai 2010

Bd - Les vampires et le détective


Nouvelle variation autour du personnage de Sherlock Holmes. Sébastien Cordurié, le scénariste, a imaginé une trajectoire du détective virant vers le fantastique. Tout débute, comme souvent, quelques temps après l'affrontement entre Holmes et Moriarty dans les chutes de Reichenbach. Contrairement à ce que tout le monde croit, le détective imaginé par Conan Doyle n'est pas mort. Mais il fait tout comme, découvrant une liberté qu'il entend mettre à profit pour voyager dans le monde entier. 

Une escapade qui va prendre fin à Paris. C'est là qu'il va être recontacté par la couronne britannique pour mettre fin aux agissement d'un vampire sanguinaire. Car les vampires ne sont pas une invention. Ils prospèrent même dans cette Angleterre victorienne, protégeant la couronne qui fait le nécessaire pour taire leur existence. Mais quand l'un d'entre eux décide de ne plus jouer le jeu, le sang gicle et les nobles tremblent. 

On retrouve l'ambiance des romans avec ce petit plus fantastique qui élargit les horizons. Laci, au dessin, excelle dans les décors et ne lésine pas sur le noir pour assombrir l'ambiance.

« Sherlock Holmes et les vampires de Londres » (tome 1), Soleil, 13,50 € 

mardi 29 septembre 2009

BD - Arme télépathe


Manipulation génétique, paranormal et politique-fiction sont au sommaire de cette nouvelle série, un peu bavarde parfois, mais qui reste passionnante et très au-dessus de certaines productions manquant de souffle et d'originalité. Dans un futur très proche, un Démocrate vient d'accéder à la Maison Blanche. Il modifie immédiatement la politique de la première puissance du Monde. Il néglige l'aspect guerrier pour améliorer la diplomatie. Et rapidement les résultats sont là. 

Partout sur la planète la paix s'impose. Problème, ce monde de progrès partagé et équitable n'est pas du goût des élites militaro-industrielles, mises sur la touche après des décennies de pouvoir exclusif. Un lobby qui va utiliser une de ses armes secrètes pour connaître le secret de la réussite du nouveau président : les pensanguins. Ces soldats, au sang modifié génétiquement, ont le pouvoir de lire les pensées et les souvenirs des hommes ou femmes qu'ils approchent à moins de trois mètres. J

ulian Lethercore est un pensanguin. Il est sollicité par un sénateur républicain pour lire la mémoire d'un diplomate venant de faire aboutir un rapprochement indo-pakistanais. Ecrit par Sylvain Cordurié, cette série est dessinée par un auteur serbe, Zivorad Radivojevic, au style réaliste léché, entre Kas et Jigounov.

« One » (tome 1), Le Lombard, 10,40 € 

dimanche 8 juin 2008

BD - Anciens dieux dans "Le céleste noir"


Les Anciens Dieux sont en colère. Chassés de la Terre, ils se sont longtemps déchirés entre eux. Mais ils viennent de se réconcilier et ont bien l'intention de reprendre possession de leur bien mettant ainsi une fin abrupte au règne humain. 

La trame de cette série, écrite par Cordurié et dessinée par Laci, puise dans les classiques de Lovecraft. Dans ce premier tome, un sorcier fou, une chercheuse américaine et le fameux Céleste Noir sont en vedette. Avec en toile de fond l'armée américaine qui rêve encore de récupérer les formidables possibilités de la magie pour affermir la suprématie de la première démocratie du monde.

"Le céleste noir" (tome 1), Delcourt, 12,90 euros