Dans la vague d'adaptation des romans de Stefan Wul aux éditions Ankama, une série détonne. Si Niourk, La peur géante et Oms en série sont fidèles aux romans de SF de l'écrivain français, Piège sur Zarkass prend beaucoup plus de liberté. La faute à Yann, le scénariste, incorrigible plaisantin qui retrouve au passage un peu de son esprit « Hauts de pages » repris dans une belle réédition chez Dargaud.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
lundi 16 décembre 2013
BD - Zarkass, la planète aux calembours
Dans la vague d'adaptation des romans de Stefan Wul aux éditions Ankama, une série détonne. Si Niourk, La peur géante et Oms en série sont fidèles aux romans de SF de l'écrivain français, Piège sur Zarkass prend beaucoup plus de liberté. La faute à Yann, le scénariste, incorrigible plaisantin qui retrouve au passage un peu de son esprit « Hauts de pages » repris dans une belle réédition chez Dargaud.
dimanche 3 février 2013
BD - Deux filles et des bébêtes dans "Piège sur Zarkass" de Yann et Cassegrain
lundi 14 mai 2012
BD - Petit et Cro-Mignon le Larh-Don de Dav, Vatine et Cassegrain
Comment vivaient les enfants au temps des hommes des cavernes ? On sait tout de la bravoure et de l'intelligence de Rahan et Tounga, mais que faisaient-ils quand il étaient petits ? La réponse se trouve dans ce premier recueil de gags de Larh-Don, Fils de l'âge bête. Un parti-pris comique très réjouissant. Dav et Olivier Vatine ont écrit les scénarios mis en images par Didier Cassegrain.
Bref du très beau monde pour une série humoristique rapidement devenue une des vedette de la revue Lanfeust Mag. Larh-Don, blondinet gaffeur, est très peureux. La moindre petite bête le fait fuir. Aussi quand il doit partir à la chasse au T-Rex, il n'est pas rassuré. Larh-Don n'est pas seul à faire rire le public : son père, grosse brute très limitée est une ressource inépuisable de gags. Les copains de Larh-Don aussi sont des pros de la bêtise. Notamment les jumeaux Bouzhofion et Krothofess principaux générateurs d'humour caca boudin.
Mais la meilleure série de gags reste celle mettant en avant les efforts de mimétisme avec les animaux. Cela commence toujours bien mais finit en catastrophe...
« Larh-Don » (tome 1), Soleil, 10,50 €
lundi 6 juin 2011
BD - Arleston et Cassegrain imaginent des gargouilles gourmandes
Arleston a suffisamment développé le monde de Troy pour se permettre de choisir ses dessinateurs en fonction des époques ou des personnages à mettre en scène. Dans « L'heure de la Gargouille », histoire complète intégrant la série des « Légendes », il est question de monstres, de barbares et de très jolies femmes.
Cette dernière catégorie ne pouvait que revenir à Didier Cassegrain, grand expert en pin-ups plantureuses et court vêtues. La cité de Triban est maudite. Chaque nuit, les gargouilles ornant les façades des demeures des grandes familles s'animent et en dévorent les murs. Pour faire cesser cette destruction, il est fait appel à un sage d'Eckmül.
Mais la solution pourrait aussi venir des dons et de la force de Nükhu, un barbare des îles. Ses muscles saillants ne laissent pas indifférentes les jeunes bourgeoises de Triban, littéralement sous le charme. Une ravissante fantaisie polissonne.
« L'heure de la Gargouille », Soleil, 13,50 €
vendredi 9 mai 2008
BD - Réveil mouvementé pour Carmen
Plongée dans le coma depuis deux ans, Carmen McCallum est pourtant encore très précieuse mais également très dangereuse. Pour preuve le gouvernement britannique l'a plongée dans un cuve expérimentale de produit amniotique pour qu'elle conserve toutes ses facultés physiques. Quand elle se réveille, la jeune femme retrouve vite ses facultés et parvient à s'enfuir de sa prison secrète dans une scène d'action très spectaculaire dans ce Londres des années 40, 2040 plus précisément. Fred Duval, pour cette série racontant les débuts de la belle héroïne, s'est adjoint les services de Didier Cassegrain.
Ce dessinateur, oeuvrant essentiellement dans le dessin animé, n'a pas son pareil pour dessiner les femmes sous des angles toujours avantageux. La couverture, montrant Carmen, en tenue légère, sur un ponton de Saint-Tropez (ville où de déplace l'action) en est l'exemple même. Jambes sans fin, galbe avantageux, courbes parfaites, regard mystérieux, tout lecteur mâle normalement constitué tombe amoureux de Carmen. Dommage qu'elle soit folle et totalement incontrôlable.
Moderne et délurée, cette série donne une dimension supplémentaire à cet univers de plus en plus complet.
« Code McCallum » (tome 3), Delcourt, 12,90 €





