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lundi 16 décembre 2013

BD - Zarkass, la planète aux calembours


Dans la vague d'adaptation des romans de Stefan Wul aux éditions Ankama, une série détonne. Si Niourk, La peur géante et Oms en série sont fidèles aux romans de SF de l'écrivain français, Piège sur Zarkass prend beaucoup plus de liberté. La faute à Yann, le scénariste, incorrigible plaisantin qui retrouve au passage un peu de son esprit « Hauts de pages » repris dans une belle réédition chez Dargaud. 
Sur la planète Zarkass, les colons humains (humaines exactement puisque dans ce futur imaginaire la gent féminine a enfin le pouvoir absolu) tentent de mettre la main sur un vaisseau extraterrestre abandonné en pleine jungle. Ce sera la mission de Marcel et Louis, accortes aventurières aux prénoms masculins mais aux formes délicieusement féminines sous le pinceau élégant de Didier Cassegrain. Il y a l'intrigue. Et tous les à-côtés imaginés par Yann. Prenez le temps de savourer les jeux de mots et clins d'œil placés par le scénariste. Vous y trouverez (en vrac) des allusions au rédacteur en chef de Spirou, aux paroles de la Marseillaise, à Lewis Trondheim et même au Major Jones, personnage de la série XIII dont Yann a imaginé par ailleurs l'enfance. Jubilatoire !  

« Piège sur Zarkass » (tome 2), Ankama, 13,90 €

dimanche 3 février 2013

BD - Deux filles et des bébêtes dans "Piège sur Zarkass" de Yann et Cassegrain


Place au troisième titre de la collection Stefan Wul aux éditions Ankama. Les romans de cet auteur de SF français des années 60 seront tous adaptés par des pointures du 9e art. « Piège sur Zarkass » passe à la moulinette de Yann. Le scénariste des Innommables s’approprie goulument cette histoire d'exploratrices sur une planète hostile. Dans un futur expliqué en quelques lignes au début de l'album, les femmes ont pris le pouvoir. Les hommes sont ostracisés. La conquête de l'espace a pris un nouvel élan avec cette mentalité plus douce et harmonieuse. Sur Zarkass, Louis et Marcel (les prénoms sont asexués...) s'enfoncent dans la jungle hostile pour retrouver un papillon rare, selon la version officielle. 
En fait, elles doivent localiser un vaisseau extraterrestre accidenté au pied d'un volcan. 
Le scénario regorge de clins d’œils comme seul Yann sait les inventer, donnant un double sens à cette quête. Au dessin, on retrouve Cassegrain. Ses personnages féminins ont toujours été très aguichants. Cette fois, il se dépasse. Louis et Marcel (la rousse distinguée et la blonde dévergondée) risquent de hanter les rêves de quelques adolescents aux sens en éveil...
« Piège sur Zarkass » (tome 1), Ankama, 13,90 €

lundi 14 mai 2012

BD - Petit et Cro-Mignon le Larh-Don de Dav, Vatine et Cassegrain


Comment vivaient les enfants au temps des hommes des cavernes ? On sait tout de la bravoure et de l'intelligence de Rahan et Tounga, mais que faisaient-ils quand il étaient petits ? La réponse se trouve dans ce premier recueil de gags de Larh-Don, Fils de l'âge bête. Un parti-pris comique très réjouissant. Dav et Olivier Vatine ont écrit les scénarios mis en images par Didier Cassegrain.

Bref du très beau monde pour une série humoristique rapidement devenue une des vedette de la revue Lanfeust Mag. Larh-Don, blondinet gaffeur, est très peureux. La moindre petite bête le fait fuir. Aussi quand il doit partir à la chasse au T-Rex, il n'est pas rassuré. Larh-Don n'est pas seul à faire rire le public : son père, grosse brute très limitée est une ressource inépuisable de gags. Les copains de Larh-Don aussi sont des pros de la bêtise. Notamment les jumeaux Bouzhofion et Krothofess principaux générateurs d'humour caca boudin.

Mais la meilleure série de gags reste celle mettant en avant les efforts de mimétisme avec les animaux. Cela commence toujours bien mais finit en catastrophe...

« Larh-Don » (tome 1), Soleil, 10,50 € 

lundi 6 juin 2011

BD - Arleston et Cassegrain imaginent des gargouilles gourmandes


Arleston a suffisamment développé le monde de Troy pour se permettre de choisir ses dessinateurs en fonction des époques ou des personnages à mettre en scène. Dans « L'heure de la Gargouille », histoire complète intégrant la série des « Légendes », il est question de monstres, de barbares et de très jolies femmes. 

Cette dernière catégorie ne pouvait que revenir à Didier Cassegrain, grand expert en pin-ups plantureuses et court vêtues. La cité de Triban est maudite. Chaque nuit, les gargouilles ornant les façades des demeures des grandes familles s'animent et en dévorent les murs. Pour faire cesser cette destruction, il est fait appel à un sage d'Eckmül. 

Mais la solution pourrait aussi venir des dons et de la force de Nükhu, un barbare des îles. Ses muscles saillants ne laissent pas indifférentes les jeunes bourgeoises de Triban, littéralement sous le charme. Une ravissante fantaisie polissonne.

« L'heure de la Gargouille », Soleil, 13,50 € 

vendredi 9 mai 2008

BD - Réveil mouvementé pour Carmen


Plongée dans le coma depuis deux ans, Carmen McCallum est pourtant encore très précieuse mais également très dangereuse. Pour preuve le gouvernement britannique l'a plongée dans un cuve expérimentale de produit amniotique pour qu'elle conserve toutes ses facultés physiques. Quand elle se réveille, la jeune femme retrouve vite ses facultés et parvient à s'enfuir de sa prison secrète dans une scène d'action très spectaculaire dans ce Londres des années 40, 2040 plus précisément. Fred Duval, pour cette série racontant les débuts de la belle héroïne, s'est adjoint les services de Didier Cassegrain. 

Ce dessinateur, oeuvrant essentiellement dans le dessin animé, n'a pas son pareil pour dessiner les femmes sous des angles toujours avantageux. La couverture, montrant Carmen, en tenue légère, sur un ponton de Saint-Tropez (ville où de déplace l'action) en est l'exemple même. Jambes sans fin, galbe avantageux, courbes parfaites, regard mystérieux, tout lecteur mâle normalement constitué tombe amoureux de Carmen. Dommage qu'elle soit folle et totalement incontrôlable. 

Moderne et délurée, cette série donne une dimension supplémentaire à cet univers de plus en plus complet.

« Code McCallum » (tome 3), Delcourt, 12,90 €