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samedi 18 janvier 2025

BD - La Marne en 1918, première véritable bataille de chars

Nouvel opus de la collection lancée par Glénat retraçant « Les grandes batailles de chars ». C’est à l’origine de ce type de combat que Brugeas et Bianchini (scénario et dessin) convient le lecteur amateur de faits militaires et de mécanique. Alors que les poilus meurent par milliers dans les tranchées, les gradés tentent de trouver des solutions pour enfoncer les lignes ennemies.

Les blindés (avec l’aviation), font leur première apparition. Lourds, fragiles, peu maniables, ils ne pèsent pas sur les combats. Jusqu’à l’apparition, début 1918, du char Renault FT. Un conducteur, un mitrailleur, une tourelle qui pivote à 360 degrés, des chenilles capables de franchir des tranchées : ces engins vont peser sur les ultimes attaques allemandes.

Les chars vont participer à la défense des positions des alliés, puis servir de pointe acérée pour lancer des contre-attaques payantes. Pour raconter le parcours de cette machine révolutionnaire, qui a inspiré tous les autres blindés, les auteurs se penchent sur le parcours d’un officier français, mécanicien, concepteur dans les usines Renault du FT et ensuite courageux combattant de la bataille de la Marne.

C’est très patriotique, un peu fleur bleue mais cela illustre parfaitement le fonctionnement de ces équipages, véritables cobayes et indirectement inventeurs de la guerre moderne.
« Les grandes batailles de char : la Marne », Glénat, 64 pages, 15,50 €

lundi 29 août 2022

BD - Guerre moderne

La guerre en Ukraine n’est pas la première guerre moderne de ces dernières décennies entre deux nations disposant d’armées puissantes. En 1982, en plein océan Atlantique sud, l’Argentine a envahi les îles Falklands, possessions anglaises.

La dictature militaire voulait faire oublier au peuple les difficultés économiques (inflation, déjà…) en glorifiant le sentiment national. La Grande-Bretagne, dirigée par Thatcher qui a du coup renforcé son image de Dame de fer, a répliqué et, après de quelques combats aériens et batailles navales à repris possession de ces bouts de terre désolés, peuplés de « 700 000 moutons et d’un millier d’âmes ».

Jean-Yves Delitte raconte cette guerre des Malouines dans la collection qu’il dirige, Les grandes batailles navales. S’il signe la couverture (il est peintre de la Marine), il a confié le dessin de ce récit à Marco Bianchini, Italien qui manie parfaitement le dessin réaliste. Du moins les avions, bateaux et autres missiles Exocet. Pour ce qui est des humains, c’est moins convaincant.

Mais c’est le grand regret de cet album, les soldats sont peu présents et trop souvent caricaturaux. Reste la vérité historique, implacable et à ne pas oublier.

« Falklands, la guerre des Malouines », Glénat, 15,50 €