Dix ans que Jano n'avait pas publié de BD. Le créateur de Kébra, après quelques aventures en Afrique, semblait retiré des affaires. Heureusement Baru l'a sorti de sa retraite anticipée en lui écrivant un superbe scénario bourré de rock, de baston et d'ambiances américaines. Retour gagnant avec la rencontre de ces deux anciens, icônes de la BD rock des années 80. Tout commence par la découverte dans un grenier d'un vieil électrophone et de quelques 45 tours des années 50.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
vendredi 7 août 2015
BD - Le rock en famille de Jano et Baru
Dix ans que Jano n'avait pas publié de BD. Le créateur de Kébra, après quelques aventures en Afrique, semblait retiré des affaires. Heureusement Baru l'a sorti de sa retraite anticipée en lui écrivant un superbe scénario bourré de rock, de baston et d'ambiances américaines. Retour gagnant avec la rencontre de ces deux anciens, icônes de la BD rock des années 80. Tout commence par la découverte dans un grenier d'un vieil électrophone et de quelques 45 tours des années 50.
jeudi 5 décembre 2013
BD - Adorables truands sous la plume de Baru
vendredi 3 mai 2013
BD - La Beauce brûlante du "Canicule" de Vautrin et Baru
Classique du roman noir, « Canicule » de Jean Vautrin est un texte lumineux sur le côté sombre de l'âme humaine. Rendu célèbre grâce à son adaptation au cinéma, le polar va gagner de nouveaux fans avec cette transcription ne BD par Baru.
Dessinateur de la banlieue et des milieux ouvriers, Baru quitte son monde de prédilection pour la blondeur d'un été sur la Beauce. Au milieu des blés, dans un corps de ferme, l'arrivée d'un malfrat et de son butin va révolutionner la petite communauté. Le père sadique et autoritaire, l'oncle débile, la fille nymphomane, la mère aigrie : personne n'est normal. Chim, le gamin, battu, voit lui aussi l'arrivée du gangster américain comme une chance à ne pas rater.
mercredi 27 octobre 2010
BD - Baru monte le son
Un jeune Africain, virtuose du foot mais sans papiers, quelques truands sur le retour, une bande de « cailleras » de la banlieue et des Anciens combattants d'Algérie sont au générique de ce roman graphique de Baru.
L'auteur de « La piscine de Micheville » nous ressert sa critique acerbe de notre société manquant de solidarité à la sauce « hommage au cinéma de Lautner et d'Audiard ». On ne peut qu'avoir de la sympathie pour les vieux truands rangés des affaires, paisible retraité en banlieue pavillonnaire ou garagiste faisant marcher son petit commerce. Avec ce dernier gros coup ils empochent le magot, mais aussi pas mal de soucis à cause de leurs jeunes associés.
On apprécie le parfait enchaînement des complications et on se réjouit de la morale finale...
« Fais péter les basses Bruno ! », Futuropolis, 20 €
mardi 8 juillet 2008
BD - Baru et Pierre Pelot face à la noirceur provinciale
Pierre Pelot, auteur de polars enracinés dans la France profonde et Baru, dessinateur de cette même France provinciale et industrieuse, auraient pu se rencontrer dans ce gros bourg de l'Est servant de théâtre à « Pauvres zhéros ».
Le roman, paru chez Rivages au début des années 80, est adapté par Baru dans cette nouvelle collection frisant l'excellence. Toute l'histoire tourne autour de l'hospice Saint-Maurice. Une institution servant d'orphelinat, d'hospice pour enfants handicapés mentaux et de mouroir pour vieillards. Au cours d'une sortie à la campagne, la jeune fille chargée de surveiller des enfants attardés mentalement, constate que l'un d'entre eux manque à l'appel. Branle-bas de combat pour tenter de le retrouver. Ce petit faits divers est l'occasion pour les auteurs de passer en revue une bonne partie de la population du village. Du maire, notable intouchable utilisant sa fonction pour cacher ses multiples exactions, au journaliste local, obligé de taire ces scandales pourtant évidents.
Et puis les vrais personnages comme Anastase, toujours à l'affût pour mettre en place une petite combine ou Manucci, un ancien pensionnaire de Saint-Maurice bien décidé de se venger des vexations subies dans son enfance.
« Pauvres zhéros », Casterman/Rivages, 15,95 €





