mercredi 26 septembre 2012

Chronique : Facebook, présumé coupable, explication d'un faux-bug

 Ça chauffe pour Facebook. Le méchant mastodonte numérique, victime d'un « énorme bug », publie les messages et discussions privés des années 2007 à 2009 de ses abonnés sur leur mur. L'information a affolé la toile toute la journée de lundi. Du moins ceux qui ont des choses à cacher à leurs « amis ». En clair, maris infidèles, épouses volages et employés critiques envers leurs collègues ou hiérarchie...
Facebook a souvent été cloué au piloris de la confidentialité. Lundi, comme pris d'une frénésie sécuritaire, ils sont nombreux à recommander d'effacer en urgence les historiques. Mais hier, après 24 heures d'un buzz négatif, Facebook dément l'information. Et d'expliquer que ce que l'on croit être des messages privés ne sont que des notifications publiques, de mur à mur. Du temps où les inscrits n'avaient pas compris que ces statuts, adressés à une seule personne, étaient visibles par tous. L'arrivée l'an dernier de la nouvelle version de la timeline a exhumé ces messages oubliés.
Le site du journal Metro, le premier à avoir levé le lièvre, a fait son mea culpa. Mais l'incident risque de laisser des traces. Pour preuve cette discussion (publique) entre deux amis : « Tous nos messages privés, même les plus privés des plus privés, sont stockés en Irlande. Ils pourront toujours resurgir un jour » et l'autre de surenchérir : « C'est aussi pour ça que je détruis mon compte tous les 6 mois, et change de nom à chaque fois. » Paranoïa et réseaux sociaux feront toujours bon ménage.
Chronique "ça bruisse sur le net" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.

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