Larry B. Max, agent de l'Internal Revenue Service (I. R. S.), les services fiscaux américains, s'attaque à un très gros gibier. Un cardinal placé à la tête de la banque du Vatican semble couvrir des opérations de blanchiment d'argent d'une autre banque italienne liée à la mafia. Une enquête qui mène Larry en Jamaïque, sur les traces d'un ancien officier nazi protégé par l'Eglise. Le vieillard, qui vient de mourir de sa belle mort, aurait des documents compromettants prouvant la collaboration du pape avec le pouvoir d'Hitler. La seconde partie de ce diptyque se passe logiquement en Italie. Larry, un tueur à ses trousses, tente de mettre la main sur des preuves impliquant le cardinal Marcus Scailes. Il devra faire un détour par le Kenya pour découvrir les véritables agissements de cette partie de l'Eglise catholique. Desberg signe un scénario très réaliste et qui fait froid dans le dos. Il y dénonce l'aveuglement religieux, expliquant que les croisades, tout en étant plus modernes, n'ont jamais cessé de faire s'entretuer les fanatiques des différentes confessions. Vrancken au dessin assombrit de plus en plus ses ambiances. Il est vrai que le monde qu'il doit représenté est tout sauf réjouissant.
« I.R.S. » (tome 10), Le Lombard, 10,40 €
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