Guy Lefranc, héros contemporain de Jacques Martin, après une longue éclipse, est de plus en plus présent grâce à une politique de reprise agressive. Francis Carin et Patrick Weber imaginent les aventures du reporter en parallèle à Taymans et Drèze qui eux se placent résolument dans une veine nostalgique. Ce 19e tome intitulé « Londres en péril » s'insère chronologiquement entre « Le Maître de l'atome » et « L'ouragan de feu ».
Dans cette ambiance de fin de seconde guerre mondiale, des attentats frappent plusieurs quartiers de Londres. Il ne semble pas y avoir d'explication logique pour Scotland Yard. C'est Lefranc qui découvre le lien entre ces explosions. Les dates correspondent à des défaites importantes de l'armée nazie. Et sur le plan de Londres, si l'on rejoint les différents lieux frappés, ont obtient une croix gammée dont le centre est le quartier populaire de Pimlico.
Lefranc va se rendre outre-Manche et se battre contre des nazis qui veulent venger leur führer. Une histoire qui manque un peu de densité, un dessin fidèle au maître, mais sans casser des briques : on reste sur sa faim. Mais l'ensemble est distrayant et prenant.
« Lefranc » (tome 19), Casterman, 9,50 €
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