Assez déroutante la troisième et dernière partie de la série "La fille du Yukon" écrite par Philippe Thirault et dessinée par Sinisa Radovic. Ce western âpre et sans concession se déroulant durant la grande ruée vers l'or de la fin du 19e siècle vers les territoires du Nord, prend des airs de mélodrame dans cet album.
Après les nombreuses morts violentes des précédents tomes, c'est l'heure de la stabilité et du calme. Bonnie, la petite fille née dans les dernières pages du tome 2, est au centre de l'histoire. Elle est devenue adulte et est amoureuse d'un jeune indien. Une passion naissante racontée en parallèle à son enfance et la mort de ses parents. Une nouvelle épreuve attend cependant la jeune femme : quelques jours avant son mariage, son fiancé est mobilisé et envoyé dans les tranchées de la guerre 14/18.
Des grands espaces sauvages, au confinement de la boue, de la sueur et du sang. Un grand écart graphique que Radovic maîtrise parfaitement.
"La fille du Yukon" (tome3), Dupuis, 13 €
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