L'Europe du 17e siècle est en toile de fond de « La conjuration d'opale », série écrite par Corbeyran et Hamm et mise en images par Grun. Entre grande histoire et petits complots, les trois héros imaginés par les auteurs doivent tenter de mener à bien leur mission et surtout survivre face à de redoutables ennemis invisibles. Walaya est une aventurière, Erick un mercenaire, Joachim un alchimiste.
Trois êtres différents mais qui trouvent un terrain d'entente pour mener à bien la « conjuration d'opale ». Dans ce troisième album, Walaya, quittant son bateau se lance à la recherche d'Erick, en train de cuver son vin dans une auberge. Le mercenaire est au plus bas, Joachim est mort, frappé par la peste, son corps vient d'être brûlé en place publique. De plus les opales ont disparu. Walaya elle n'a qu'une priorité, quitter au plus vite cette ville d'Anvers qui vient d'être placée en quarantaine en raison de la redoutable maladie.
Une BD très ésotérique, avec de multiples références à Nostradamus. L'intrigue est parfois touffue, mais on reste en admiration devant les dessins de Grun. Plus peintre que dessinateur, il s'affirme de titre en titre comme le maître absolu de la couleur directe.
("La conjuration d'Opale", Dargaud, 11 €)
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