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jeudi 4 janvier 2024

BD - Rodolphe et Griffo en pleine « Utopie » cauchemardesque

 



Cette nouvelle série a des airs de 1984. 2084 exactement, car l’action se déroule dans un futur proche. Les progrès technologiques ont bouleversé le quotidien des citoyens.


Les robots, aidés par les intelligences artificielles, facilitent la vie. Plus de travail harassant. Moins de liberté aussi. Et une déshumanisation de la vie sociale. Pour comprendre comment on vivra, selon Rodolphe et Griffo, les auteurs, on suit le quotidien de Will Jones. Il vit seul dans un bel appartement. Le soir il est accueilli par une babe, femme robot qui s’occupe des tâches ménagères. Et assouvi ses envies sexuelles…

La journée, il travaille aux archives. Exactement il réécrit les grandes étapes de l’Humanité. Quand il découvre dans son casier un livre, imprimé sur du papier, il est troublé et va basculer dans une réalité faite de questions, de révoltes et d’amour.

Si le thème ne semble pas nouveau, le traitement graphique de Griffo apporte tout son sel à cette série prometteuse prévue en trois tomes.

« Utopie » (tome 1), Delcourt, 56 pages, 13,50 €

mercredi 25 mai 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Nouvelles des « couche-tard »


nuit debout,commune,utopie
Ainsi va l'actualité. Les militants de "Nuit Debout", au centre de l'attention des médias en avril, ont progressivement été chassés des pages d'information par les casseurs, puis la pénurie d'essence. Et l'avenir ne s'annonce pas radieux pour les derniers velléitaires, place de la République à Paris.
Entre Roland-Garros, l'Euro de foot et le Tour de France, les Français risquent de se désintéresser encore plus d'un mouvement citoyen unique en son genre. Ils ne sont plus qu'une poignée d'irréductibles (300 samedi dernier) à tenter de refaire le monde la nuit venue. Mais à l'effervescence créative des débuts succède une sorte de routine.
Envolée la fibre révolutionnaire des premiers soirs, quand on trouvait comme une ressemblance entre les Communards et ces couche-tard. Des ateliers travaillent, tentent de trouver des positions communes, des luttes prioritaires. Mais même dans cette phase de bilan il y a du tirage en interne. "Il vaut mieux peut-être que ça ne débouche sur rien, car on ne veut pas rentrer dans les rangs", explique un militant, étudiant, dans un reportage publié par La Croix.
Alors, ce phénomène "Nuit Debout" n'aura donc été qu'un feu de paille, une récréation pour insomniaques utopistes ? Pas sûr. Les syndicats classiques ont repris le flambeau de la lutte (piquets de grève, blocus) mais ne doutons pas que parmi les centaines de jeunes "couche-tard" de ce printemps 2016, quelques fortes personnalités émergeront et brigueront le pouvoir, de manière plus classique cette fois, ces prochaines décennies.