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mercredi 28 décembre 2016

De choses et d'autres : Tweets d'outre tombe


Le réseau Twitter est devenu le grand défouloir de la planète. En 140 signes il faut être percutant et pertinent. Une nouvelle façon de s’exprimer, de faire rire ou dire ses quatre vérités à ceux qui nous énervent. Mais Twitter est récent. Jeff Domenech, auteur de « Tweets post mortem » imagine ce que pourraient twitter les célébrités aujourd’hui disparues. Une sorte d’hommage à leur personnalité, tout en conservant le côté persifleur du réseau. Un florilège classé par catégories, de musique à politique en passant par littérature ou sport. Wolinski prend sa revanche : « Dites aux kamikazes de Daech que depuis mon arrivée au paradis, leurs 72 vierges ne le sont plus ». Coco Chanel donne son avis sur la mode actuelle : « L’élégance se perd de nos jours. Se promener dans la rue avec un maillot du PSG ou de l’OM devrait être passible de la peine de mort ». Au total plus de 300 tweets imaginaires, à picorer avec gourmandise et sans modération.
➤ « Tweets post mortem », Jungle, 9,90 €

mercredi 30 novembre 2011

De choses et d'autres - Les préservatifs Durex mis à l'index pour des tweets trop politiquement incorrects

« Pourquoi Dieu a-t-il donné un pénis aux hommes ? Pour avoir au moins un moyen de faire taire leurs femmes » Cette plaisanterie d'un goût plus que douteux est en fait une publicité. Durex, la marque de préservatifs, a lancé une campagne sur Twitter en Afrique du Sud. Sous le mot-clé #durexjoke, les publicitaires ont tenté de faire rire les internautes avec des histoires salaces.

En pleine campagne contre les violences faites aux femmes, ce tweet (et d'autres du même acabit) a fait bondir les féministes. Et de dénoncer une incitation à la violence alors même qu'un récent sondage révèle qu'un Sud-africain sur quatre a violé une femme dans son existence. Conséquence, les #durexjoke se sont transformées en catastrophe pour la marque. Avec excuses officielles et retrait des tweets.

Les associations féministes sont également montées au créneau au Kansas récemment. Coupes budgétaires au niveau fédéral oblige, la ville de Topekadevait récupérer le financement du tribunal. Trop cher pour les élus. Et le conseil municipal, pour alléger la facture et avoir un moyen de pression sur l'Etat, décidait de dépénaliser le principal délit pourvoyeur de procès : les violences domestiques. Durant plus d'un mois, les maris violents étaient relâchés par la police, faute de loi... Le bras de fer financier est terminé, les maris violents sont à nouveau poursuivis, mais une dizaine de femmes en garderont la trace, dans leur chair, jusqu'au plus profond d'elles-mêmes.