Béatrice Tillier devrait faire de la peinture. Dessinatrice de BD semble un cadre un peu trop restreint pour son immense talent. Assurant également la couleur du troisième tome de sa série « Le bois des vierges », elle offre un objet graphique d'exception. Il ne faut cependant pas oublier l'histoire.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
mardi 2 juillet 2013
BD - Les bêtes sanguinaires de Dufaux et Tillier
Béatrice Tillier devrait faire de la peinture. Dessinatrice de BD semble un cadre un peu trop restreint pour son immense talent. Assurant également la couleur du troisième tome de sa série « Le bois des vierges », elle offre un objet graphique d'exception. Il ne faut cependant pas oublier l'histoire.
dimanche 11 novembre 2012
BD - Lettres du front dans "Paroles de Poilus"
lundi 8 juin 2009
BD - Hommes contre bêtes dans "Le bois des vierges"
En créant un pole BD, les éditions Robert Laffont avaient lancé des séries très prometteuses. Mais au bout d'une année, l'éditeur généraliste jetait l'éponge. Heureusement les éditions Delcourt ont repris le fond et proposent une nouvelle édition de la BD la plus remarquée à l'époque : « Le bois des vierges ».
Au scénario, Jean Dufaux a signé un conte entre Roman de Renart et la Belle et la Bête. Il a offert ce récit à Béatrice Tillier qui a magnifiquement illustré cette histoire universelle de guerre entre les races. Au début du premier tome, pourtant, tout semble s'arranger. Les hommes ont fait la paix avec les bêtes de grande taille. La belle Aube va d'ailleurs épouser Loup de Feu. Mais au cours de la nuit de noces, l'animal est assassiné par sa jeune femme. La vengeance des bêtes sera sanglante. Aube s'enfuira, trouvant refuge dans le Bois des vierges.
Des années plus tard, la guerre fait toujours rage. La paix pourrait passer par la réconciliation des anciens protagonistes. On est en admiration devant les dessins criant de réalisme de Béatrice Tillier.
« Le bois des vierges » (tome 1), Delcourt, 13,95 €


