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samedi 23 mars 2013

BD - Nomade en approche

Retour aux sources pour
Jean-David Morvan. Le scénariste de Sillage avait fait le pari, à ses débuts, de lancer une série inspirée du rythme des mangas. Nomad, feuilleton de science-fiction, était dessiné par Buchet et Savoia qui eux aussi ont fait une belle carrière par la suite. Avec cette fois Carette au dessin, Morvan relance son héros sur les routes de ce futur technologique et totalitaire.
Retiré dans le désert du Sahel avec sa femme et son enfant, Nomad voulait oublier les péripéties liées à son pouvoir de contrôler les technologies. Mais sa famille est enlevée par un commando nord coréen. Il va devoir rejoindre l'Asie pour les libérer. Première difficulté, quitter cette Afrique violente et repliée sur elle-même.
Un premier épisode sans temps mort, avec en guest-star une dizaine de planches signées Savoia, toujours impliqué dans le projet.
« Nomad 2.0 » (tome 1), Glénat, 13,50 €

dimanche 19 juillet 2009

BD - « Vous êtes ouverte ? »


Entrez sans crainte dans le monde de la grande distribution. Tant que vous êtes le client, vous ne risquez rien. Par contre, si vous passez de l'autre côté de la barrière, prenez garde. Cette aventure est arrivée à Anna Sam. Etudiante en littérature, elle a accepté un boulot d'hôtesse de caisse pour financer ses études. Un petit boulot devenu un travail à plein temps. Et pour enjoliver ce quotidien, elle a entrepris de raconter les nombreuses anecdotes de ses journées dans un blog. 

Un million de visiteurs plus tard, Anna Sam a décliné le blog en roman, chez Stock, et maintenant en bande dessinée. C'est Wol qui s'est chargé de l'adaptation alors que l'exécution graphique de la série était confiée à Julien et Mathieu Akita, deux frères franco-japonais. Cela donne un recueil de gags d'une demi-page, souvent irrésistibles. L'héroïne est confrontée à différents clients problématiques. Cela va du sans gêne qui passe devant les autres au voleur sans oublier le mangeur, refusant de payer les sachets de victuailles qu'il vient d'engloutir en faisant la queue à la caisse. 

Il y a également les acheteurs honteux, souvent de préservatifs ou de DVD de charmes. Toute une galerie (une caissière accueille, en moyenne, 250 clients par jour) de malotrus qui rendent ce métier, déjà ingrat à la base, encore plus éprouvant. Alors la prochaine fois que vous irez dans une grande surface, n'oubliez pas de sourire à la caissière. C'est un être humain comme les autres, pas un robot en encore moins la femme invisible...

« Les tribulations d'une caissière », Soleil Nomad, 9,95 €






06:53 Publié dans BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags :