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dimanche 9 janvier 2011

BD - Tuerie finale pour Naja


Dernier acte pour Naja. La tueuse implacable, insensible à la douleur, va enfin connaître pourquoi elle est passée de chasseuse à gibier. Morvan, le scénariste, dans ce cinquième et ultime album toujours dessiné par Bengal, va délaisser l'action pour la psychologie. Naja va découvrir qui tire les ficelles en coulisse, pourquoi les trois meilleurs tueurs de cette organisation criminelle se retrouvent à s'affronter. Un quatrième larron va donner des accents shakespeariens à une BD entre manga extrême et tragédie familiale. L'action, de Barcelone, se déplace à Bruxelles, dans cette enclave bon enfant, écrasée par « l'Union européenne, reine de tous les cynismes. » Naja y retrouve les décors de son enfance perdue dans les limbes de sa mémoire.
« Naja » (tome 5), Dargaud, 13,95 €

lundi 5 juillet 2010

BD - Naja flingue


Tueuse professionnelle, Naja est une héroïne à part dans l'univers de Morvan, le scénariste. Naja découvre au fil des épisodes (déjà le 4e d'une série prévue en 5) que Zéro, le chef de son organisation, a lancé les autres tueurs à ses trousses. Toujours dessinée par Bengal, cette série, violente et psychologique, étonne par son graphisme épuré. 

Etonnant également la charge contre les Catalans. Naja doit se rendre à Barcelone. L'occasion pour elle de leur dire ses quatre vérités : « Les Catalans, des gens qui s'enorgueillissent d'avoir refusé le franquisme mais qui ont passé toute la dictature à descendre les ramblas. Comme avant... Ils ressemblent finalement à leur patois. Trop français pour être de l'espagnol, trop espagnol pour être du français. Les Catalans n'ont jamais su vraiment qui ils étaient. C'est pour cela qu'ils préfèrent rester entre eux. » Morvan semble avoir vécu une expérience malheureuse dans la région...

« Naja » (tome 4), Dargaud, 13,50 € 

samedi 27 juin 2009

BD - Tirs nourris à proximité de Naja


Le monde de Naja n'est fait que de souffrance, de blessures et de morts. Naja est tueuse. Elle travaille pour une mystérieuse organisation qui classe ses employés. Naja est numéro 3. Le personnage principal de ce troisième volet de ses aventures, c'est le numéro 2. Il a un contrat et compte bien le remplir : tuer le numéro 1. 

Pas pour prendre sa place. Simplement pour faire ce pour quoi on le paie. Sans se poser de questions sur le nom du commanditaire ou la raison de l'élimination. Dessinée par Bengal, cette BD est atypique. Quasiment pas de dialogue, mais un texte narratif lancinant, froid. A l'image des trois tueurs lancés les uns contre les autres. 

Morvan signe certainement sa meilleure série, très littéraire et psychologique, même si cela ne cesse de tirer ou découper à chaque coin de case. Le lecteur est comme hypnotisé par cet univers, notamment celui de Naja, la tueuse qui ne fait pas la différence entre souffrance et orgasme.

« Naja » (tome 3), Dargaud, 13,50 € 

lundi 21 avril 2008

BD - Naja, tueuse insensible


Jean-David Morvan est devenu un scénariste qui compte. Il en faudrait peu pour qu'il devienne, en plus, un écrivain reconnu. Pour preuve cette nouvelle série, « Naja », dont il vient de confier les dessins à Bengal. Très peu de dialogues dans cette histoire de tueuse professionnelle insensible à la douleur. Les explications viennent en grande partie d'un monologue intérieur brillant qui pourrait tout à fait devenir autonome. Naja y explique pourquoi elle déteste les Français, les Anglais, les Islandais et d'une façon plus générale tous les Sud-Américains. Des réflexions qu'elle doit faire cohabiter avec un instinct de survie décuplé. Tueuse N° 3, elle découvre que le N° 1 veut lui faire la peau.

« Naja », Dargaud, 13 euros